L'étalon noir :

Un des premiers films que j'ai vu enfant à la télévision sous l'impulsion de mon père était un Francis Ford Coppola : «L'Étalon Noir». J'étais tétanisé de peur, serait-ce parce que je l'aurais vu peu de temps après la tempête de 1987 ? Je me souviens avoir les boyaux noués quand l'enfant donne les morceaux de sucre au cheval enfermé sur le bateau soumis aux intempéries qui gagnent progressivement en intensité, dans une ambiance grise que je connais fort bien à Douarnenez, et quand le père, d'une voix typique des doubleurs de l'époque qui me marquera, donne les objets à l'enfant, dont un minuscule cheval. Je pressentais que le pire allait arriver... Le reste du film ne m'a par contre pas marqué le moins du monde ! Je n'avais retenu du mini-cheval que la pièce d'échiquier que l'on voit en ouverture (confusion avec celui de la Fondation Knight pour la Loi et le Gouvernement ?). Coincidence remarquable : le premier film que j'ai vu au cinéma (bien avant de connaître le "festival des minorités", nom prédestiné !) était Bambi, dans lequel c'est cette fois la mère qui meurt dès le début...

La panthère rose 

Papa nous faisait parfois des projections de films-souvenirs en Super 8. À chaque fois, Magalie et moi demandions à regarder « La Panthère Rose » à la fin. Il refusait d'abord, mais finissait générallement par céder. C'est l'épisode où la panthère et son copain ridicule cherchent désespéremment à déplacer un énorme rocher avant d'inventer la roue. Mais la panthère demande à ce qu'ils l'oublient, prédisant les futurs méfaits des voitures ! Pas étonnant que je sois devenu écologiste anti-bagnole !

Télévision :

On regarde Pinocchio, film découpé en plusieurs parties, à la télévision. Encore un grand émoi d'enfance qui m'a marqué au fer rouge... D'un coté, j'étais terrifié par l'ambiance sombre, les personnages adultes, surtout l'assistante qui avance comme une limace (de ce fait, nous la nommions ainsi), et par tous les malheurs qui arrivent à ce gosse (encore une fois, il y a le thème de la séparation d'avec les parents), ses transformations... D'un autre coté par contre, avec Magalie on arrête pas de chantonner le thème entêtant en se remémorant toutes ses espiégleries. Vers 1988, on emprunte régulièrement le magnétoscope du travail de ma mère, un Sharp en plastoc avec des boutons un peu colorés, dans lequel on utilise les VHS "Raks" achetées par papa pour nous enregistrer des émissions, comme "Le sixième Continent", qui me marque beaucoup. C'est une sorte d'adaptation du "Monde Perdu". À une certaine période, papa monte la télévision et ce magnétoscope dans la grande chambre, afin que nous puissions regarder cette aventure dinausoresque avec les enfants des invités que nous recevons. J'en parlerai même à l'école ! Dans le genre, je serais également marqué par les animaux à la fin du "Voyage au centre de la Terre".

Arte :

Nous assistons en famille à la soirée inaugurale. Je suis marqué par les deux femmes assises disant «Sur Arte, on est à l'heure». Ce genre de choses donne à la chaîne la réputation d'être très allemande. Ce qu'on ne sait pas, c'est qu'en Allemagne, elle a l'image d'être très française ! Et, encore une fois, contrairement à l'image qu'ont beaucoup de personnes, elle est pionnière dans le domaine technologique : dès 1996, www.arte-tv.com devient un leitmotiv... Mais nous n'en sommes pas encore tout à fait là, elle dispose d'un site minitel pour un paquet d'années, et, en cette soirée du tout début des années 1990, je suis alléché par le pregoramme qui annonce un film asiatique : "Mister Boo". On y voit le héros se battre dans une cuisine avec des saucisses. Je supplie mon père de le mettre en enregistrement, ce qu'il finit par accepter. Il ne le regrettera pas : il découvrira en fait que c'est un film comique, et qui nous fera rire d'une façon incroyable, prenant sa place dans la vidéothèque familiale. Avec un micro placé près du haut-parleur du téléviseur, il m'enregistrera aussi sur cassette audio la chanson finale.

FESTIVAL DE CINÉMA GOUEL AR FILMOÙ DOUARNENEZ :

Le Festival du Cinéma de Douarnenez ne connaît hélas son apogée que une semaine par an, qui, coïncidence troublante, est souvent à des dates proches de celles de la rédaction de la "Déclaration des droits humains" (du 20 au 26 août 1789) et de "Burning Man", incluant le 24 &août, qui, pour des raisons que j'ignore, est souvent le théâtre de drames :

. Entre les séances de cinéma (pour lesquelles il faut toujours prévoir une tenue légère, il y fait une chaleur etouffante même quand le temps est mauvais, sans compter qu'au Club, il n'y a aucune insonorisation, on entend le moindre bruit d'une pièce et d'un étage à l'autre), on peut trainer au village des associations, s'installer au Salon de thé / librairie. Depuis 2004, le journal du jour realisé par Canal Ty Zef est diffusé à 22 heures sous le chapiteau. Mais pour s'y croire, il suffit depasser un soir devant Arte, ce qui m'arrive extrémement souvent pendantl'été étant donné la pauvreté de ceux des autres chaînes. Dommage, l'ancienne présentation avec l'image qui se dévoilait par un rectangle qui s'agrandissait étaitmieux que l'actuelle, enfin bon, on ne va quand même pas s'arrêtersur de tels détails ! À la pointe de la technologie, la chae travaille en numérique, sans doute en raison des nombreuses contraintes qu'elle doit respecter. Hélas ceci occasionne des interruptions de programmes de temps en temps. Je constate également en été 2005 une augmentation trés nette du taux de dégradation numérique. C'est particuliérement visible sur les documentaires et Metropolis, dont l'image est devenue blafarde. De là à en conclure que c'est voulu pour faire passer la scandaleuse mauvaise qualité de la TNT pour acceptable... J'en suis tenté ! C'était magique de voir une publicité pour Saage avant la météo, que mon père déteste. Il faut reconnaître que, bien que magnifique esthétiquement, elle n'est pas suffisemment précise pour être utile. Maintenant, je suis exaspéré par ces parrainages, qui ins&eagrave;rent de la pub sur cette chaîne qui est censée ne pas en avoir et qui pourrait s'en passer. Et surtout, la série d'émissions voyeuristes (promouvant réguliérement le carnivorisme) qui suit est un scandale. Le fait de passer du théâtre, par exemple, en horaire de forte audience, n'excuse en rien ce débordement. Pourquoi ne pas passer plutôt des courts-métrages à cet horaire ? Arte Culture est spéciste, dit des bêtises sur ce qu'est le rock west coast, et utilise &171;mp3» pour désigner un baladeur... Je voudrais que le documentaire «Le temps est-il devenu fou ?» repasse.Mon seul regret est dene pas pouvoir les partager avec Lisa Maze. Je réalise donccette page après n'avoir pas pu déscocher encore une fois,ce lundi 25 Juillet, en écoutant la musique MIDI de ma AWE64 que jevient d'installer sous NT 5 (ces imbéciles rétorquent que cet OS n'étant pas annoncé comme compatible, ils n'ont aucune raison de faire le portage. Cela se rajoute aux pilotes baclés des cartes qui ont suivi, toutes en PCI, bien sûr... À éviter !). Je me console en chargeant des banques de sons dans la (faible) ram de meilleure qualité, encore faut-il que les éditeurs de MIDI les fournissent. Il est possible d'accèder à la totalité des activités du festival gratuitement en étant bénévole, l'hebergement est aussi fourni. Les différents sites sont accessibles à pied. Un journal (le kesako) informe chaque jour des activités proposées, avec des dessins à mourir de rire de Imius (que je trouve de la trempe de Franquin) et JF, qui vaut à lui seul de venir !

En CM1, on fait un travail sur des courts-métrages. Notre classe doit imaginer la suite d'un racontant l'histoire d'un type dans la forêt qui se fabrique un ami et qui le filme. Ce dernier prend vie et s'en va. Cela n'est pas sans rappeller le Golem, que je découvrirais dans Le Grand Chelm pendant la 22éme édition, bénévole aux entrées. Déjà à l'époque, comme Bruno Habraham Kremer, je me rends compte que le choix de s'émanciper implique d'accepter de souffrir. Certains vont même faire une bande dessinnée de la suite qu'ils ont imaginée. Ensuite, toutes les classes se sont rendues à une séance au Club où chaque film était projeté. Tous m'ont enormément impressionné, je me rappelle d'1 où c'était l'encre dans une classe qui prenait vie et rejoignait un oiseau, un autre où des enfants achetaient des missiles télécommandés et dévastaient leur immeuble, avec une ambiance et une musique incroyables. Quand moi et mes camarades avons pris le micro pour parler de nos travaux, il y avait tellement de boucan dans le cinéma (comme à chaque fois qu'une classe sort, c'est lamentable) que seul Erwan a du entendre. J'étais à la fois fier et intimidé d'être interrogé par cette figure locale du cinéma, à la voix très particulière.

Storm Boy : un garçon qui vit sur la plage avec son père dans une cabane. Le vent dans les dunes, les chasseurs, l'école m'ont énormèment impressionné.

http://www.mediablog-brest.net/festivaldouarnenez

Édition 1998

Découverte d'Arte par la musique : Aux 60 ans de tatie au centre social des abeilles, il y a une télévision dans un coin qui capte Arte. Je mets à fond le concert de gospel qui est diffusé (peut-être du festival de Montreux ?). Quelques années plus tard, Europe 2 et Arte sont partenaires pour couvrir le Montreux Jazz Festival, ce qui me donne envie de suivre la soirée. Les cassettes audio enregistrent Europe 2 sur ma mini-chaîne alors que je regarde les images sur Arte dans le salon. Je suis particulièrement séduit par un solo de guitare basse hallucinant, le gars jouant toute la gamme possible par l'instrument, et dans tous les sens... La soirée se termine par Nina Simone, commentée par Richard Borhinger, alors que mes parents essayent de dormir malgrè le son...

Le Gone du Chaâba : remarquablement bien joué, on se croirait vraiment parmi ces pauvres immigrés algériens dont la vie est d'une tristesse déprimante et émouvante.

À l'internat de Cornouaille, il arrive que le film projeté le soir soit très violent (façon Tarentino). Mes camarades en raffollent, alors qu'ils me donnent envie de vomir et une vision noire de l'humanité, surtout qu'ils influencent le comportement de ces fameux camarades.

Cycle «2000 vu par» d'Arte : Le Premier jour

21éme édition

Premiers émois de déchirage de tickets sous la chaleur, sous les ordres d'Anne Jardin !

Train de Vie : l'humour Yiddish, c'est comme l'humour allemand, l'humour en plus ! Ils ont une capacité époustouflante à se foutre d'eux-même. Le tout en cinémascope, avec 1 jolie fille, de magnifiques images de train, en Dolby Stéréo.

dimanche 3 mars 2002 : projection d'un documentaire (non finalisé) sur le rôle de la musique dans la résistance Kurde, en présence de Sibel Ceylan (étudiante à l'INSAS à Bruxelles et collaboratrice à Medya TV qui émet des programmes dans leurs différents dialectes), Faruk Doru (du Centre d'Information du Kurdistan) et Mehmet Aktas (réalisateur vivant en Allemagne). Il apparaît une fois encore (au cas où c'était nécessaire) que la logique d'oppression est la même : une alliance de pays pétrolier qui utilisent des extrémistes musulmans pour écrfase le peuple. Dans le cas des Kurdes, ils n'arrivent pas à s'installer, le peuple étant en majorité sensible à un Islam modéré.

25éme édition (2002)

Ouvrières du monde : encore un réquisitoire contre le capitalisme. Dommage qu'il faille que les gens soient dans la deurm pour se mobiliser. Les conditions inhumaines de travail exigent un boycott général de levi strauss.

Un hiver à Istanbul : les grèves de la faim en Turquie contre les prisons. Ce pays est une dictature, et de plus en plus, contrairement à ce que laisserait croire leur prochaine entrée dans l'Europe.

La vache a sauté au-dessus de la lune.

Débat "Minorités et environnement". Je prends un sandwitch au paté bio, le film suivant commençant tout de suite après :

Dersou Ouzala : Il était déjà passé une précédente édition.

Bien qu'il fasse nuit, il reste de la nourriture, du coup je prend une assiette de délicieuse viande-purée.

René Vautier, cinéaste franc-tireur : dommage que ce soit mal filmé. Il raconte son parcours, nous lit un article de jean-marie le pen critiquant le festival (ça fait plaisir d'être détesté de ce monstre). Je suis dégouté, il a un iMac G3 et un PowerMac G4 avec écran plat 16/9e !Dis REné, tu me les prète ? Les passages de ces films me rappellent la 1ére fois que je les ais vus, pendant la 21éme édition, ils m'avaient énormèment révolté !

Débat sur l'agriculture.

Boxa de izolare : les gros plans sur la découpe de viande dans un abattoir sordide m'ont dégouté, j'en deviendrais presque végétarien !

La délégation : le syndicat Sud chez les laveurs de trains à Paris. Les employés ont un tel accent qu'il est difficile de comprendre. Au moins, il y a de jolies images de trains.

Bloody Sunday : avant première de ce film qui fera sans doute parler de lui, sur le massacre volontaire des manifestants pacifistes du mouvement des droits civiques Irlandais à Derry.

Le dessous des cartes sur les territoires de la Palestine + Gaza, l'enfermement.

La petite cérémonie : magnifique court métrage breton sur une famille qui vient de perdre leur papa.

Sales gosses : c'est le cas de le dire, mais les parents ne sont pas mal non plus !

Peau de lapin : zarbi !

Reptil : idem !

L'homme de companie : génial court métrage sur le regard porté sur un handicapé, qui s'applique aussi à tout le monde.

Total en Birmanie : avec Stéphane Bergot et Gabrièle après avoir bu un pot, c'est le 90 minutes de Canal + que j'avais déjà vu.

Les contes du cimetière : court métrage d'animation sur la mort dans un cimetière.

L'oeil du loup : magnifique, un enfant et un loup se racontent leur vie.

La mort d'un bureaucrate : critique hilarante de la bureaucratie.

Une journée dans la vie d'un pneu.

Dessous des cartes Il n'y a pas de choc des civilisations en avant-première, Des cartes trop simples l'exemple de l'Islam, la mondialisation

La femme de l'italien : mouais...

lundi 25 juin 2001 :

Mardi 30 octobre 2001 : Court-circuit
  1. «Emmanuel Bourdieu et "Candi­dature"» : voila un film qui commence bien, dans un bus RATP :-)
  2. L'Etape d'Éric Pinatel : encore une histoire de sexe, sans intérêt.
  3. Analyse des clips de Michael Jackson :, je l'ai mis en enregistrement et conservé sur VHS. Par chance, la réception était bonne, aussi bien l'image que le son NICAM.
  4. jeudi 14(rouge) fevrier(bleu) 2002 :
    Théorème : on retrouve un peu le style de Jacques Tati, mais en beaucoup plus sombre (thème et couleurs).
    lundi 18(rouge) fevrier(bleu) 2002 :
    Rebecca : bien fidèle au livre même si c'est bien sûr beaucoup + rapide. Correspond bien aux images que j'avais imaginées.
    jeudi 28(rouge) fevrier(bleu) 2002 :
    La chasse aux papillons : L'hommage à Jacques Tati est ici évident, avec des scènes qui en sont clairement inspirées. Là où Tati s'amusait à observer la confrotation entre société traditionnelle et moderne, ce film montre que les 2 peuvent coexister en s'ignorant en apparence, tout en étant intimement lié dans la réalité. Le contraste est ainsi saisissant entre ces vieilles dames vivant comme des miséreuses dans leur enorme château pendant que d'autres n'ont pas de quoi vivre. L'attentat contre le train n'est pas tr&eagrave; crédible : la bombe explosant sous la BB67040 (pauvre cheminot :'-( ), la dernière voiture n'aurait pas été complètement détruite (magnifique d'ailleurs, ça doit être encore mieux que les nouveaux X73000). A propos, ce genre de film est fantastique pour les modélistes : chaque plan mériterait une répresentation miniature ! (lien)

    dimanche 10 mars 2002 : Un homme parmi les loups : images magnifiques.

    jeudi 14 mars 2002 :

     

    1. Familia : drôle, typiquement espagnol (qu'est-ce que j'aime cette langue ! ). Excellente musique de Stéphane Grapelli & Sonny Rollins. En plus, la jeune fille est fort jolie.
    2. Hacktivites, les agitateurs du Net : formidable. Comment utiliser le réseau pour faire plier la société.
    3. Nom de code : Linux : Exaltant. L'histoire de cet OS, avec un portrait de Linus, et évocation de l'avenir (incertain sur certain enjeux ! ). Bien qu'il mentionne le danger d'utiliser le terme Linux à la fois pour désigner le noyau et l'OS, ils font eux-même une confusion encore + grave en utilisant une fois le terme Linux pour désigner le mode console, qu'ils opposent au serveur X Gnome, ce qui me rappelle que cette erreur est tout le temps faite dans le monde Micro$oft aussi, où MS-DOS est trop souvent utilisé pour dire "mode ligne de commandes" (par exemple, sous Window$ 3.11, on était encore sous MS-DOS aussi ! Le premier n'est qu'une interface, le second restant l'OS ! Au contraire, désigner par MS-DOS le mode ligne de commandes d'NT n'a pas de sens, car là, il a totalement disparu, même si NT sait exécuter beaucoup de programmes conçus pour MS-DOS en émulant celui-ci. À ce propos, il est amusant de constater que certains vieux jeux qui ne fonctionnaient plus sous Window$ 4 et +, fonctionnent sous NT :-) ). Je pense qu'ils ont également fait l'erreur suivante : la traduction d'un discours de Linus (fort amusant d'ailleurs) évoque "S.C.U. Unix". À mon humble avis, Linus faisait plutôt référence à UNIX SCO, le système d'exploitation Compaq basé sur le noyau UNIX. J'ai eu la grande surprise de constater que la chanson de fin était "The Ballad of Linus Torvald", interprétée par le groupe Kernel :-D . Il est aussi parfois surprenant de découvrir le visage de programmeurs dont je ne connaissais que les noms :-o . Trés didactique, je réflechis à en faire des projections. J'aimerais aussi faire des présentations voire des formations à ce système pour le grand public.
    4. La Finlande, pays start-up : alors là, j'ai décroché ! Après les 2 docus précédents, ça fait tâche ! Surtout quand Nokia nous fait un topo sur ces cadres très performants et très mobiles. Ils auraient mieux fait de soutenir jusqu'au bout leurs normes D2Mac et HDMac (il faut croire que tout les noms en Mac dérangent :-( )
  5. Ceci pourra être complété par le A Contre Courant du 5 novembre 2004. La façon dont s'est tourné et scénarisé est vraiment hyper spé, mais le fond est génial : le vilain écoute THE HEART OF ROCK & ROLL de Huey Lewis And The News, et utilise un Apple iBook, les anecdotes scientifiques rappellent les livres de Bernard Werber, et la question des brevets n'est en fait qu'un tremplin pour démontrer le ridicule du capitalisme. Je l'ai regardé le 5 décembre suivant, après un Harry, ami qui vous veut du bien fort banal, mais tout de même angoissant, dès le début car tout était prévisible.

dimanche 17 mars 2002 : Mélodie pour un meurtre : policier dans un New York de Bret Easton Ellis. Abus de scènes presque érotiques.

lundi 25 mars 2002 :

  1. Le Club de la chance : je n'ai pas reussi a bien visualiser l'histoire de chacun, étant donné que j'ai du mal à les différencier. Son fait aux studios Skywalker !
  2. Premier convoi : confirme l'exactitude du récit et des dessins dans Maus de Art Spiegleman.
  3. Hibernation : éclairages très spés.
  4. La Jeune Fille et Les Nuages : la beauté absolue ;-)

mercredi 9 avril 2002 : Missing : une famille confrontée au fameux problème des "disparus" sous Pinochet au Chili. Date de son coup d'état ? Le 11 septembre 1973, avec le soutien de la CIA. Étrange que le rapprochement n'est pas été fait en 2001...

Mercredi 17 juillet 2002, Carlo Giulianni, Ragazatto : la mère (incroyablement digne) raconte les derniers instants de son fils, le martyr des manifestations anti-G8 de Gènes, assassiné, torturé, broyé, ignoré, brulé. C'est bouleversant. J'étais déjà horrifié début 2001 quand j'avais lu dans Télérama que la dictature fasciste italienne dirigée par berlusconi prévoyait un état de guerre dans la ville et la livraison de 200 cercueils... Ce documentaire montre bien que Carlo n'était en rien le personnage dégénéré que les médias ont présenté. De toute façon, des pacifistes n'ont aucune chance de calmer des CRS complètement conditionnés, idiots, instinctifs, deversant la haine et le complexe d'inferiorité qui leur ont été gravés dans le cerveau. Les manifestants font une grande erreur en les frappant quand ils s'en vont, car c'est justement ce qu'ils recherchent. Leur fuite est déjà une énorme victoire, il ne faut surtout pas les re-provoquer ! En tout cas, que ces états qui se prétendent démocratiques ne s'étonnent pas si 2 mois plus tard, des avions s'écrasent sur des bâtiments etats-uniens. Un an après, lors de la commémoration de l'événement, les médias continue à considérer les manifestants comme des trublions et ne reviennent pas sur le fond de l'affaire, se plaçant plutôt du coté de la police. Le lendemain, ils osent faire des reportages sur la rafle du Vel-d'hiv... En gros, le fachisme du passé, c'est pas bien, mais l'actuel, il est nécessaire...

Et Si José Bové avait tors ? : particulièrement surprenant de la part d'Arte de diffuser ce documentaire de propagande de Mosanto. Le type ce cette entreprise utilise les excés de certains militants pour discrediter les craintes envers les OGM dans leur globalité. Les séquences sur les test sur animaux sont particulièrement chocantes.

lundi 21 octobre 2002/dt>
Je vais à Quimper en voiture sous le beau temps pour que le garage installe mon autoradio définitif. Ensuite, je comprends pourquoi certains autocars n'étaient pas peints l'année dernière : ils sont passés en QUB à présent. Comme il y a des travaux à Manoir, il y a des embouteillages monstres. Et évidemment, aucune indication pour dévier les gens. Heureusement que j'avais pris la bretelle «
centre-ville
tout à l'heure. Je vais ensuite jusqu'à Brest pour y voir Chaos de Coline Serreau, qui est projeté gratuitement au Mac Orlan. À Brest, la circulation est infernale, en plus il y a des travaux partout dans le coin du port de commerce. Circuler parmi ces Bibus sur ces boulevards font remonter d'un coup et par surprise mes rêves d'enfants, ce qui ne m'aide pas vraiment à me faufiler parmi le nombre impressionnant de voitures tout en surveillant les panneaux indicateurs de direction. Je suis vraiment impressionné de laisser ma voiture dans un coin sinistre de Recouvrance, face au port et au pont, et d'aller enfin, pour la première fois, dans ce fameux Mac Orlan. J'ai le temps d'aller m'acheter une brioche en face avant que le film ne commence. Ça y est, je suis avec des Brestois dans la salle, des habitants de cette ville dont j'ai tant révé, à la fois proche et inaccessible. Le film me renverse complétement, il y est dit et dénoncé tellement de choses qui me tiennent à coeur ! 26 éme édition : Jacques nous a prété son ancien vélo de course, ce qui va me rendre bien des services. vendredi 22 aout : on a rendez-vous à 14 h pour installer le matériel pour le Kezako? et préparer le 1er numé. Comme je le pensais, les infographistes sont les mêmes, ce qui explique que mon ami Damien ait été refusé. Par contre, la plupart des plumes de l'il électrique manquent à l'appel (Eric et Morvandiau) :-( . Par contre, le festival a acheté 2 eMacs :-) et a loué une photocopieuse réseau conformément au souhait de Fabrice et moi. Les 2 eMacs sont reliés ensemble par un cable qui est donc, logiquement, croisé. Par contre les 2 compatibles IBM PC sont toujours sur le vieux hub. Le 3éme, le plus vieux, n'est plus là L'ordinateur de Fabrice sera donc le serveur de fichiers. On passe donc des cables cat5 (encore un bon achat du Festival) partout qu'on fixe avec du ruban adhésif au sol, que l'on fait passer sous les portes, les tables, entre les meubles... Le but est de mettre tout le monde sur le hub, qui a 5 ports + un port série. Ils sont donc tous pris : le compatible PC de Fabrice, celui de Eric, la photocopieuse, l'eMac de Erwan que j'ai déplacé, l'eMac de Caroline et enfin le compatible IBM PC 1. L'autre est caché sous un bureau, et celui de Jean-François qui arrive plus tard partagera le cable cat5 de l'eMac Erwan. On arrive assez rapidement à mettre en place les partages Samba, et à partager la connexion Internet du PC1 grace à WinRoute (non enregistré). En parrallèle, l'équipe du Festival continue à déménager et utiliser les postes tant bien que mal, que d'animation ! Par contre la photocopieuse nous pose énormément de soucis jusqu'à la soiré. Fabrice finit par réussir à la faire reconnaître par le gestionnaire d'impression de son XP Pro, mais ensuite c'est le bac A3 qui n'est pas reconnu, puis des bourrages... samedi 23 : il faut que j'explique le fonctionnement des lecteurs réseau aux rédacteurs, puis je fonce voir Leyla Zana en cours. Mais c'est en début d'après-midi que j'aurais mon plus grand choc de cette édition avec Rabbit Proof Fence de Philipp Noyce (voir article) :'-( . J'enchaîne ensuite avec Un Ticket Pour Jérusalem. Je trouve l'inauguration assez banale, malgrès la présence de la maire de Derik avec sa jolie traductrice, et celui de la capitale du Kurdistan, elle est suivie d'une projection identique à celle du matin : Le dessous des cartes + Leyla Zana. J'y vais pour voir l'émission de Jean-Christophe Victor et le début de Leyla. Pour se remonter le moral, je vais voir Vive la mariée... et la libération du Kurdistan. dimanche 17 : Comme chaque année, il n'y a plus de toner dans la photocopieuse. Voyage En Afghanistan, très interressant :-) . In An Out Belfast :-( Ca me fait penser à BELFAST CHILD des Simple Minds, mais c'est affreusement mal fait :-( . lundi 18 : Quand Le Chant S'En Va-t-En Guerre passe, on l'a vu pendant l'anné en présence de la magnifique Sybel Ceylan. Mais cette fois, la chanteuse est présente ! Baraque Blues de Brigitte Chevet : les baraques de Brest, chose que j'ignorais. Voyage en Gallésie : des personnes parlant le Gallo témoignent :-) Un Autre Jour Sur La Plage, dont la projection est faite par mon père. Douche Froide, Horizontalement, La Bouée, Mon Papa À Moi, Nue Comme Un Verre, Quand Je Serais P'Tit : courts-métrages forts amusants :-))) Ensuite, je dine à coté de l'actrice enfant qui apparaît à la fin de ce dernier. Le soir, Francis Zégut dit que THE POWER OF LOVE était n1 en 1985. Mardi 19 : Je Reviens D'Un Pays Qui N'Existe Pas : zut :-(, je l'avais déjà vu lors d'une précèdente édition. Des Épines Dans Le Cur : Eren Keskin : une avocate essaie de défendre les femmes Kurdes victimes des viols turques et rejetées par leur famille :'-( Keep Shooting : documentaire sur le tournage de Ticket To Jerusalem, ça donne une dimension supérieure au film (les militaires ne jouent pas !). Séance intermittents du spectacle : très bon reportage, émouvant, suivi d'un débat. Je trouve que ça dépasse même le cadre de ce statut, que ça amène à remettre en question la reconnaissance de tous les travails à fort investissement personnel. The Wind Will Comb Your Tresses + Le Tableau Noir en famille. Mercredi 20 : La Voix Du Kurdistan. Je rejoins ensuite maman, Elise, sa meilleure amie et Christine sur la place. On va voir Les Peshmergas + Un Temps Pour l'Ivresse Des Chevaux. Demokratia (déjà vu sur Arte) + Decibled + Territoires : trop lent et décousu. Vendredi 22 : Films d'animation Pierre Trudeau ( :-| Se termine par Bahador sous-titré anglais, que j'avais vu sans ce dernier au Festival de Brest et qui m'avait époustouflé.) Pour Une Poignée d'herbe :'-( Le Tracteur D'Orgueil. samedi 23 : réception en l'honne de Danielle MITTERRAND à la mairie, je ne m'attarde pas, ce n'est pas vraiment mon truc le blabla... :-| dimanche 24 : je débranche les ordinateurs des infographistes qui sont partis vendredi soir, remet l'eMac d'Erwan et son imprimante dans son bureau, et met le tout en réseau avec de nombreux partages. Mais le cable qui reliait les 2 eMac, curieusement, ne semble pas être croisé vu qu'il ne fonctionne pas sur le port série du hub. Lisa est surprise que l'on puisse mettre PC&Mac en réseau. Cela me vaut bien sûr des félicitations, mais Christine Motte, vu la chaleur, ne rève que d'aller à la plage. Je la retiens pour que l'on mette le compatible IBM PC caché en place, puis pour tester le vieux qui est dans un carton. Je propose d'en faire un routeur / serveur GNU/Linux. Je demande à l'attachée de presse ce qu'est devenu son Powerbook 5300, elle me dit qu'il est enterré, vu qu'elle a eu autant de frais dessus que le prix d'un Ibook. C'est bizarre, je sais exactement ce qu'elle veut dire... :'-( Je cherche justement un cable video interne Y pour la matrice active du mien, qui n'a pas encore été réellement utilisable... :-( samedi 24 janvier 2004 : journée pour la défense du Club. Hélas je ne peux voir que le dernier film, Smoothie, travaillant auparavant. On suit Maurice Culaz qui est adulpar nombre de musiciens noirs (Etta James, Nina Simone, que des pointures...). Liz McComb vient me jouer I'M IN THE MOOD chez lui :-)

dimanche 2 mars 2003 : Dona Flore et ses deux maris.
Climat : on nous cache tout on nous dit rien. Dominique Voynet y reconnaît la pression subie par les lobbies et le quai d'Orsay concernant le nucléaire. Les incertitudes concernant l'effet de serre sont colossales, mais il est insupportable de voir les US utiliser celle-ci pour ne rien faire.


Le dernier jour, ça discute fort autour des différences entre Katakana, Hiragana et Kanji.

18eme festival de Brest 

samedi 8 novembre 2003
J'y vais en vélo+train, et commence par "Ces animaux qui bougent" au Mac Orlan : L'Éléphant et l'escargot de CHRISTA MOESKER, concert pour une tarte aux carottes de HEIKI ERNITS & JANNO POLDMA, FLATWORLD de DANIEL GREAVES, Le chien qui était un chat à l'intérieur de SIRI MELCHIOR, NOSFERATU TANGO de ZOLTAN HORVATH et La cigogne de KLAUS MORSCHHEUSER. C'est la première de cette année, les bénévoles sont fébriles. Ensuite, direction la FNAC dans laquelle Gérald Hustache-Matthieu re-montre son film La Chatte Andalouse. MORE THAN THIS de Peter Gabriel passe, je me précipite vers l'écran plat montrant la vidéo du GUT. J'approuve entièrement la position de Gérald sur la problématique des intermittents du spectacle : "l'argent est une chose, mais ça n'est pas le principal. Le plus important, c'est l'émotion, le rêve". J'achète des minidiscs pour la Saga Bob Dylan, je regarde le PowerMac G5. Lorsque je sors, il fait nuit, ça sent la soirée d'automne, les gens vont et viennent des magasins éclairés, ça me rappelle quand j'étais enfant et que cette ambiance me faisait réver (` l'époque il n'y avait pas la FNAC, mais C&A :-( , McDo :-( , flunch :-( , TANDY :-) ...).
lundi 10
"Demain je fais du cinéma" : LIGNE DE VIE de SERGE AVEDIKIAN (magnifique évocation des camps nazis, ça me rappelle MAUS), LE MARIAGE EN PAPIER de STÉPHIE DUVIVIER (magnifique CÉCILE DE FRANCE), POULET COCOTTE de MARTIAL VALLANCHON ET VINCENT SOLIGNAC (excellent), CLUTCH de CAROL STEVENS (pas tout compris). Ensuite, je remonte chez Magalie voir ce qu'il y a à manger (et oui, je dors chez elle). Je trouve absolument magique de vivre dans cette ville bourrée de monde, de magasins, d'artisans, de transports collectifs... Conformément à ce à quoi je m'attendais, il n'y a pas grand chose. Je file à la Biocoop qui est à quelques centaines de mètres, ça me rappelle notre dernier séjour familial à Paris (bon d'accord, il manque l'ambiance caractéristique du métro, mais bon). Et qui est-ce que je vois en sortir ? Éric, son petit-ami, qui vient diner avec nous ! Elle a bien de la chance d'avoir 2 cuisiniers à domicile, pendant qu'elle est à la FAC ! Ensuite, "IL OU ELLE" : LE BAISER de PASCALE FERRAN, LES VEUVES DE QUINZE ANS de JEAN ROUCH (j'y apprends que l'attitude futile des jeunes était déjà la règle), FAIM D'AIMER d'ORAZIO MASSARO (magnifique histoire d'amour), LES MAINS. Hélas les rues sont envahies de gens bourrés, de voitures tentant des records de vitesses sur les rues pietonnes :'-( Je me crois dans le 1985 de Retour Vers Le Futur 2.
mardi 11
Ça fait comme à Paris de se réveiller dans une grande ville (d'ailleurs, au niveau de l'assechement des cheveux aussi)... Brest est pourtant rapidement déprimante sous le ciel gris. "DES ROIS QUI VOULAIENT PLUS QU'UNE COURONNE" : ARTHUR de GUIONNE LEROY (très joli, dommage qu'il soit un peu idiot et fasse preuve de violence déplacé), LES SORCIÈRES de ELISABETH HOBBS, LE ROI QUI VOULAIT PLUS QU'UNE COURONNE de RANDALL MEYERS ET ANITA KILLI. Une thématique typiquement Douarneniste pour "ICI OU LÀ" : L'homme de nulle part de HOHANNES STJÄRNE NILSSON (hilarant, mais pas compris le pourquoi), L'ARPENTEUR de SARAH PETIT ET MICHEL KLEIN, BETWEEN THE WARS de EMILY WOOF, MUNO de BOULI LANNERS, INTOLÉRANCE de PHIL MULLOY. Un camarade de Magalie est chez elle à travailler. Il n'a pas l'air franchement interressant.
Un petit tour à la nuit des télés associatives me permet de voir un passionnant decorticage des mensonges de chirac :'-( face à d'arvor :-( , et devant des millions de téléspectateurs, sans que ce dernier ne réplique quoi que ce soit. Dommage que le son était à la limite du compréhensible. Un formidable court métrage sur les intermittents du spectacle :chaque tâche n'est progressivement plus effectuée, jusqu'à ce que le film disparaisse.
Traces de Futur de Marie Hélia : Le choc ! Voir le Douarnenez (enfin, Terre de l'Île, Couetteville, Davidbourg, bourgcoquet) contemporain sur grand écran :'-) et une analyse très juste des problèmes et des espoirs. Les rêves des habitants (tiens, ça me rappelle un réseau d'associations de quartier) font presque tous référence à un retour des relations humaines, du respect de la nature. Certains parlent de sortie du nucléaire, d'anarchisme... :'-)
"Humour" : DIES IRAE de ALEXANDRE ASTIER (une comédie hillarante sans prétention), DOLORES de PHIL SFEZZYWAN, BLOODY CHRISTMAS de MICHEL LERAY (ça fait plutôt peur que rire, ça me rappelle les premiers courts que j'ai vu enfant, voir en haut), PACOTILLE (pour ceux qui cherchent une cruche, en voilà une !), JE SUIS LUNE de BRUNO ROMY (diffusé par erreur, nul et idiot)
mercredi 12
Leçon de cinéma Bunuel par J. Douchet à la FAC autour du "Chien Andalou". Une fille habillée en hippie passe. Le temps de faire un signe à Magalie qui est à la BU, elle se renseigne à l'accueil, je la suis, tablant sur la forte probabilité qu'elle aille à la conférence. Effectivement, c'est le cas, il y a plein d'étudiants qui toussent et qui, pour certains, s'écrivent des mots ou discutent dans les rangs. J'avais oublié que j'étais passé par là... Le vision purement anthropologique de Bunuel ne correspond pas à ma vision de l'art. Je quitte l'amphi pour aller à "Gauche ou droite" au grand théâtre. Et là, quelle surprise de retrouver la jolie hippie exactement en face de moi en rentrant dans la salle :-) Décidément, que de points communs... CINQ DOIGTS POUR EL PUEBLO de BRUCE KREBS, LE GRAND SOIR de STÉPHANE BRISSET (un mec de 16 ans le 10 mai 1981 roulant en Peugeot 103 et écoutant The Cure dans sa chambre pour fuir ses parents, une fille qui croit au grand soir... Ça me rappelle certaines choses :-) Digne d'antologie : "S'il est élu, il va nationaliser les pharmacies !" Dommage que ce père de famille aisé se soit trompé, ça aurait été le rêve), LA SIXIÈME FACE DU PENTAGONE de CHRIS MARKER/FRANÇOIS REICHENBACH (incroyable, le film de la manifestation "Action Directe" contre le Pentagone en 1967, je ne savais pas qu'un tel document existait, et pourquoi ont-ils décidé de le diffuser dans ce festival ? :'-) ), TOUS À LA MANIF de LAURENT CANTET. La belle hippie sort alors du cinéma après avoir consulté le catalogue. Lorsque CORPS À CORPS de NICOLAS DUCHÊNE et BRUNO REILAND commence, je comprends que nous avons décidement une sensibilité commune. Partagé entre l'envie de la rejoindre et celle de me forcer à ne pas faire preuve de fermeture d'esprit, je reste un peu. Mais quand le taureau commence à saigner de partout, je trouve la force de trouver mes affaires et me lever dans le noir (c'était ça ou hurler avant de vomir). Hélas je ne la retrouve pas à l'extérieur.
"La décennie prodigieuse" a du retard, je discute avec Magalie Letty, qui se plaint du manque de spectateurs sur la thématique espagnole, et me conseille les films de Javier Rebollo, que je n'avais pas prévu d'aller voir. HUNTZA (LA HIERDA) de ANTONIO CONESA, VIS À VIS de ANTONIO CANO, ENTREVÌAS de JUAN VICENTE CÒRDOBA (des jeunes forts sympathiques, dont une fille canon, près d'une gare Madrilene, dans laquelle on voit un TGV Alsthom passer, même en décoration espagnole, il est unique et un obsédé plus vrai que nature), BANCOS de ALBERTO RODRIGUEZ ET SANTIAGO AMADEO, ANIMAL. Dommage que la mécanique du matériel de projection scintille.
Compétition 9 : WERNER de RÉMI BÉNICHOU (sublime), MELLEM OS de LAURITS MUNCH-PETERSEN (sympatique, la fille qui invite est absolument à tomber, et sa cuisine est immense, j'aimerais bien avoir autant de place à disposition pour cuisiner), SPIN de CATH LE COUTEUR, KONTROLER de PETER VOGT (je ne suis pas d'accord avec la personne du Version Ouest qui traite le personnage d'inhumain, je trouve son comportement intègre et juste), REDD BARNA de TERJE RANGNES. Après ces deux intenses journées, je n'ai qu'une envie : dormir ! Je ressens encore de l'ivresse quand j'y repense, ne sachant plus ou je suis et avec qui.
jeudi 13
Le matin, je vais à une initiation au programme libre SPIP programmée depuis longtemps, et je rentre à Landerneau dans la foulé pour renouveler mes réserves d'habits et de nourriture et commencer l'écriture de ce compte rendu (vive les importantes fréquences, bien qu'encore insuffisantes, des Landerneau/Brest ! ). Je rempile avec la "Compétition 6" :FRIN de SIGMUND STEINER, DREMANO OKO de VLADIMIR PERISIC, FREEDUB 1 de STÉPHANE ELMADJIAN (à part la maxime "L'animal est un homme doué de raison", j'approuve le discours et l'attitude risqués. Etonnament, il a le droit une ovation. ANTYCHRYST de ADAM GUZINSKI (jeunesse dépravée) et DORTOKA UHARTEA de MARU SOLORES (pas compris grand chose)
"Javier Rebollo, un auteur" : ¡HOLA, DESCONOCIDO! (adorable petite espagnole et monsieur qui prend l'autorail à longueur de temps duquel il a une vue sublime), EL EQUIPAJE ABIERTO, EN CAMAS SEPARADAS (quel homme cruel). Ensuite on peut poser quelques questions à Javier, certaines le font en espagnol. Je lui demande pourquoi l'omniprésence du voyage, des déplacements dans ses films. Le soir, je trouve une camarade trop maquillée avec Magalie. Elle me fait à moitié de l'oeil. Je m'endort sur ma lecture.
vendredi 14
Voila, entre les courses et la préparation du repas, je suis à la bourre pour aller voir Juan Vicente Cordoba, qui donne une conférence à l'Ecole Sup d'Art (anciens beaux-arts, il m'a fallu un bout de temps la veille pour le découvrir). Du coup je prends le bus, et le temps de trouver l'entré (aucune indication, en plus il n'est pas facile de distinguer l'école du musée, je suis Magalie Letty qui vient de se renseigner). En plus, l'heure de départ a été avancée d'une demi-heure. Quand on entre dans la salle de classe portant pompeusement le nom d'amphi, ENTREVÌas est en cours. Ça ne sera que la troisième fois que je le vois en 9 jours (ce qui fait une tous les 3 jours, moyenne respectable)... Il parle un peu du cinoche espagnol, m'enfin c'est moins passionnant que la beauté des étudiantes en arts qui grouillent de partout. "Estran" : COMPTES POUR ENFANTS de GAËL NAIZET, UN TRAIN PEUT EN CACHER UN AUTRE de KRISTEN PETITHORY, CHUTE LIBRE de FRANÇOIS CHRÉTIEN (il faudrait le diffuser dans les écoles), AU FOND, SUR LE PARAPET DES PONTS de CHRISTOPHE GORET, TERESA (un exemple de plus de connerie maternelle bouzillant une vie). J'aperçois la hippie en sortant. Grr... Arriverais-je à l'aborder un jour ? Magalie s'en va au mariage du frère d'Eric. Chic, je vais pouvoir dormir dans son lit en re-lisant Betelgeuse de Leo au lieu de l'inconfortable matelas. Dans les salles, les jeunes commencent à délirer de plus en plus sur la bande annonce du Festival, criant les paroles et autres commentaires, faisant "aïe" à la fin... Quelle satisfaction pour les artistes et les organisateurs j'imagine  ! "Compétition 5" :LA FIANCÉE de NATHALIE NAJEM, THE WATER FIGHT, HISTOIRE NATURELLE de LAURENT PERREAU (une histoire follement romantique dans ce cher jardin des plantes de Paris :'-) &CCedil;a me rappelle celle que j'ai vécue avec Lisa Maze), JOHN OG MIA de CHRISTIAN BJARKE DYEKJAER (normallement le A et le E sont collés, mais je ne connais pas le code HTML pour le faire), ALICIA RETRATADA de PABLO GARCIÌA.wbr />"Films de genre" : DAS VERRÄTERISCHE HERZ de MARC MALZE, PHIL&BETH de MARCUS C.HAMBSCH (plein de trains dans un monde coloré futuriste, mais inhumain, je me demande ce qui met la femme sur la bonne voie, l'heure peut-être ?), EXTN 21 de LIZZIE OXBY (plutôt ardu, j'avais été attiré par son coté Cosmos 1999), DEADLINE de MASSIMO COGLITORE (comme le dit un auteur de VO, ça ferait un excellent spot pour la prévention routière), THE HONOURABLE SCAFFOLDER de BRENDAN MULDONNEY.
samedi 15
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"C'est des vraies histoires" :surprise, une classe présente les films qu'elle a fait avec sa prof de français. Ça n'est pas merveilleusement bien joué, mais c'est déjà très bien. FLY de CANDIDA SCOTT KNIGHT, LA MÈCHE de DANIEL CANTY, L'OISEAU de DAMIEN DORSAZ, HING SEES de RHIO UNT, UN ENFANT SANS TÊTE de MALIKA SACI ET OLIVIER HÉMON (effectivement, il est grave)
"Cocotte minute" : J'ATTENDRAI LE SUIVANT (que c'est cruel :-o ), TOPEKA, ONE SMALL LEAP, LE COLLIER de MICHEL MONIOT (pas compris la fin), LOVEGAME de GAUTE HESTHAGEN (bien vu :-) ), ÉCLATS D'ORPHÉE de PATRICK BOKANOWSKI (je ne suis pas rentré dedans), MEHR LICHT de DIETRICH BRÜGGERMANN, LES NATTES ENCHANTÉES de CHARLES GUERINI (ne comprenant rien, je me suis concentré sur le très complexe jeu de batterie), AND THE RED MAN WENT GREEN de RUTH MEEHAN, MÉPRISE de ÉRIC LE ROUX, STAGNATE de MIRANDA BOWEN, CES ALÉAS-LÀ de EMMANUEL BROUSSOULOUX, THE MOST BEAUTIFUL MAN IN THE WORLD de ALICIA DUFFY (pas compris la fin), ROADKILL de JEROEN ANNOKKÉE (décidement, les réalisateurs de courts devraient être mis à contribution par les publicitaires de la prévention routière), DANGEL de PHIL TRAILL (même un adulte peut faire de très grosse bétises... même si ça ne tient pas debout). J'entrevois la hippie avec des copines au rez-de chaussée du Quartz
La compétition 4 est pleine, je vais acheter une carte postale pour mamie Yvette et l'écris au bar. Je parle avec Mr Lecoursonnais qui a perdu Mr Marziale. "Remise des prix", avec lancer d'oranges : je n'approuve pas tellement les choix, comme d'habitude... Le karaoké sur la bande annonce atteint son sommet. Diffusion du magnifique film réalisé par les jeunes européens sur la pollution maritime. "Qui as tué Bambi ? de GILLES MARCHAND (long métrage de clotûre, avec l'actrice qui m'avait ouvert la semaine, Sophie Quinton. C'est typiquement le genre de film qui gagne à Cannes et que je n'aime pas. On sait dés le début qui est le méchant et quel est son problème, et l'hérhoïne se laisse faire sans réagir suffisemment ni de façon appropriée)
dimanche 16
Films primés : Revolucion de Martin Rosete, Le pays des ours de Jean-Baptiste Léonetti (plut&ocric;t tordu), Anolit de Stefan Faldbekken, Terminal de Aramalo Altzoi (pas bien compris la chute), FAçADE, je suis dégouté, ils n'ont pas passé Torzija de Stefan Arsenijevic et Love me or leave me alone de Duane Hopkins, et en plus, la SNCF a supprimé le train de 23h... et voilou, c'est la fin, on se fait canarder d'oranges, et la reprise va être dure :-( J'ai même oublié que j'avais une voiture !
Les Années Tony Blair : Bien que mon manque de culture en politique anglaise m'ai empéché de tout comprendre, j'ai vraiment été passionné et révolté par les faits dénoncés, qui ne sont sans doute pas loin de ceux qui ont eu lieu au sein du gouvernement jospin et de tant d'autres...
Thema énergies renouvelables juillet 2004 : avec l'importante collaboration de ZDF, c'est hélas moins long qu'avec l'ancienne formule.
  1. Énergies propres : l'utopie concrète : absolument génial, prouve bien que c'est possible, une des personnes dit qu'il est vraiment ridicule d'utiliser des energies fossiles chez soi alors que l'on a tout à disposition sur son toit ou dans sonjardin.
  2. Energie made in China : un peu endormant, mais heureusement les quelques extraits de Ovo qui passent en musique de fond me reveillent, ainsi que le train magnétique japonais.

27éme Festival

Il y a plein de monde à la gare de Landerneau et sur la route. Le beau temps vient d'arriver, alors que j'ai chargé la voiture et rendu Ca&ieml;na sous des trombes d'eau il y a quelques minutes. Ça faisait 7 mois que je n'avais pas pris Chateaulin-Douarnenez, que de souvenirs me reviennent (les premières fois, quand je venais d'emménager à Landerneau... Par contre le bitume est enfin refait !) Que les éoliennes et les paysages sont beaux (pendant que Caroline Troin est interrogé sur Breizh Izel, la baie de Douarnenez est sublime sous ce beau temps ! C'est quand même autre chose que Brest, n'est-ce pas Tanja ? Le cirque gruss est ici, il était à Landerneau il y a 2 jours ! La rénion des bénévoles aux entrées (pas de Kezako cette année) me rappelle mes impressions de ma première fois il y a 5 ans. Mais maintenant, je connais tout, je suis déjà un habitué ! Je rejoins ensuite le reste de la famille sortant du troisième volet sur le Blues au Club.
Mardi 17 : Les fous du roi, Remember Marvin Gaye : le son affreux ne permet pas de profiter de ces deux documentaires, alors que je voulais voir le deuxième depuis que je l'avais raté il y a presque 2 ans au Festival de Brest.
Les p'tits belges : SORTIE DE BAIN (hélas je ne le voie pas car retenu aux entrées), FRAGILE (excellent, mais je pense encore trop à Tanja, je ne suis pas dans un état suffisamment insousciant pour bien profiter), BAYAN BANA BAK BAYAN, 6 HAIKU, BZZ (heureusement, le massacreur de mouches est puni à la fin, j'ai eu peur...), LA DULCINEE DU TOBOSO (cruel), LE PETIT THÉÂTRE MÉCANIQUE (mortel !), MARIE, LA TRAVIATA
A l'inauguration, après une introduction musicale surprenante par Fanchon Daemers, les discours de Monique Prevost, Pierre Maille, Christian Guyonvarc'h et Caroline (qui fait venir René Vautier, que j'avais déjà aperçu l'après-midi, sur scène, pour lui rendre hommage, puis Lydia Buyens, venue malgrès la mort récente de son mari Frans) sont forts.
Mercredi 18 : La Maison Des Fous : exceptionnel. Hélas, la scandaleuse absence de transports en commun nous fait nous ramasser une monumentale saucée sur le chemin du retour.
Jeudi 19 : Une république devenue folle : Rwanda :comme je m'en doutais, Olivier est là. On reste discuter après, nottamment de protection animale, puis il prend les rondis qui sont tombés avec la tempète de cette nuit.
Les triplettes de Belleville : Je m'endors pendant la course-poursuite, qui n'est pourtant pas sans rappeller celle des 101 dalmatiens qui m'avait fait mourir de rire enfant.
9 court-métrages Bretagne 2004 : des gens du public sont surpris lorsque je dis qu'il faut attendre la fin de la séance précédente, je leur dis qu'il y a des séances en continu dans les trois salles de projection de 11 h à 23 h. PÛR FANTÔME, ARVO, CHEVALIERS The rythm of the knights , TA MORT EST MA VIE (bizarre, j'ai l'impression d'avoir déjà vu la fin), Une partie de pétanque, TEMPS VARIABLE, QUAND LES BAZUS S'AMUSENT, VALSE-HÉSITATION, Misère des crieurs de Cornouaille
Gestes du repas + Les amis du plaisir + Quand j'étais Belge (hélas en VHS, manque un peu de cartes et de respirations). Lorsque je sors, Mr Lecoursonnais crie «Encore toi, mais tu es l'homme incontournable !»
La mémoire du tueur
Vendredi 20 : Demo : Les coulisses de l'Animation : la réalisation d'un court-métrage d'animation devant nos yeux, puis Caméra Enfants Admis qui en est le prolongement, puisque y est fait référence à la faculté des enfants à avoir compris les manipulations, et nous voyions les réalisations de certains d'entre eux !
Buongiorno notte : beaucoup de longueurs, et dans la voiture, Magalie dit qu'elle n'a mangé qu'une saucisse au travail, alors qu'elle est censée être végetarienne ! Je la gronde sérieusement, mais elle reste persuadée d'avoir raison. N'empèche que je me pose de sériseuses questions sur ses motivations, car si c'est pour les animaux, elle ne devrait être dégoutée !
Samedi 21 : enfin du beau temps, comme c'est agréable pour descendre à vélo ! 9 films d'animation Raoul Servais : CHROMOPHOBIA (un peu comme YELLOW SUBMARINE, d'ailleurs c'est de la même époque), SIRÈNE, GOLDFRAME (en anglais uniquement, pas compris), TO SPEAK OR NOT TO SPEAK, OPÉRATION X-70 (en anglais aussi, pas tout compris), PEGASUS, HARPYA (quelle horreur !), PAPILLONS DE NUIT
Rêves d'habitants : on m'y aperçoit, que de souvenirs d'enfance qui remontent ! Avec Mak29.
Beneath The Clouds : absolument magnifique, bien qu'un peu prévisible me rappelle les premiers films que j'ai vu au festival enfant. On va ensuite manger une crè et de délicieux biscuits bio V sur la place avec Brigitte Levrel. L'ambiance est un peu mouvementée, ce que je vérifierais quelques instants plus tard en faisant les entrées du Club. Plein de personnes réussissent à rentrer sans ticket, avec des bouteilles, sans compter que le réalisateur lui-même est dans un sacré état. Il faut absolument être trois pour les séances du samedi soir, et que les personnes pouvant rentrer sans payer soient tous munies du justificatif nécessaire.
De Witte Van Sichem
Vodka Lemon (magnifique, avec Sybel Ceylan dans les crédits)
Lundi 23 : je me rends compte, en allant voir les expositions, que le Village des associations est déjà terminé et que je n'y suis même pas allé.
Carte blanche au cinéma Le Nova : J'ARRIVE, JE PRENDS LE BUS, L'AUTOBUS, S8OFPLEINOPENAIR01, PRIVÉ, LES FÈCES DE L'ARCHITECTE (excellent, il faudrait faire ça, ça défoule), ROOKGORIJN BOVEN BRUSSEL
DAENS (après m'être pris une sacrée saucée à vélo, mais je ne suis pas le seul ! de quoi ne plus croire en l'humanité, être convaincu que nous ne sommes pas en démocratie et révolté par la religion, le capitalisme et devenir communiste si on ne l'est pas déjà).
Mardi 24 : La dernière journée est aussi la plus forte. Elle commence tôt, par la conférence Tchétchénie, agir, réagir ?. La délégation tchétchène comprend l'acteur de La maison des fous. Caroline propose qu'au lieu de donner les chiffres de fréquentation du Festival ce soir, on se regroupe autour d'une banderole. Cette dernière sera confectionnée par Olivier et maman l'après-midi, avec qui je finis mon déjeuner entamé avec Magalie (avec qui j'ai regardé Le dessous des cartes) et Jean-François quelques minutes plus tôt. Au débat, moi et Magalie nous retrouvons encerclés des Tchétchènes, auprès desquels j'étais quelques instants plus tôt tenant la banderole ! Je constate qu'un certain nombre d'élus ont miraculeusement fait leur apparition à cette occasion... Le rêve, depuis le temps que je suis sensibilisé à leur situation... Le débat est en fait principalement constitué de la projection d'un petit recueil d'images concernant le massacre d'un village fait par Mylène Sauloy, que nous cotoyons également depuis le début de la journée. Toute la salle est soufflée, une dame tchétchène juste à coté de nous fond en larmes, reconnaissant une des personnes sur les images. Ensuite tout le monde se sépare, Olivier nous donne sa carte, Jean-Louis, ...
Fait d'hiver

antenne de CFM le 22 Octobre 2020 sont à écouter absolument, et si possible à diffuser autour de soi, même si je ne suis pas forcément d'accord avec ses propos sur la drogue et que ça ne va pas aider à résoudre le problème de saturation du festival de cinéma minoritaire de Douarnenez !
  • Les raisons pour lesquelles elle dit ne pas être féministes sont pour moi un bout de définition de l'anti-sexisme et donne tort aux propos de Steve dans la planche 7B du septième album de la saga de Leo "les mondes d'Aldebaran" ;
  • Le municipalisme est le vrai anarco-communisme en fait !
  • Rappelle qu'il est scandaleux que tant de propriétaires d'oeuvres préfèrent les laisser dormir que de permettre étres consultées.
  • Manneken Pis : c'est la très jolie actrice de Daens, ANTJE DE BOECK... Je me trouve pas mal de points communs avec le héros, à part qu'il passe ses journées à cuisiner des cadavres d'animaux... Et j'espère ne pas connaître le même épilogue, fort glauque... Ce qui n'est pas forcément très bien barré, la fin de la semaine ne m'apportera pas tellement ce que j'espérais...

    Festival du film court de Brest 19

    samedi 6
    J'ai l'impression d'être l'année dernière ! Aah, l'ambiance prometteuse de début de festival !
    Maison Pour Tueur
    Sans toi de LIRIA BÉGÉJA
    Ces jours heureux de ÉRIC TOLEDANO ET OLIVIER NAKACHE
    L'inventaire fantôme de FRANCK DION
    C'était pas la guerre de ALEXANDRINE BRISSON
    Tous les i de Paris s'illuminent de GUILLAUME CASSET
    L'aîné de mes soucis de CARINE TARDIEU (fin sympathique)
    Le château des autres de PIERRE-LUC GRANJON
    Bonhommes de CECILIA MARREIROS MARUM (jolis dessins mais il est consternant de voir comme un gamin peut ignorer la vie pour défendre un objet futile)
    La montagne aux bijoux de ABDOLLAH ALIMORAD (la fin semble avoir été baclée, elle est ridicule et sa morale est plutôt discutable)
    C'est l'histoire d'un belge de RODRIGO LITORRIAGA (décidément, la Belgique ! , bravo au grand frère)
    Lucia de FELIX GÖNNERT
    Bookashky de MIKAIL ALDASHIN (un dessin animé anti-spéciste :-) )
    lundi 8 novembre 2004 :
    Reci, reci, reci de Michaela Pavlatová :épatant !
    Meteorològ de Viktor Kubal
    Diskjockey de Jíri Barta : dommage que l'on entende pas le disque ABBEY ROAD
    Inspirace de Karel Zeman
    Houslový Koncert de Pavel Koutsky
    Milenci bez siat de Katarína Urbanová
    Ked nie, tak nie de Vladimir Král
    Ruka de Jiri Trnka : symbolise la dictature ?
    Romance z temnot de Bretislav Pojar
    Pád de Aurel Klimt
    mardi 8
    Lullaby / The Cure de TIM POPE : sans comprendre les paroles, c'est plutôt obscur.
    Bachelorette / Björk de MICHEL GONDRY : idem, mais quel choc, encore une fois, qu'est-ce qu'elle est belle et m'évoque L... !
    Da Funk / Daft Punk de SPIKE JONZE : décidément, les souvenirs de 1997... :-(
    Ashes to Ashes / David Bowie de DAVID MALLET : là encore, rien compris.
    Take on me / A-ha de STEVE BARRON : oh là là ! Les années 1980 états-uniennes colorées !
    Libertine / Mylène Farmer de LAURENT BOUTONNAT : pas tout compris, d'ailleurs l'intérêt semble limité, mais ce ne sont pas les tribulations des pauvres starlettes actuelles qui feront concurrence à une telle provocation, presque un film érotique !
    Thriller / Michael Jackson de JOHN LANDIS :apparemment celui que tous les jeunes attendaient. Pas moi, le connaissant par coeur.
    V Kocke de Michal Struss
    Staccato de Martin Sulik
    Plávanié de Martin Repka
    Dnes mám prvé randevú de Boris Sima
    Sen predstava fantázia Bendy Kristovej de Robert Sveda
    Konina de Mário Homolka : depuis le temps que je dis que les chevaux de course sont maltraités, j'en ai enfin la preuve. La scène finale est insoutenable, montrant que l'humain contrôle les moindres faits et gestes des chevaux, jusqu'aux plus intimes.
    Il me semble aussi avoir vu un film dans lequel un mec massacre des scarabées avec des clous en écoutant la radio française qu'il ne comprend pas.
    , mais pas moyen d'en retrouver le titre.
    mercredi 10
    Komaneko de TSUNEO GODA : adorable, dommage qu'il massacre des insectes
    Les voltigeurs de ISABELLE FAVEZ
    Contes en terre : Minio et Sandra au zoo  de KOLOMAN LESSO : comme j'aimerais avoir le talent de ce modéliste ! Hélas l'action est très confuse.
    Circuit Marine de ISABELLE FAVEZ ce massacrage d'animaux n'est pas du tout amusant.
    Porgand de PÄRTEL TALL
    Pantoffelhelden de SUSANNE SEIDEL
    Jan Svankmajer :
    Moznosty dialogu
    Jaberwocky : rien compris
    Tma, svelto, tma : pourquoi la vision d'un pénis fait-elle toujours rire les filles ? Vu la jeunesse du public, principalement constitué de lycéens, je ne suis pas sûr que beaucoup aient compris le pourquoi du lancer de seau d'eau, il m'a d'ailleurs, moi même, fallu quelques instants.
    Rencontre avec Stéphane Elmadjian et René Vautier : génial ! Le nouveau film de René, T3 le petit phoque de Cancale est réalisé un peu maladroitement par des enfants de sixième. Mais René montre qu'il n'a rien perdu de sa verve pour défendre l'adorable phoque, et la diffusion du film, quitte à encourager les gamins à entrer en rebellion. La censure existe encore, mais elle utilise désormais l'excuse économique (c'est ce que je ressens depuis bien longtemps, et c'est aussi illusté par Le remord, qui met en scène un jeune René Vautier !). Et les problèmes de licences et de droits sont les mêmes que dans l'informatique...
    Projection des vidéos des étudiants d'écoles d'arts. Elles sont à la hauteur de la réputation de ces établissements, trop zarbs. Aurais mieux fait d'aller voir FAMU.
    jeudi 11
    Je retrouve Stéphane Almadjian, cette fois sur invitation du Festival Longueur d'ondes, pour parler de Je m'appelle.
    Vendredi 12
    Obras de HENDRICK DUSOLLIER
    Le fils du caméléon de RONAN LE PAGE
    L'origine du monde de ÉRICK MALABRY
    Egzistencija de Giedré Beinorïté
    Il y a quatre Apple Macintosh en accès libre, dont deux PowerMac G5 époustouflants. Hélas on ne peut pas surfer vu qu'il n'y a pas de serveur DNS fourni par DHCP. Je règle rapidement le problème, grâce au fait qu'ils sont en admin (sans commentaire...), et vais participer au site des Echos, incomplet et peu fréquenté, mais dont j'approuve la plupart des commentaires.
    Rawal Recycle de MARC GIRALT
    Dans l'ombre de OLIVIER MASSET-DEPASSE :un peu de mal à comprendre la chronologie. En tout cas, c'est une illustration supplémentaire des méfaits de l'alcool.
    Chora de LORENZO ADORISIO
    Girls and Cars in a Colored New World de THOMAS WOSCHITZ
    Le loup de JÉRÉMIE LELOUP
    Les premières communions de JEAN-BAPTISTE DE LAUBIER : pas tout compris, vu qu'une grande partie des dialogues est incompréhensible car chuchotés et couverts par un hélicoptère.
    annaottoanna de CLEMENS PICHLER
    Blonde et Brune de CHRISTINE DORY : rien compris
    Guernica de Emir Kusturica : adorable gamin !
    Ropáci de Jan Svérák : ambiance des films de Spielberg de la fin des années 1970.
    Stace de Sasa Gedeon
    Tes de Václav Svankmajer : mais c'est que ça fout les jetons mine de rien !
    samedi 13
    Remise des prix : Dès que Jean-Luc Hees, toujours amateur de rock, ouvre la bouche, ce sont des tonnes de souvenirs qui remontent en une fraction de seconde...
    A Boire de MARION VERNOUX : voir trois personnes se saoûler pendant 90 minutes n'est pas bien passionnant... Surtout que dehors, c'est la même chose, dans les rues désertes, comme d'habitude, de Brest, cette ville morte en dehors des bars et des appartements. Je suis un peu déboussolé, je viens de passer une journée intense (voir mon histoire) !
    dimanche 16
    oh La La ! de CÉLINE NOVEL
    Diffusion de quelques films primés. Il se passe alors quelque chose de dingue, les jeunes excit parlent en même temps que la bande annonce de cette année, puis embrayent sur celle de l'année dernière :-)))
    FRENCH KISS d'Antonin Peretjako : une jolie actrice, un adorable chat, un Apple Macintosh et des militants, le tout à Paris. Tout pour me plaire, mais le scario, bien qu'amusant, est un peu léger
    CASHBACK de Sean Ellis : hilarant, mais les scènes érotiques avec des nanas imberbes en cinémascope, cassent un peu l'ambiance et réservent le film à un public très adulte.
    EN DEL AV MITT HJÂRTA de Johan Brisinger : un des rares films en cinémascope. Très beau, ceci pourrait difficilement se passer en france.
    GREEN OAKS de Ruxandra Zenide : révoltant, une preuve supplémentaire que les parents ne veulent des enfants (touchants et adorables, dans l'adversité dans le cas présent) que par égoïsme.
    MEINE ELTERN de Neele Leana Vollmar : bien que le scénario soit hyper prévisible dans ses moindres détails, c'est l'humour familial allemand que j'adore et qui me met de bonne humeur depuis des années.
    DAHUCAPRA RUPIDAHU de Thibault bérard, Vincent Gautier, Frédérique Gyuran
    E-motion capture de ALEX FEIL
    Jan Svankmajer : Byt
    Jídlo : en plus de la dénonciation de la faim et du gaspillage, n'y aurait-il pas une critique de carnivorisme ?
    • 2 décembre 2004 : Evidemment, je ne pouvais recevoir ma première télé qu'en cette date (commandé trois jours avant, motivé, entre autres, par la réception exceptionnelle de deux Telerama, qui espèrent toujours que je m'abonne) ... Et qu'elle est la première chose que je regarde ? Non, tout faux, pas Arte, mais Envoyé Spécial sur la filiére bio, puis sur tarik ramadan, dans lequel on voit beaucoup d'ordinateurs Apple :-) Puis un Piéces àConvictions sur les essais nucléaires. On ne se refait pas...
    • Samedi 4 décembre 2004 : point de cinéma ce soir, mais de la radio-théâtre, comme l'année derniè. Mais celle-ci est eclipsée par la performance de la première partie : un spectacle en QSound, fonctionnant parfaitement avec de simples (mais haut de gamme tout de même, senheiser) écouteurs stéréo. Surtout que l'organisation est moins bonne que la dernière fois, il n'y a pas de générique, un problème technique empêchant l'orchestre virtuel de démarrer avec le batteur et le bassiste, qui en plus ratent leur final. On entend aussi beaucoup les chuchotements et buits de feuilles, cela s'entendra t-il lors de la retransmission ? La date de cette dernière n'a d'ailleurs pas été donnée.
    • Lundi 6 décembre : avant de prendre mon premier déjeuner solitaire avec des baguettes, offertes la veille par Eric et Magalie qui reviennent du VietNam, j'installe le câble me permettant d'écouter la TV sur ma chaîne Hi-Fi donné par mon père, et teste le rendu avec les dessins animés de France 5. Le résultat est très décevant. Celle-ci n'emet pas en NICAM sur l'émetteur de Landerneau vers lequel pointe l'antenne de mon bâtiment, ce dont j'ai la confirmation en consultant le teletexte de la chaîne. Seuls les emetteurs principaux sont équipés. Au passage, j'obtiens une confirmation supplémentaire que le numérique est une arnaque : sans D2Mac, en Pal ou Secam, le NICAM propose bien deux canaux sonores, et le teletexte fonctionne très bien pour le sous-titrage. En plus, le son est vraiment mauvais, sans doute en raison des contraintes liées à la multidistribution du signal en collectivité, ce qui a tendance à sur-amplifier l'image également. Le soir, après avoir renoué avec le Journal de la culture (découvrant encore un nouvel habillage pour Arte, et que la qualité de l'image lui enlève un peu de son coté subversif. Mais le plaisir d'entendre et lire de l'Allemand est toujours là, que de souvenirs ! Moments de rêves anti-conformistes du soir), j'hésite entre le film de France 2 et La Vie rêvée des anges. Je penche finalement pour ce dernier, m'installant avec un bon velouté de pois cassés devant, pestant conte le son insupportable, malgrès l'activation du filtre hautes-fréquences de mon ampli, se rajoutant à l'atténuation permanente des aigus par potentiomètre (en raison du caractère agressif dans ce domaine de mes enceintes). Et j'aimerais tant que Lisa soit là pour partager avec moi un tel spectacle... Le lendemain, ma mère me dit qu'elle, ainsi que Eric et Magalie, ont hésité comme moi, et que ces derniers ont fait le même choix que moi !
    • Mercredi 8 décembre 2004 : après un après-midi de travail éprouvant, en cet anniversaire terrible de la mort de John, je regarde La Pianiste. Je manque de m'endormir, il n'est pas si captivant que ça, j'avais hésité à aller le voir lors de sa sortie, surtout que le son est toujours aussi horrible, et la fin est particuliérement machiste. Ensuite, Court-circuit !
      1. Desalinada. Là, j'ai vraiment commencé à tomber d'épuisement, surtout que KDE a commencé à me faire un truc bizarre, grandir sans fin jusqu'à saturation de la mémoire. Vivement que je change de distribution (et que je m'améliore en GNU)
    1. lundi 13 décembre 2004 : En cette journée d'un gris étonnamment intense, j'enrageais tellement d'être limité à ma minichaîne frôlant les 12 ans pour écouter So de Peter Gabriel et Debut de Björk tout en faisant de la résistance non-violente contre EDF, que, avant que commence Là-Bas Si J'Y Suis et son cortège de messages hilarants ou révoltés à propos d'un certain serge dassault qui a déblatéré des inepties issues de son cerveau meurtrier de vieillard sénile, au point qu'il ne sait même pas que la france est le deuxième pays le plus productif au monde gràce aux 35 heures, que je suis allé faire ma revue de presse àvélo traditionnelle. Les nouveaux horaires TER ne les font pas sortir de la pre-histoire, par contre bonne nouvelle, les élus brestois vont défendre le projet de tram fer jusqu'au bout (hélas, la date de réalisation est maintenant 2011, mais j'avais toujours trouvé 2007 irréaliste), et surtout, envisageraient une seconde ligne desservant la gare ! Après un film avec la magnifique Emmanuelle Béart soumise à un mari pathologiquement jaloux, et un Complément d'enquête sur la protection animale hélas spéciste, La Leçon de piano. Et re-jalousie masculine, de la part d'un colonialiste sans coeur... Je suis privés de certains des plus importants moments, lorsque la lecture du film plante. Un aperçu de la TNT... Pendant une longue coupure, je zappe sur M6, et comme par hasard, quelle surprise, c'est le clip de BIG TIME SENSUALITY ! Ça ne doit pourtant plus arriver très souvent. Dire que ça fait presque 11 ans que j'ai découvert la belle islandaise sur cette même chaîne, qui en faisait du matraquage... Puis rediffusion de Kontact sur Rineke Dijkstra, et une pub pour Le Dessous Des Cartes, me permettant de connaître le nouvel horaire :-) Je m'endors ensuite à coté du portrait de Björk
    2. Ghost In The Shell, amorçant une soiré sur la japananimation, avec un passionnant documentaire sur les merveilleux Miyazaki et Takahata, du studio Ghibli qui a eu beaucoup d'influence sur moi (sans parler de Thoei), via Le Tombeau des lucioles, Astro Boy, Le Royaume des chats. Je découvre ensuite Jin-Roh, la brigade des loups, qui me scotche et que je re-regarderais lors des deux diffusions suivantes. Surtout qu'en VO, les voix japonaises, c'est quelque chose ! Le reveil sera difficile le lendemain... A cette époque passe aussi une série sur la BD, dont un sur les mangas
    3. Jeudi 6 janvier 2005 : Le lauréat : Enfin je découvre ce film mythique  dont le 45-tours de la BO a bercé mon enfance! Très bizarre, je pense qu'il a mal vieilli, des moments un peu ennuyeux, mais une fin hilarante.
    4. Semaine du 17 au 21 janvier 2005 : La série voyeuriste de la semaine est consacrée au Conservatoire de la pop. On y voit des jeunes qui ont une dévotion et un talent impressionnants (surtout le jeune batteur) pour la musique. Et leur recherche d'appartements et installation me rappellent bien des souvenirs... Interview de Theo Van Gogh : l'attrait de l'actrice n'empêche pas un certain ennui et exaspération devant un tel dialogue de sourd. France-Allemagne : des ondes parallèles : très émouvante, l'histoire de cette amitié qui, dans cette société guerrière, m'épate depuis toujours, et dont ARTE est l'un des meilleurs résultats ! Les enfants de la manette : un docu très moyen sur les dangers du jeu vidéo. Ça fait bizarre de voir Peter Molyneux. Plus de dix ans que j'ai découvert ses jeux... Qui étaient alors bien différents !
    5. Jeudi 31 mars 2005 : Peau d'Âne : Voici la preuve que même Arte passe d'insupportables navets ! Quelle gaspillage de rénover un film aussi ininterressant !
    6. Princess Bride le dimanche 3 avril 2005 : après que même Arte, à ma grande déception, ai participé à la pratique de la déprogrammation sauvage suite à la mort du pape, me privant de Karambolage, c'est un choc inattendu qui s'abat sur moi. Cela faisait de nombreuses années que je n'avais pas revu ce film qui a bercé mon enfance. Je l'ai découvert en classe de 6éme, grâce à l'opération Collège au cinéma, puis je l'ai fait découvrir à ma soeur dès que je l'ai repéré à la télévision. Mais cette fois, je remarque que la musique de Mark Knopfler et Guy Fletcher accompagne toutes les scènes bucoliques, dans ces paysages qui me faisaient penser à la Bretagne... Peut-être que ma sensibilité à à ce jeu de guitare viendrait de là, inconsciemment ?
    7. No Man's Land le lundi 4 avril 2005, alors que la lumièvient superbe après une journée déprimante sous la pluie, en cette date mythique pour moi, et après une présentation démagogique de la TNT : Je l'avais vu au Club de Douarnenez lors de sa sortie, il m'avait profondément déprimé.
    Jeudi 14 avril ;2005 : Riz Amer, suivi d'une présentation d'une présentation du documentaire de Rithy-Panh sur le Cambodge. Avec la diffusion récente de Drôle de Genre de Jean-Michel Carré, Arte est très Festival !
    Et on continue le 25 avril avec Atarnajuat, la légende de l'homme rapide, suivi de La Dernière Lettre.
    Mercredi 27 avril : Dans le cadre de Court-circuit (qui est passé à Safari ;-) ), Le Marin acé­phale (aussi spécial que le documentaire sur son réalisateur Lorenzo Recio qui suit), Kings of fools de Olaf Encke (magnifique film d'animation sur le désir d'un crapaud polymorphe), Le Bonheur en passant de Christel Guibert (dont je n'ai pas pu profiter de la fin, apparemment l'ordre d'arrêt PDC a été envoyé beaucoup trop tôt)
    Jeudi 28 avril : Spartacus, encore un de ces films qui passaient sur les chaînes commerciales quand j'étais enfant... Il est diffile à croire que ce film spéciste et commercial, peu fidèle au roman, ait tant choqué les états-uniens
    Jeudi 19 mai : Underground d'Emir Kusturica. Encore un film dont je ne comprends pas les remous qu'il a créé. C'est confus et ni interressant, ni crédible.
    Mardi 24 mai 2005 : Pas sympa d'avoir changen dernière minute l'ordre des diffusions de cette théma sur le TCE. Du coup j'ai regardé De l'influence des textes sur le poulet.
    Mercredi 25 mai 2005 : Le paysan et le millionnaire, puis, pendant que Radio France : 24 heures sur 24 s'enregistre : La peur, petit chasseur, Quintes­sence, La dernière ferme (pas trop compris). Je découvre que Mes Voisins Les Yamada va passer ! :-)
    Mercredi 18 mai 2005 : Cannes, journal filmé de Joseph Morder, Le Bus.
    Samedi 28 mai 2005 : Le véritable Indiana Jones
    Nuit du mercredi 22 au jeudi 23  juin 2005 : Un été à rien faire, Le vent rouge (quelle horreur), Trikk 17 (je ne savais pas que l'on pouvait faire des courts-métrages avec un appareil photo reflex numérique, dans le cadre de Court-circuit(le magazine), qui fait un surprenant retour à MacInternet Explorer. En plus, les prises de vue sont des captures d'écran au lieu d'être filmées. Ça va trop vite, ça rend nul, ça ne fait plus le même effet que celui qui avait cours jusqu'à présent et qui avait pourtant déjà du mal à me maintenir eveillé.
    vendredi 24 juin 2005, quelques jours avant les attentats de Londres : L'Affaire David Kelly : ce réquisitoire contre l'invasion de l'Irak est hélas difficile à suivre du fait des sauts dans le temps, la traduction (comme d'habitude) imprécise, et les connaissances requises des différentes personnalités, événements impliqués et groupes de pressions anglais. Il retrace plusieurs épisodes de la vie de cet homme omnubilé par la découverte de ces fameuses armes de destruction massive irakiennes.
    Dimanche 3 juillet 2005 : Une vie pour le Tibet avec des interventions de Harry Wu ! Je reste partagé concernant ce personnage du dalaï-lama dont la logique de compassion me semble exagérée envers mao, attitude facile quand on est à l'abri quand le peuple souffre en martyre.
    Mardi 6 juillet 2005 : Théma Le Brésil de Lula, montrant nottamment à quel point la production de soja destinée à l'alimentation du bétail dont les occidentaux mangent les corps détruit la structure sociale bresilienne, puis L'Amie, qui m'accroche de façon imprévue, bien que ça ressemble à une redite de la bande dessinnée de Tito Les yeux de Leila...
    Mercredi 6 juillet 2005 : En cette journée riche en bonnes nouvelles (nomination de Patrick de Carolis à la tête de France Télévision, qui, bien que chiraquien, pourra difficilement faire pire que son prédecesseur, la non-nomination de Paris pour les Jeux Olympiques, et le rejet de la directive sur les brevets logiciels), mais veille de malheurs, Arte nous propose de continuer à résister : Albert Richter, le champion qui a dit non, suivi de Arte reportage sur la guerre des criquets en Mauritanie. Jean Ziegler, invité à s'exprimer sur le sujet, fait un plaidoyer pour un changement de société. Comme quoi, Arte reste encore un peu différente des autres...
    Lundi 1er août : Z, déjà vu mais j'avais pas mal oublié. Ça correspond beaucoup à ce qui est décrit dans Un Homme.
    Samedi 6 août : Metropolis consacré à Yoko Ono et Wikipedia :-)
    Jeudi 11 août 2005 : Plui noire : l'alchimie japonaise magique mélangeant tradition sensibilité. C'est aussi le premier film que je regarde avec ma propre antenne, offrant image superbe et son NICAM.
    Dimanche 14 août 2005 : Bandits, bandits : plutôt poussif ! En plus, contrairement à ce qui est indiqué, je n'ai pas ressenti de stereo pour le son. La jetée : le court-métrage de Chris Marker qui a inspiré l'armée Des Douze Singes. Heureusement, j'avais oublié l'histoire !
    Les Ailes du désir lundi 15 août 2005 : Quel son, enfin de la bonne stéréo :-) Mais quelle ambiance sombre et déprimante, y compris de Nick Cave que je ne connaissais pas sous cet angle :-(
    Remorques jeudi 18 août 2005 

    28' Gouel ar filmoù Festival de ciné

    samedi 20

    Le sel de la terre

    Comme souvent, on commence la semaine avec un film social et féministe rare. L'obtention de la copie a d'ailleurs couté très cher.

    Ponpon le chien + Ruzz et Ben

    Première séance que j'ouvre cette année. J'ai récemment vu Ruzz et Ben sur Arte, après Mes Voisins Les Yamada.

    Bajo California

    Salut les vieux frères

    Le son à la Maison des Jeunes et de la Culture est meilleur qu'auparavant, ce qui permet de profiter des arrangements vocaux magiques du trio Delahaye-Ewen-Favennec.
    Avant Alambrista que j'ouvre, une foule sort de Se&numl;orita extraviada. Les invités discutent, un trouve que les films étaient de la propagande. Ils apprennent avec Erwann la différence entre P'tit dèj et débat Mairie, en Espagnol :-) Comme d'habitude, je fais presque la permanence au Club !

    dimanche 21

    Avant Raíces de sangre, Caroline explique à quel point l'équipe avait ét&ecute; crevée l'année dernière dés le début à cause de la tempête qui avait imposé démontage et re-montage du chapiteau.

    Le petit cirque et autres contes

    A day without a mexican

    Fait le plein, on doit refuser du monde.

    Lundi 22

    Spy Kids 2 

    nullité états-unienne, mais précédée de la Bande annonce de la Cité dans le ciel de Myasaki :-) C'est tellement superficiel, que quand ça commence, je crois encore que c'est de la pub. Un couple de clavier/souris futuriste est Apple.

    Aaltra

    Encore une fois, foule pour cette farce. Dommage que ce soit mal filmé, bien qu'en cinemascope. Le passage d'une ZTER 21500 est suggérré comme étant celui d'un TGV.

    Plier

    Un homme, à Brest, entre Liberté et Recouvrance, remet tout en cause après que sa compagne et lui se soient séparés. Ça me rappelle beaucoup de choses...

    Le baiser

    Lundi avec mardi

    Un court léger avec des N'Guyen, et à Landerneau, dans les environs du marché ! Ça fait bizarre !

    Les princesses de la piste

    Retour à Brest, c'est le cas de le dire !

    Ana

    Une foule monstre. Les bénévoles ne peuvent pas entrer, du coup, je vais compter les places restantes. Michou a eu, enfin, la bonne idée de faire un guichet séparé pour les cartes. Patrice Goyat est là avec ses filles qui ont bien changé ! J'arrive quand même a rentrer et à regarder le film assis dans une allée. J'entends le chien qui aboie dans l'appartement à coté. Tous les ordinateurs sont Apple. J'ai reconnu la voix de Manu Chao dans l'une des chansons. Ensuite, des gens regardent la grille du festival dans une Peugeot 305, voyants rouges allumés et autoradio récent sur France Inter !

    Mardi 23

    Soy diferente, La adopción, El último elote, El rescte

    Films en pâte à modeler et fonds coloriés aux crayons (que de souvenirs). Presque sans paroles, ils ne transmettent pas bien l'histoire de façon claire.

    La historia de todos

    La flûte de Bartolo 

    Je ne pense pas que les enfants aient compris quoi que ce soit. Les premiers dessins ressemblent à de l'Amstrad CPC, ou Atari, puis de l'Amiga ou Silicons Graphics du début des années 1990.

    Jiburo

    Why cybraceros

    Je l'avais deviné d'après le titre, ça parle ordinateurs : un Commodore C64 règle les problèmes sociaux ! Décidément, 2005 est l'année des vieux ordis !

    Farmingville

    Débat Peintures murales chicanas :les murs de la dignité

    La chaleur et les sièges inconfortables empèchent d'en profiter dans de bonnes conditions. J'y retrouve enfin Flo ! Après avoir diné ensemble en famille sur la place comme au bon vieux temps, je suis hélas refoulé à l'entrée de A Day Without A Mexican pour la seconde fois. Je n'ai plus qu'à me rattraper avec Le Jaguar sur TF1, avec un son bien meilleur qu'il y a 6 ans sur le petit televiseur de l'internat, quelques mois avant mon premier festival en tant que bénévole !

    L'amour d'une femme de Jean Grémillon

    Précisément alors que que Remorques vient de passer sur Arte !

    Mercredi 24

    Magalie est épaté que étant parti après elle, je sois à l'entrée de Ponpon le chien + Ruzz et Ben avant elle. Je ne comprends pas pourquoi, dès qu'il pleut, il y a tant de voitures. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait tant de gens à pied ou à vélo quand il fait beau. Et en plus, au lieu d'ecirc;tre plus prudents, il roulent encore plus follement que d'habitude. Breizh Izel fait un bulletin sur le festival à 18 h 10. On y entend Caroline, Ishtar Cardona...

    Welcome + Performing the border

    Des propos déprimants, ratés sur la forme. Le premier n'est pas sous-titré et parle dans un anglais incompréhensible, le second va très vite et est trop brouillon. Les sous-titres sont baclés.

    The great mojado invasion

    Je crois que l'humour chicano est encore pire que le belge.

    Jeudi 25

    Aujoud'hui, Breizh Izel retransmet patrick le lay déclarant qu'il ne regrettait pas l'abandon du breton sur TV Breizh. Quelle ironie, en plein festival ! Puis un jeune raconte qu'il était intervenu dans la boîte à rêves de Marie Hélia... Puis la chanson de Manu Chao de Ana passe !

    Police frontière

    The Border, en cinascope, mais hélas la copie est lamentable. Avec Jack Nicholson (méconnaissable), Harvey Keitel, Warren Oates... Et la musique de Ry Cooder :-) Heureusement, mon moral remonte quand avec mes parents, Magalie et Eric, nous comparons nos emplois du temps du lendemain en rigolant, Christine Quelennec devant revenir dès le p'tit dèj, ma soeur travaillant à la Biocoop le matin...

    Vendredi 26

    Hélas, en cet été de catastrophes (au moins deux incidents sur les voies ferrées finistériennes, six ou sept accidents d'avions, des hectares de terres innondées ou en feu, incendies d'immeubles (c'est curieux, mais le deuxiéme, je l'avais prédit après que des questionnements aient eu lieu sur RTL suite au premier) les choses ne se passent pas comme prévu, ce matin, puisque je fait une chute cycliste en quittant notre impasse. Du coup, impossible de voir Paroles de femmes  Koursk, séance qui de toute façon est pleine à rabord. On déjeune tous ensemble avec Christine. Eric fait des galettes.

    Débat Géopolitique militante

    Avec Magalie et Eric, Philippe Doray nous présente Zapito, un journal alternatif, indépendant. Il lit un passage de Noir Chirac, que mon père avait repéré à la librairie, écrit par le gars de SURVIE. Farouk, présent il y a deux ans, nous donne des nouvelles du Kurdistan, pui le comité de soutien aux Zapatistes intervient. Tout ça alors que je viens de lire GARDUNO, EN TEMPS DE PAIX de PHILIPPE SQUARZONI ! Je croise Pierre Maille.

    The Sixth Section

    Hélas en numérique trop dégradé, sans doute à cause de Pixel-Hypermédia Vannes qui a réalisé le sous-titrage. L'air de guitare qui sert de musique ressemble à du The Edge.

    Samedi 27

    Je croise au autocar Le Coeur en direction de la Pointe Du Raz, et il y a plein de monde à la gare routière Edouard Vaillant. À ta santé René + Fragments d'une rencontre

    Je n'ai rien appris sur Vautier, à part que j'avais oublié qu'il avait couvert les massacres du 17 octobre 1961. Voilà un festival qui se termine en queue de poisson, rien à voir avec la flamboyance de l'anné dernière... :-(

    Dimanche 28 août 2005 

    La vie privée de Sherlock HolmesPlutôt gamin, l'humour anglais !

    Lundi 29 août

    Un nouveau Russe 

    Une sorte de polar états-unien avec des russes qui picolent. Les titres dépassent de l'écran, pas trés pratique, dé,jà que c'est difficile à comprendre...

    Mercredi 31 août 2005

    L'État des choses

    Le début représentant Les Survivants me plaisait bien, dommage que ça s'arrête :-( Enfin, l'image et le son sont exceptionnels, les mal-entendants ne pouvant pas suivre, les passages en français n'étant pas sous-titrés. On y voit une démonstration des capacités de l'Apple 2 :-D Dommage qu'il en brûle la magnifique impression.

    Jeudi 1 septembre 2005

    Le Salaire de la peur

    Dimanche 4 septembre 2005

    Le Schpountz

    Mercredi 7 septembre 2005

    Bob Kennedy

    Voilà un bon documentaire sur l'histoire états-unienne, avec la mort de Martin Luther qui me met la larme à l'oeil. Il évite de s'attarder sur John, il vaut mieux donc bien connaître son histoire. Une démonstration éclatante de l'écart qui existe entre les politiques et le peuple. Qu'aurait été l'histoire si ce personnage, un peu plus sensible que les autres, avait accédé aux fonctions ?

    Samedi 17 septembre 2005

    Les Mines d'Héphaïstos

    360 », le reportage GEO

    La maman des bono­bos

    Adorable !

    Mardi 20 septembre

    Apprendre, un curieux phénomène

    Passionnant, montrant bien que l'Éducation Nationale est complétement rétrograde et innéfficace. Dommage qu'ils aient besoin de tests sur animaux pour montrer cela. Des plantages lors de la diffusion m'ont privé de quelques passages.

    Mercredi 21 septembre 2005>

    J'ai besoin d'air

    Le fait que le film est tourné en lumière naturelle saute immédiatement aux yeux, ainsi que la rare tendresse de la scène d'amour sur le balcon.

    Vendredi 23 septembre 2005

    Monsieur Zucker joue son va-tout

    Dimanche 25 septembre

    À l'est d'Eden

    Enfin j'aurais vu un film de James Dean ! Avec un train :-)

    Lundi 26 septembre 2005

    La ville est tranquille

    Chef d'oeuvre de Robert Guédiguian, fort d'actualité de par les désillusions qu'il montre, en plein conflit à l'occasion de la privatisation de la SNCM.

    Mardi 27 septembre

    Le procès de Saddam Hussein

    Jeudi 29 septembre 2005

    Le Canardeur

    Un film de gangsters classique.

    Mercredi 5 septembre

    La prise du pouvoir par Vla­dimir Poutine

    Mercredi 12 octobre 2005

    Berlin, politique et bohème

    Lundi 17 octobre 2005

    Chat noir, chat blanc

    À cette époque repasse aussi le fade Au coeur du mensonge de Claude Chabrol. Vraiment morose, la télé depuis cet été.

    Mercredi 19 octobre 2005

    Les Derniers Jours du sénateur McCarthy

    Le dessous des cartes Spécial 15 ans

    Ah là là, Arte à ses débuts... Il est particuliérement ironique de diffuser cela alors que chaque émission, ce soir, a été sponsorisée par des marques à clientèle huppée... Je ne reconnais plus ma chaîne adorée, qui se met à furieusement ressembler à Planète et que je regarde de moins en moins... Une sorte de déversoir à émissions ressemblant à des clips sur des thèmes sérieux, mais ne devant surtout pas enlever l'envie de consommer aux riches qui la regardent. En plus elle s'est dotée de nouveaux graphismes, qui contribuent toujours plus à enlever ce grain de folie et d'humanité que j'aimais tant. Ça me fait plus de temps pour lire...

    Court-circuit (le magazine)

    A l'arrière

    Deux marginaux en ancienne Peugeot 505 s'apprêtent à faire une grosse bétise... Dommage que tout soit prévisible.

    Une autre guerre

    Pas vraiment tout compris la fin.

    Jeudi 20 octobre 2005

    Pourquoi pas !

    Une fois de plus, une panne numérique m'a privé d'un bout de film. Contrairement à ce qu'en disent les critiques, je trouve que la patte de Coline Serreau, mettant en scène ce fantasme de la vie en communauté libertine, ne rattrape pas le coup de vieux que ce film a pris.

    20e festival européen du film court de Brest

    Je ne suis pas fan de ces éditions "souvenir", ce n'est à mon avis pas un grand cru

    Samedi 5

    Europe en courts

    On ne change pas les bonnes vieilles habitudes, on commence par les courts jeune public du Mac Orlan
    Kolme Pukkia
    Fait beaucoup rire les enfants.
    Le trop petit prince
    Porgand !
    Encore...
    Ernst i Svommehallen
    Hochbetrieb
    Bizgeci : Cesnje

    LUNDI 5

    Mille morceaux

    Les vacances

    La puce

    Encore une fois, la vue d'un petit bout de gland provoque des fous-rires d'adolescentes....

    La nuit de noces

    La faute au vent

    Mardi 8

    Bizarre, je crois entendre parler d'un certain Ralph Arista dans Eclectik

    Competition 8

    00h17
    Très joli...
    Mille soleils
    Suzanne
    Schijn Van de Maan

    Europe en courts Pays de l'est

    Kapsapea
    Vonaton
    Sympathique, j'ai l'impression que ça n'a été filmé que dans des gares françaises.
    Desimt Minuciu pries Ikaro Skrydi
    Korytarz

    Exposition Ruzz et Ben

    Ça casse un peu la magie de connaître les trucs... Je ne pensais pas, en voyant le reportage dans Court-circuit, voir quelques mois plus tard quelques él&ecute;ments du décor en vrai !

    Cinéma Turc

    Séance qui m'est revenue à cher, vu que j'ai pris une nuit d'hôtel, étant donné qu'il n'y a pas de RER pour Landerneau après 20 h 5
    Koza
    Rien compris....
    Lastik
    En DV, c'est affreux et insupportable
    Koltuk Degneklerinden Kanat Yapmak
    idem
    Marlis
    Les couleurs acidulées de ce film contrastent avec celles des précédents... Un film qui fait quand même trop "spot pour la sécurité routière"
    Bench
    Complétement idiot
    Mutlak Dogru et 11 Eylül

    Mercredi 9

    Étincelles amoureuses

    Oszukac Blekit
    Rien compris...
    Geisha
    Le tramway d'Andréa
    Alright Love
    Paris-Dakar
    Je n'ai pas tout suivi, dommage, il faudra que je le revoie
    Le temps des cerises
    Le début, qui explique le titre, fait vibrer mes cordes sociales... Hélas la suite est gâchée par des gloussements d'adolescents qui ont peur, sans doute, de la beauté des sentiments.

    Fenêtres sur le monde

    Flatlife
    Bizarre, je croyais l'avoir déjà vu, et j'y ai pourtant découvert beaucoup de choses... Peut-être n'en avais-je vu que le début. En tout cas, les enfants se bidonnent grave, et applaudissent comme des malades.
    A travers mes grosses lunettes
    Àh là, toute de suite, c'est plus grave...
    L'âge de raison
    Porte plutôt mal son titre, car cet àge provoque plutôt un éloignement de la raison...
    Tadeo Jones
    Évidemment, ce pastiche d'Indiana Jones déchaîne les foules, alors qu'il n'est pas exceptionnel.
    imago/
    Déjà vu dans Court-Circuit, difficilement compréhensible
    Le manie-tout
    Ça me rappelle mes premières émotions cinématographiques au Club de Douarnenez...

    Émotions documentaires

    Ten Minutes Older
    Dérangeant !
    Acouphènes
    Beta particuliérement mauvaise
    Hong Kong (HKG)
    Là, j'ai dormi... Mon aller retour Brest-Landerneau de t&ocric;t ce matin se fait sentir
    Ilha das flores
    Copie particulièrement dégradée :-(
    Comme un seul homme
    Je ne suis pas le seul dans les rang à trouver ça affligeant... Dommage que ce ne soit pas maintenant que je m'endorme...
    Volta

    Grandes causes et petits boulots

    La conductrice
    Ce genre de faux-documentaires blagues ne me fait pas rire du tout.
    The Census Taker
    Slavek the Shit
    Vache-qui-rit
    C'est drôle, et pourtant ça se passe dans un lieu que je déteste, avec des gens au raz des paquerettes...
    Special People
    D'un goût très douteux.
    Pépins noirs
    Étrange, du début à la fin, la femme en question m'a fait penser à Tanja. Encore un film montrant un jeune idiot.

    Jeudi 10

    Cocotte minute

    The United Nations
    Je ne pensais pas entendre un jour la voix de Huey Lewis résonner dans ce festival. Les gens ne se rendent sans doute pas compte àq uel point ce film est d'actualité.
    Le baiser
    Déjà vu
    Manez
    Rien compris.
    Out of Sight
    Gefangenechor
    Ester
    Heavy Pockets
    Leo e Sandra
    J'ai encore dormi...
    Ligne verte
    Magnifique, dommage que le catalogue dévoile la fin.
    Stong
    Apparemment, beaucoup de gens ont aimé cette blague de mauvais goût
    Ctrl Alt Fly
    Idem.
    Hodet Mitt
    Kiallitas
    Hélas j'ai encore dormi... Que m'arrive t-il? C'est enrageant.
    Luka
    Galiléo
    Rien compris.
    Empire
    Mouais... Véridique, mais pas très original.
    Lightening Bolts & Man Hands
    City Paradise
    Déjà vu dans Court-circuit. Je n'ai pas plus compris.

    L'homme aux bras ballants

    Je m'attendais à mieux vu sa réputation (j'ai toujours en tête Erwan en parlant lors de la mort de Laurent en plein festival de Douarn)

    Une femme dans la rue

    Je reconnais immédiatement Les Plomarc'h ! Mon quartier ! Des tonnes de souvenirs ! Incroyable, un film tourné à Douarnenez que je ne connaissais pas ! Même si, le thème du film et ses auteurs auraient dû me mettre la puce à l'oreille. Il est amusant de constater à quel point les mouvements de caméra sont étudiés pour éviter que se voit la ville tout proche, et au contraire, comme les personnages passent en un instant de Douarnenez à une autre ville que je ne reconnais pas !

    Comptes pour enfants

    Déjà vu

    Douche froide

    Déjà vu deux fois...

    La petite cérémonie

    Déjà vu

    Les filles du 12

    Hélas j'ai dû partir avant, pour avoir le dernier RER...

    Arte

    Marie-Antoinette dimanche 6 novembre 2005

    Je n'ai pas tout suivi, il faut dire qu'ils ne rentrent pas toujours autant qu'il le faudrait dans les détails.

    Dogville lundi 7 novembre 2005

    La mise en scène et le jeu ressemblent de façon troublante à ceux de Dancer In The Dark. Un film difficillement soutenable, surtout la passivité et le manque de clairvoyance de Grace. Quelques bonnes dénonciations sont faites à la fin, à coté de d'autres que j'aprouve moins ou que j'ai du mal à saisir.

    Mardi 15 novembre 2005 : Théma Main basse sur la nature

    Dénonciation implacable de la façon dont les entreprises et les étas menacent l'agriculture mondiale en se comportant comme les propriétaires de la nature. Ceux qui résistent, intégres, sont fortement menacés...

    Cet hiver-là, en Ardenne... mercredi 16 novembre 2005

    Déjà vu en début d'anné, pendant les commémorations de la Shoa.

    Adieu poulet jeudi 17 novembre 2005

    Un bon vieux film policier des années 1970 comme mes parents m'en ont abreuvé

    Mercredi 23 novembre

    Franco et Salazar
    Pas tout suivi, c'est compliqué !
    Un chant d'amour
    Décidémment, le court-métrage a toujours flirté avec la pornographie sans qu'il soit étiqueté comme tel...
    La Dette
    Déjà vu, c'est censé se passer en 1977, mais le logo SNCF, les signaux visuels et sonores en gare sont actuels ! Je suis tordu de rire et de pitié !

    Mercredi 30 novembre

    L'homme qui tua John Lennon
    Met bien en avant qu'il est devenu végétarien, et ses contradictions. Mais à chaque fois, j'ai quand même une boule dans la gorge quand la mobilisation et l'incompréhension éclatent immédiatement après la triste nouvelle.
    Court-circuit (le magazine)
    Déluge
    Rien compris.
    Michel Ocelot
    Très bon reportage.

    Le monde selon bébé samedi 3 décembre

    Hélas en mauvais numérique. C'est vraiment impressionnant comme l'attitude de la mè durant la vie intra-utérine influence la suite, même si ce n'est pas inexorable. On voit bien à quel point la naissance en milieu hospitalier (et sur le dos) est inadaptée. Des enfants regardent Wallace & Grommit The Wrong Trousers ! Une fois de plus, il y a eu mauvaise information concernant le programmation de Metropolis. J'ai attendu le reportage sur Battersea, désespérément et pour rien :-(

    La véritable&nbsi;histoire de la cité de la joie mardi 6 décembre

    Hélas en affreux numérique :-( Le personnage est sage, dynamique et émouvant ce Gaston Grandjean, ainsi que Dominique "dada" Lapierre. Son mari "didi" Lapierre est plutôt conformiste, mais au moins il donne tout l'argent de ses livres à la cause. La musique est géniale, et couvre hélas les paroles.

    Les déserteurs du Viêtnam mercredi 17 décembre

    Vendredi 9 d´cembre

    Téléphone rose
    Avec un Apple Powerbook bien en évidence :-)
    Astérix and co
    J'ai appris quelques petites choses sur cette série que je n'aime pas.

    Le secret perdu de Catherine la Grande samedi 10 décembre

    L'Étrange Noël de monsieur Jack lundi 12 décembre

    L'Effraie vendredi 16 16 d&eaute;cembre

    Casablanca lundi 19 décembre

    Court-circuit du mercredi 28 décembre

    Les Voiliers du Luxembourg
    Chef-d'oeuvre ! Surtout avec les commentaires du réalisateur qui n'a rien fait par hasard.
    City Para­dise
    Ce n'est que la troisième fois que je le vois, et je ne comprends toujours pas...

    Madame porte la culotte jeudi 29 décembre

    Vendredi 30 décembre 2005

    Clip Story
    C'est dingue, je connais tout ! Mais pourquoi peuvent-ils encore passer GHOSTBUSTER, et non I WANT A NEW DRUG qu'elle plagie ? Le propos est, comme il fallait s'y attendre, bien trop complaisant envers ce mange-fric qu'est le clip.

    Freddie Mercury, the Untold Story samedi 31 décembre

    Quelle joie de revoir un bon documentaire dans la lignée des Music Planet Pop Gallerie d'il y a justement 10 ans ! Je n'ai rien contre ses moeurs par principe, mais ce gâchis d'argent, d'energie et de ressources, qui aurait pu être mieux utilisés, me répugne.

    La&nbps;Mort aux trousses jeudi 5 janvier 2006

    Ah, enfin un bon film !

    Mémoires en fuite vendredi 6 janvier

    Les Patriotes lundi 9 janvier 2006

    L'ambiance de chaque époque est bien retranscrite, avec un trafic autobus étonnant devant le siège du Mossad. Hélas, quelques fausses notes avec la présence de Peugeot 405 en 1984, et des Agoras parisiens !

    Au bled mardi 17 janvier

    Black Deutschland mardi 24 janvier

    Sur les traces de la momie  samedi 4 février

    Sur les traces de la momie samedi 4 février

    Decazeville, vivre après la casse mardi 7 février 

    Gilda vendredi 10 février

    J'ai rarement vu une telle daube déprimante.

    Mission dimanche 12 février

    Bloody Sunday lundi 13 février

    Blind Shaft lundi 20 février

    Court-circuit (le maga­zine)

     mercredi 22 févrierMatin calme, Light is Calling de Bill Morrison (plutôt ésothérique), Le mont chef (encore ! Ça devient vraiment nul cet émission)

    Jeudi 23 février 2006

    Rendez-vous
    Commence avec l'arrivé à la gare d'Austerlitz par Ivry ! Ça a bien changé depuis ! Mais ça devient rapidement un drame noir à la Téchiné, avec une délicieuse Juliette Binoche, dans le style de Nelly Le Tellec, mais cruche comme c'est inimaginable. En trois mois passés à Paris, elle aligne les partenaires mais ne connait toujours pas la ville.
    Calais, la dernière frontière

    Une saison Sibelius vendredi 24 février

    Le ciel dans un jardin samedi 25 février

    lundi 27 février 2006

    Madame Brouette
    Magnifique film, une énorme surprise ! C'est bien l'ambiance musicale, festive et désorganisée du Sénégal, avec un commissaire-agent de la circulation... Les sous-titres sont indispensables.
    Prisonniers de Beckett
    Un peu ésotérique, manque des explications.

    Court-circuit du mercredi 1er mars

    Green Bush
    Typiquement aborigène.
    La Langue bleue
    Rien compris.
    Les Mystérieuses Explorations de Jasper Morello
    Spécial, mais pas mauvais.
    Pavillon 13
    Fandard :-)
    Déluge
    Rien compris.

    Certains l'aiment chaud jeudi 2 mars

    Je ne l'avais toujours pas vu... Une farce qui change les idées :-) Même si rien ne tient debout...

    Samedi 18 mars 2006

    Christoph von Dohnányi
    Il magnifie Mozart et Bethoven (quelles émotions délicates) et me ferait presque aimer Strauss, une sacrée performance !
    Metropolis
    L'équipe Pixar
    Dirty Dancing

    Lovely Rita mercredi 22 mars

    On dirait que c'est filmér; avec un camescope... Encore un drame lié au manque de communication. Par contre, la série voyeuriste de la semaine, Un enfant d'ailleurs, montre une famille ayant 6 enfants, dont 5 adoptés, vivant de façon communautaire. Sans doute la seule façon de concilier désir d'enfant et vie durable. Il faut hélas prendre l'avion. La plupart ont l'air tendrement unis, le garçon s'est tout de même habitué au confort excessif de l'aspirateur et a le même baladeur que moinbsp;!

    La biochimie du coup de foudre dimanche 2 avril

    Ne rentre pas assez dans les détails scientifiques, s'attardant trop sur des scènes érotiques exprimant le désir et non l'Amour.

    Samedi 8 avril 2006

    Les Nabatéens
    Du Shtetl à Broadway
    Me rappelle le Festival Yiddishland :-)

    African Queen dimanche 9 avril

    Goliath, le gé ant de la Bible samedi 15 avril

    Les images en extérieur sont en un affreux numérique.

    samedi 22 avril 2006.

    Venise, 1575
    Metropolis

    L'Ours rouge

    Incroyable comme le son de ce film peut claquer, seulement 13 ans après Retour vers le futur II que je viens de re-regarder (et du coup, retournant en enfance !). L'actrice féminine est superbe :-)

    Mercredi 26 avril 2006

    Arte reportage Slavoutich
    Court-circuit (le maga­zine)
    Light Cone
    Une entreprise de préservation cinématographique avec des Macintosh.
    Bombes sur Berlin
    Jolie adolescente (preque autant que Linh Dan Pham) dans une ambiance grise.
    Tatyou

    Vendredi 28 avril 2006.

    Capitaines des ténèbres
    Une démonstration supplémentaire de l'horreur coloniale.
    Un écran nommé désir
    Les liens entre psychanalyse et cinéma présentés d'une façon abrupte.

    Tan de repente mercredi 3 mai

    Plutot spécial...

    Dimanche 7 mai

    La Guerre des mondes
    Ça a plut&ocric;t mal vieilli... Attribuer des émissions de radioactivité aux envahisseurs, chose à laquelle je m'attendais (tout comme la tentative finale), était plutôt osé pour l'époque.
    La Bombe
    Celui-ci, par contre, traite le problème de la radioactivité d'une façon (hélas) bien plus réaliste, et devrait être largement diffusé.

    Tirez sur le pianiste jeudi 11

    Pas grand intérêt...

    Glenn Gould, au-delà du temps samedi 13

    Sweet Sixteen lundi 15

    Les Routes du coton mardi 16

    Mercredi 17

    Paragraphe 175
    Japón
    Abandonné dés le début...
    Court-circuit (le magazine)
    Qui a mangé la soupe cosmique ?
    Rien compris.
    Opération Rienzi
    Marottes

    In the mood for love lundi 22 mai

    Superbe... De l'émotion passionnelle dans la plus grande délicatesse (à part pour les animaux dont ils se délectent).

    Papillon noir, danse Dunhuang et ballet classique 27 mai

    On continue avec la beauté asiatique qui rend zen, hélas en mauvais numérique. On y remarque le ridicule des vidéo-conférences Internet.

    Mardi 30 mai 2006

    Irak, quand les soldats meurent
    Pas en notre nom
    Ils ne mâchent pas leurs mots :-) Aussi bien concernant bush que l'Europe ! Et la façon dont le communisme a été dénaturé, je ne m'y attendais pas ! Ça redonne de l'energie !
    Nationale 7
    J'avais oublié à quel point c'est bien ! On y entend France Inter avec son tout nouveau générique d'alors :-o

    Mercredi 7 juin 2006

    L'histoire du jour le plus&nbps;long
    Court-circuit
    Excellent cru !
    Conte de quartier
    La Sacoche per­due
    Histoire tragique avec fin heureuse
    The Moon and the Son : an imagined Conversation
    The Aroma of Tea
    J'accroche moins, mais son auteur est un fidèle des nuits de l'animation, que de souvenirs !
    La Mémoire des chiens
    Éclosion

    Palettes, Paul Cézanne (1839-1906) 9 juin

    La mémoire perdue de l'île de Pâques 10 juin

    Déjà vu cette allégorie de ce qui va également nous arriver. Quels sont nos moaï, les stars: les politiciens, la consommations ?

    Indira Gandhi mercredi 14 juin

    La Femme au portrait jeudi 22 juin

    Dimanche 25 juin 2006

    Une théma joliment décorée «La nature a du talent»
    Microcosmos, le peuple de l'herbe
    Alice au pays des cafards
    C'est un peu long à démarrer, ce qui s'explique par le fait que le résultat n'est pas très spectaculaire. Du coup, pendant tout ce temps, j'ai pu deviner les applications terribles que ces technologies permettront, et dont le dévoilement final m'a de ce fait désolé, et non surpris.

    Ariane jeudi 29 juin

    Un peu curieux, ces acteurs parlant anglais en plein centre huppé de Paris (Maurice Chevalier avec un accent terrible)

    Jeudi 13 juillet

    Les Cavaliers
    Mouarf...
    Le chien noir

    Rencontre au sommet vendredi 14 juillet 2006

    Sympathique, avec Bill Nighy en exclave (comment fait-il pour vivre comme ça, surtout pour que ses travaux soit noyés dans l'éclatante hypocrisie des dirigeants) typiquement anglais et une Kelly Macdonald à la fois spontanée et réservé, me faisant penser à Annaïck Cabon (mais beaucoup moins mignonne). J'ai l'impression que l'un des acteurs joue aussi dans Les Années Tony Blair. Hélas c'est quand même très anglais, du point de vue de l'humour et de l'excentricité... et le fait d'assimiler un changement du monde à une aide envers les pauvres, aussi généreuse soit elle, n'est pas le top...

    Fiesta dimanche 16 juillet

    Vraiment sans espoir sur l'humanité.

    Mardi 18 juillet 2006 :

    Un matin de bonne heure
    Décid&eacurte;ment, j'aime les films africains, même quand ils sont noirs à ce point (sans jeu de mots).
    Le Nécrophile

    Mercredi 26 juillet 2006

    Zagaroff, faiseur de guerres
    Extra&numl;o
    Bof...

    Les Deux Cavaliers 27 juillet

    Surprenante irruption de thèses favorables aux amérindiens et aux femmes dans un western...

    Il était une fois Saint-Tropez le 30 juillet

    Jeudi 3 août 2006

    M le Maudit (version restaurée)
    Je serais curieux de savoir quelles scènes ont dû êtres remises.
    Les enracinés
    Portraits de vieillards carnivores. La première est ancienne garde-barrière, et on ne voit ni ce qu'était exactement son métier, ni le moindre train. J'ai alors coupé ce documentaire ininterressant.

    Mercredi 9 août 2006

    Aventuriers du ciel La traque aux sous-marins
    J'avais déjà tilté sur le Lynx militaire que l'on voyait dans la présentation, me demandant si... Et OUI ! Je reconnais immédiatement les Lynx de la base de Lanvéoc, musicalement accompagnés de Björk :-). C'est encore une coincidence troublante que le cycle ferroviaire soit suivi d'un sur les hélicoptères... Je n'ai pas souvenir que Eric m'ai dit qu'ils avaient étés filmés récemment ! Avec Björk en fond musical :-) Hélas je ne peux voir la suite, ma S-VHS arrivant justement en fin de bande.
    Court-circuit (le magazine)
    Il était temps que je rentre !
    Casa
    Quercus
    Masters of horror en DVD
    Je n'aime pas l'horreur mais ils font envie avec ces courts extraits...

    Le Chevalier des sables jeudi 10 août

    Gorilles dans la brume dimanche 13 août

    Aventuriers&nbpsp;du ciel Un hôpital à réaction jeudi 17 août :

    L'implication de ces personnes fait plaisir, en même temps que la souffrance de ces peuples est révoltante. Comment feraient-il si cette association ne s'occupait pas d'eux ?

    29e Gouel ar Filmú

    Les identités au pied du mur le samedi :

    Un reportage un peu répétitif sur la préparation du 28ème festival. En chemin je passe sous le nez du chauffeur moustachu aux commandes d'un Douarnenez-Quimper, avant de passer près de la gare routière bien fréquentée.

    Dimanche 20 aouût

    42 1/2.
    Au feu.

    Lundi 21 août 2006 :

    Serbie, année zéro
    Ce documentaire sur la vie d'un réalisateur par rapport à la situation politique manque de pédagogie et se fait un peu trop mélodramatique. Avec l'insupportable bernard henry-lévy.
    Le Cercle parfait.

    Mardi 22 :

    Kosovo, mission inachevée
    Il est révoltant de constater que la mission des Nations Unies après les bombardements de 1999 qui m'avaient tant révoltés n'était que d'installer le capitalisme ultra-libéral, demandant à privatiser des usines qui tombent en ruine, au milieu d'un pays ravagé, dont la population vit dans les restes des bâtiments détruits avec nos impôts. La radinerie et les propos ridicules, voire risibles des politiques provoquent des gloussements rageurs dans l'assistance. Strauss-kahn a refusé de donner les moyens nécessaires pour un début de reconstruction, alors que les énormes sommes engagées n'ont de toute façon pas été vues par la population. Peut-être que si elles avaient été utilisées pour lancer une filière énergies renouvelables, on aurait avancé sur tous les plans.
    Qu'avez-vous vu de Sarajevo ?
    Étonnant de voir comme Sarajevo était une grande ville avec les infrastructures que cela suppose, comme des trolleybus. Hélas, comme souvent, il n'est pas toujours aisé de différencier les différentes époques représentées.
    Sarajevo, mon amour
    En avant-première. Hélas Arte en avait trop dit lors de sa couverture du festival de Berlin, me privant un peu de suspense. Le journal de la culture en a re-parlé le lendemain soir, à l'occasion du festival de Sarajevo, mais sans dire qu'il est en ce moment à Douarnenez :-(

    Mercredi 23 :

    Etat de teuf :
    En construction
    La seule séance, à ma connaissance, à être relativement boudée.
    La dernière journée :
    Retard monstrueux, car bien sûr, les gens qui n'étaient pas à En construction, ils s'agglutinaient désespérément à Papa est en voyage d'affaires, ajoutant au retard qui de toute façon était inévitable.
    Le beau combat :
    Belles vues de Chigago :-)

    Jeudi 24 :

    En cette date terrible, les nouveaux arrêts de bus sont peints près de Kermarron :-)
    Le pain dur
    Raté le début, vu que je faisais les entrées de Petites Natures au Club. Comme je m'en doutais, on retrouve le même schéma qu'à Saint-Thonan, sans doute commun à tous les villages arriérés.
    Un peintre
    C'est bête, mais ça fait du bien parfois !
    Repère
    Mine de rien, derrière l'hilarité, un sacré réquisitoire anti-consommation.
    Poids plume
    baah.
    Le syndrome du carambar
    Les réactions des réalisateurs, intervenant à la fin, me font enfin esquisser une explication quant à ce qui doit faire rire dans ce film : faut-il raccourcir le mot péniche, quand parrallèlement on parle de centimètres ?
    Un regard
    Déjà vu.
    Reverzi, flus et reflux
    J'ai immédiatement reconnu un X73500 circulant sur la ligne Morlaix-Roscoff ! C'est le seul intérêt du film.
    Manmuswak

    Vendredi 25

    Yougoslavie, genèse d'une guerre
    Que c'est compliqué !
    Le jardi en marche :
    On dirait du Super8...
    Les voyageurs du temps des rêves armorigènes :
    Une oeuvre complète, associant musique/bruitage de Michel Aumont, capture d'images de nature et d'oeuvres de Jean-Claude Char­bonnel, qui n'arrête pas de parler, utilisant des mots inhabituels et magiques, mais avec un fond fortement militant. Oeuvre vraiment unique, qui ne sera hélas pas primée.
    Microclimat.

    Arte

    Une histoire informatique bulgare vendredi 8 septembre

    Un couple épatant lundi 11 septembre

    La critique est élogieuse, et je trouve ça complétement nul. La saga très difficile à suivre sur un pauvre type sans tripes incapable de se prendre en charge et de s'assumer. Je me demande si l'acteur, François Morel, avant de jouer le triso, n'a pas crée des chansons pour enfants...

    Mardi 12 septembre 2006

    La Russie selon Poutine
    C'est bien de critiquer cet odieux dictateur sanguinaire, mais beaucoup de choses pourraient s'appliquer aux états dits démocratiques...
    Les enfants terribles de Vladimir Vladimirovitch Poutine

    Mercredi 13 septembre 2006

    Superbe soirée, avec une image magnifique, profitons-en avant que la diffusion analogique soit interdite !
    Les sous-marins de Pearl Harbor
    Arte reportage Les contaminés du 11 septembre
    Dommage que le présentateur masculin ne soit plus là.
    Lumière froide
    Ça alors, une diffusion en cinémascope, ça faisait longtemps...
    Court-circuit (le magazine)
    Là, par contre, pas très bon cru, comme presque tout le temps depuis la nouvelle formule...
    Elli Medeiros
    Même en rêve
    Le seul à être acceptable.
    Novice
    Premier pas sur les nuages

    Vendredi 15 septembre 2006

    Sous haute protection
    Il était une fois Walt Disney
    Superbe, hélas peu chronologique et exaustif, et les redimensionnements d'images ne respectent pas le rapport pour s'intégrer obligatoirement dans le décor.

    Dead Zone dimanche 17 septembre

    Aaah, enfin un super bon film ! Je n'ose compter depuis quand ça n'était pas arrivé :-(

    Après la vie lundi 25 septembre

    Ça n'apporte pas toutes les réponses espérées et n'apporte rien de révolutionnaire à cette série vraimant sans intérêt.

    Kennedy et moi lundi 2 octobre

    Quelques scènes jouissives... Simon n'a pas toujours complétement tort.

    Un crime dans la tête dimanche 8 octobre

    Rediffusion en version doublée de ce film qui prédit presque l'assassinat de John Kennedy, évoque mc carthy. Les rapports entre hommes et femmes sont très étranges.

    lundi 9 octobre 2006

    Nettoyage à sec
    Miou-Miou toujours aussi séduisante !
    Nuit du court métrage
    Comme le nom ne l'insique pas, Krishna's Dancer - Dog - Allô, ici Calcutta - Le Grand jour - Soyez fous - Embouteillage - Pousse-pousse - M. et Mme Murali - Divine Durga sont des films montrant la vie incroyablement palpitante de Calcutta.

    Thema Qu'est-ce que l'orgasme ? 10 octobre

    Pas beaucoup d'infos vraiment nouvelles, mais quelques idées sont remises en cause...

    Carmen vendredi 13 octobre

    Le début et la fin sont très inférieurs au milieu, en mauvaise qualité numérique. Dans le générique, référence à Hervé Chabalier (!?) et à l'infinimment séduisante Emmanuelle Grundman.

    Y a-t-il un pilote dans l'avion ? 15 octobre

    Qu'est-ce que cette imbécilité fait sur Arte ? Ça ne s'arrange pas...

    Voyage au centre de la Terre 22 octobre

    Un des premiers films que j'ai vu enfant, il a pris un sacré coup de vieux.

    Mercredi 25 octobre 2006

    L'important, c'est d'aimer
    La qualité d'image est pourrie, comme si c'était de la vidéo et non de la pelicule, pour ce film d'une noirceur désespérée, submergée dans le manque de communication, que Téchiné ne renierait pas.
    Court-circuit (le magazine)
    Courts métrages et citrouilles
    Très interressant et sympathique, dommage qu'il faille supporter la souffrance animale.
    Le Cabinet
    Akumi
    Comme dit dans la discussion, c'est plutôt réservé aux amateurs de films de vampires.
    Monstre
    Joli hélicoptère dans cette parodie.

    Jeudi 2 novembre 2006

    Quatre Garçons dans le vent
    Voir et entendre les Beatles prendre des trains est le seul intérêt de ce film idiot.
    Paul McCartney à Abbey Road
    Sympathique.

    Chantage meurtrier vendredi 3 novembre

    Morale de cette histoire surprise plutôt discutable.

    Un été sans soleil samedi 4 novembre

    Mardi 7 novembre 2006

    Kosovo, mission inachevée
    Le poids n'est pas aussi fort qu'en le regardant au cinéma...
    Deux villages au Kosovo

    Les ombres du bagne dimanche 12 novembre

    Les pygmées de Carlo mardi 14 novembre.

    Tout le monde en prend pour son grade !

    Le siècle de Verdun mercredi 15 novembre 2006

    Jeudi 16 novembre 2006

    Le Massacre de Fort Apache
    Cinq hommes et un garage.
    L'employé noir me ressemble beaucoup.

    21e FESTIVAL EUROPÉEN DU FILM COURT DE BREST

    SAMEDI 11

    Tout autour de la terre
    Comme c'est bon de pouvoir admirer de l'animation en 35 mm, confortablement installé. C'est un autre monde, intime, faisant oublier les probles de la ville. Je suis accro à cet effet depuis l'adolescence.
    História trágica con final feliz (Regina Pessoa)
    Déjà vu.
    Amal (Ali Benkirane)
    Idem.
    Mastro (Géza M Toth)
    :-)
    Hiroshi (Bretislav Pojar)
    Une sorte de Jiburo, dans lequel Hiroshi est tellement converti qu'il en devient non-spéciste.
    Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs
    Ça commence fort avec ce joyau ! On y voit des trains et bus. Les témoignages des protagonistes sont délicieux. Les policiers parlent de «clients» ! Vraiment un coup de coeur pour ce film d'Ursula Meier, montrant une spectaculaire évolution d'un policier bourrin en dissident social face à son administration.

    DIMANCHE 12

    Cocotte minute
    Hélas beaucoup sont en Beta :-(
    L'Uomo del Meteo (Christina Valentini et Gabriele Fantuzzi)
    Film Noir (Osbert Parker)
    Cevapcici (Jonas Meier)
    Un clip vidéo gore.
    Coup de foudre (Vincent Primault et Heidi Fillette)
    :-)
    La leçon de danse (Philippe Prouff)
    Qui osera danser sur ces affreuses musiques électroniques après ça ?
    Kwiz (Renaud Callebaut)
    Quel intérêt de tourner ça en HD ?
    Bent Double (Anton Short)
    Très émouvant, sur la vieillesse utime.
    Ten Thousand Pictures of You (Robin King)
    Rien compris.
    Casa (Manuel Sanchez Munoz) :
    Une des boîtes de production s'appelle Hill Valley ! C'est en espagnol, sympa !
    Carlitopolis (Luis Nieto) :
    Massacre de souris :-(
    The Fairies of the Blackheath Woods (Ciaran Foy) :
    blackheathfairies.com, va gagner.
    Deuxième mouvement (Pascal Voisine) :
    Encore le procédé de la boucle... Ça devient lassant... Apparemment tourné en un seul plan séquence, comment font-ils pour la métamorphose ? Vanessa Fino a de superbes jambes :-)
    Ebed (Miklos Solyom) :
    J'avais deviné...
    Kvinna vid Grammofon (Johannes Stjärne Nilsson et Ola Simonsson) :
    Destruction d'une platine disque Dual :-(
    Deface (Lorcan Finnegan)
    Clip vidéo qui rappelle furieusement les années 1980.
    Open (Charlotte Siebenrock) :
    Rien compris.
    Park (Andy Pearson) :
    Animation 1 :
    The Aroma of Tea (Michaël Dudok de Wit) :
    Déjà vu...
    Ichthys (Marek Skrobecki) :
    Une bonne raison de ne pas manger de poisson !
    Même en rêve (Alice Taylor)
    Déjà vu, et toujours pas compris la fin...
    Morir de Amor (Gil Alkabetz)
    Wooden Island (Monica Gallab).
    Conte de quartier (Florence&nbqp;Miaihe) :
    Me suis endormi devant ce film que j'avais déjà vu...
    La chute de l'ange (Geoffrey Barbel Massin).
    De Sussen en de Geuzen (Dieter Dresselaers).

    LUNDI 13 : Carte blanche au Saguenay :

    Ryan (Chris Landreth) :
    C'est bien, comme je l'esperais, celui qui avait été présenté sur Arte il y a quelques temps.
    Noël Blank (Jean-François Rivard) :
    Terriblement cruel, mais on ne peut s'empêcher d'être amusé !
    Radio (Patrick Boivin) :
    Seule la jolie Marianne C Miron m'a sauvé de l'ennui le plus profond.
    Les derniers jours (Simon-Olivier Fecteau) :
    Fandard... :-)
    La petite chasse  (Pamela Basilish)
    Copie catastrophique, rendant les propos québecois définitivement incompréhensibles. Vu le sujet, c'etait sans doute mieux ainsi.
    Dumb Angel (Deco Dwason) :
    :-) Dommage que la qualité soit si pourrie et que la vue s'éloigne, empêchant de profiter de la virtuosité du batteur.
    Philippe (Guillaume Tremblay) :
    Pas compris...

    MARDI 14 :

    Humour au feminin
    Een Griekse Tragedi (Nicole Van Goethem).
    Merci (Christine Rabette) :
    :-) J'ai tout de suite reconnu un pré-metro STIB / MVIB, mais il est bizarre qu'il ne fasse pas beaucoup d'arrêts. Dans le générique ils remercient le Musé du Tram, je me demande bien pourquoi. J'y étais il y a deux semaines !
    Glenn, the great&nbp;Runner (Anna Erlandsson) :
    Déjà vu...Hoi Maya (Claudia Lorenz) .
    Angoisse (Blanca Li).
    Biyik (Lala Nalpantoglu).
    Toy Joy (Bénédicte Maria Orvung).
    Hartes Brot (Nathalie Percillier) :
    Pas traduit !
    Out of Place (Ellen A. Lundby) :
    Et pan sur la pub !
    Happy Now (Frederikke Aspöck) :
    Déjà vu, dit se passer à Catalina !?
    Wooly Wolf (Vera Neubauer).
    And the Red Man Went Green (Ruth Meehan) :
    Déja vu...
    Hommages et parodies :
    Les adorables présentatrices sont déguisées et font semblant de nager en annonçant les films. Hélas, le grand théâtre du Quartz a de sérieux problèmes de son.
    Kristall (Christoph Girardet, Matthias Mueller) :
    Représente l'expression «briser le miroir» ?
    Starfly (Beryl Koltz).
    Zoo (Salla Tykkã) :
    Les déguisements des présentatrices ne m'ont pas aidé à comprendre ce film.
    Szparagus Z Kosmosu (Markus Engel).
    Santo Palace (Hélène Cattet et Bruno Forzani) :
    Pas compris.
    In the Mood (Hannah Robinson).

    MERCREDI 15

    Pitchounes
    Comme ils s'obstinent à le diffuser au Petit théâtre, c'était encore une fois plein. J'ai toutefois vu un Van Hool au Relecq-Kerhuon, un GX 327 doubler le Citaro stationné à Palaren, et qui ensuite me dépasse de trop près :-(
    À tes amours :
    Un Agora Line de la ligne 25 prend des jeunes au Rody.
    La última ágina (César Rodriguez-Moroy) :
    Super musique, mais hélas image pourrie, il semble que ce soit un Digital Versatile Disc. Aah, une histoire d'amour en espagnol, toute mon adolescence...
    L'ultimatum (Rafaël Schneider, Sébastien Lafarge).
    Révolution (Xavier Diskeuve).
    Sintonía (Jose Mari Goenaga).
    Nära Huden (Amanda Adofsson) :
    Pourquoi n'est-elle pas sortie plus tôt de la buanderie par la fenëtre ?
    Animation 2 :
    The Runt (Andreas Hykade) :
    Cruel ! :-(
    Vennad Karusüpojad (Riho Unt) :
    Ai dormi...
    Rabbit (Run Wrake) :
    Je pense que ce film fait références à des choses, de vieilles illustrations d'écoles anglaises peut-être ?
    Dreams and Desires - Family Ties (Joanna Quinn) :
    Produit par S4C, ce qui ne m'étonne pas vu le style qui me rappelle ceux vus avec Tristan et Véronique à la fin des années 1990... :-(
    Aldrig som första gangen ! (Jonas&nbso;Odell).
    Den Danske Dikteren (Torill Kove) :
    J'adore ce style de dessin depuis que je suis gamin :-)Je me demande si c'est vrai, ce n'est pas très crédible (surtout qu'il y a une surprise, la filiation ne suit pas exactement le chemin que l'on imagine) :-)

    JEUDI 16 

    Compétition 8 :
    Bir damla su (Deniz Gamze Ergüven).
    Echo (Yann Gozlan) :
    Pas compris.
    Tricko (Hossein Martin Fazeli).
    Dad (Daniel Mulloy) :
    Une fois de plus, l'idiotie des jeunes présents dans la salle gâche.
    Basti (Chris Rubino et Ralf Beckert).
    Belle variété d'autobus Place de La Liberté : Van Hool, O405, Citaro Articulés, Setra articulés, il y a même un autocar Lion.
    Moyens mérages :
    Adolfo (Sofi Delaage) :
    Aah, l'ambiance cubaine... Toute mon adolescence... Il porte un t-shirt «Sauvez Ilan» et écoute Radio Reloj.
    Des terres minées (Julien Sicard) :
    Cité des Courtillères à Pantin. Curieux, il va être primé alors qu'il est diffusé en «OFF» !?

    VENDREDI 17 :

    Le 17 est un grand chiffre pour moi, et je me demande si ce jour va être remarquable... En tous cas, elle s'annonce super-chargée, mais tout se passe correctement. Je descends dans un GX 327 de la ligne 11 sous des trombes d'eau de pluie.
    Compétition 7
    Dopodomani (Duccio Chiarini).
    Summer (Hong Khaou).
    Aldrig en absolution (Cameron B. Alyasin).
    Rapace (Joao Nicolau).
    Après un passage à Biocoop (quel confort quand on vit en centre de grande ville), je remonte par la 22, c'est un S215 articulé qui certes offre un moment de nostalgie mais vibre atrocement. En plus, l'arrêt Lagadec est super loin de A.T.S.
    Roumanie et Bulgarie :
    Zhivot sus Sophia (Svetla Isotsarkova).
    Cherno na Byalo (Andrey Isvetkv).
    Tir (Radoy Nikolov).
    Get The Rabbit Back (Kamen Kalev, Dimitar Milovski) :
    Pas compris.
    Poveste la scara « C » (Cristian Nemescu) :
    Il faut dire qu'elle est jolie Monica...
    La Nic (Patricia Radoi) :
    Encore deux superbes actrices, dont l'une joue une végane ! :-))) Influence de la co-production britannique ?
    Trafic (Catalin Mitulescu) :
    Pas compris. Là où était Micro(i)media en d'autres temps, le jeune homme que j'avais entre autres vu à I4C me re-demande mes coordonnées, apparemment il les cherchait désespéremment, quelle persévérence ! Il semble qu'il fût marqué par moi et le barbu d'Infini, et travaille à Landerneau ! Je me dit que le monde est vraiment petit en attendant le film suivant, qui a une demi-heure de retard. En effet, je suis presque sû que ce monsieur d'Infini, je le vois avec sa fille rousse depuis que je suis enfant, non seulement dans les festivals, mais aussi au centre nautique de Douarnenez-Tréboul. Si c'est bien le cas, je ne pensais sûrement pas à l'époque que lui aussi venait d'utiliser un ordinateur ! Mais ces supputations ne sont rien comparées à ce qui m'attend...
    L'anné suivante (Isabelle Czajka) :
    En page 98 du catalogue, entre Microclimat et l'exposition «Un homme est mort»... Décidemment, Douarnenez, Brest et leurs habitants respectifs sont condamnés à se croiser... Je me régale d'un mélange de crudités-tofu devant ce film formidablement bien joué, dont la fiche m'évoquait déjà mon «année suivante» personnelle, pendant laquelle Isabelle Czajka (présente) tourne d'ailleurs son premier documentaire (Tout à Inventer). Mais comment décrire ma stupeur finale, comme l'implosion d'un feu intérieur dormant qui se ravive soudainement, lorsque se produit, alors que je ne m'y attendais pas, ce que j'espère secrétement depuis plusieurs années à chaque générique de film, à travers tous ces festivals, toutes ces soirées télévision très avancées dans la nuit... LISA EST CRÉDITÉE comme accessoiriste ! J'avais beau savoir qu'elle l'était sur «Comme Un Boomerang», lire son nom en final d'un (excellent) long métrage par surprise est une expérience unique... euphorisante au plus haut point. Hélas elle ne semble pas être présente à la projection de ce magnifique film tourné de l'été à novembre 2005 dans plusieurs banlieues françaises, sortie prévue février 2007... Sans doute travaille t-elle sur d'autres projets (je n'arrive toujours pas à m'habituer à ce décalage entre tournage et diffusion), elle semble se faire une place de choix, qu'est-ce que je suis heureux, j'ai envie de crier, de chanter, en remontant dans la nuit froide, un de ces rares moments où je suis enveloppé de la sensation que la société n'est pas si horrible, que tout est possible... L'ennui, c'est que je vais re-penser à elle pendant plusieurs jours... préoccupé par le fait que si je le veux vraiment, je peux certainement réussir à la contacter, ou même simplement lui envoyer un message de sympathie via Isabelle... Mais est-ce que je le veux vraiment, justement ? Sans doute que non, le temps semble cette fois le plus fort, mais vais-je devoir me passer de cinéma d'auteur pour que ça ne risque plus d'arriver ? Impensable... Vais-je être condamné à contempler ses futurs succès sans rien pouvoir lui dire ?

    SAMEDI 18 :

    Superbe lumière, le soleil se lève (s'est-il vraiment couché pour moi cette fois ?!) et le ciel alterne entre bleu et nuages foncés, les feuilles sont éclatantes de tous les mélanges possibles de jaune et rouge au premier plan...
    Et ta famille...
    Les deux premiers montrent de sacrés carnivores...
    Eramos pocos (Borja Cobeaga) :
    Pas compris.
    Mun Lappi (Hanna Bergholm).
    Silence is Golden (Chris Shepherd) :
    Déja vu. Un morceau de Chapmann / Chinn. Chris est déja venu il y a deux ans.
    Lluvia de Otoño (Mani Martinez et Joaqui Jara) :
    Pas compris.
    Pandasyndromet (Rune Schjot) :
    Les parents, connaissant le problème, auraient pu agir bien plus tôt et éviter ainsi la circoncision. Mais comment a t-il pu naître, vu que le grand-père fait comme moi le choix de l'abstinence (enfin, pour l'instant, car j'ai fini par trouver un forum confirmant l'efficacité des exercices du prépuce) ?
    Exposition «Un homme est mort» :
    Sympa, mais c'est surtout une pub pour la bande dessinnée du même nom (dont hélas la séance de dédicace était une semaine plus tôt, en présence de Kris, Etienne Davodeau et René Vautier, pas très malin) et pour les personnes (que j'apprécie ainsi que leurs oeuvres) tournant autour de la cinémathèque et le mouvement bande dessinée bretonne anti-capitaliste associé, et qui alimente moi et mon entourage en idées de cadeaux !
    Émois du monde :
    Le Cid (Emmanuelle Gorgiard) :
    Désolé Emmanuelle, mais j'ai dormi...
    Suzanne (Mona Achache) :
    Je dormais toujours :-] De toute façon, c'est du réchauffé...
    Delivery (Till Nowak).
    Margarita (Erika Haglund) :
    Elle monte dans une ZTER 21500 :-) dans une gare qui ressemble à celle de Le Mans. Mais puisqu'elle est censée rentrer à Paris, n'aurait-il pas été plus simple et beaucoup plus rapide de prendre un TGV ?
    Vos papiers (Claire Fouquet) :
    Sacrés messages... d'actualité.
    Aloe (Sergio Delgado) :
    Un militant et un fataliste, trop v&eacure;ridique ! Sous-titrage rempli de fautes. Par ailleurs, il semble que les Sugarcubes se soient re-formés pour un concert... hier !

    DIMANCHE 19

    L'ambiance est plus mystérieuse ce matin, avec de la fumée qui s'évapore de partout. Pour couronner le tout, je rentre par le centre nautique du Moulin Blanc...
    Pitchounes
    Der Propellervogel :
    Justement, les oiseaux chantaient superbement ce matin...
    Le petit Martin (Violaine Bellet) :
    Problème de son multi-canal, rendant les paroles inaudibles. Exemple d'une éducation trop stressante, de la part d'une mère divorcée, sans doute dans une logique de compétiotion avec son ex.
    Teatriporganel (Pärtel Tall) :
    Suite du précédent (il y a peut-être erreur dans le titre, la police du catalogue est presque illisible).
    La tarte aux pommes :
    Les dessins me rappellent les maisons en carton. Des chasseurs aussi, il y en avait ce matin :-( La mort et le tranchage des lapins dégoûte les spectateurs, pourtant, ils en mangent sans doute :-(
    Le génie de la boîte de raviolis (Claude Barras) :
    Encore un film d'omnivores.

    Arte

    Mercredi 22 novembre 2006.

    La forteresse assiégée.
    Après un Journal De La Culture montrant l'insensibilité de jeunes face à des jeux vidéos insoutenables, l'horreur de la guerre est ici expliquée, en faisant hélas des allers-retours dans le temps et les sources. Effets spéciaux irréalistes, avec ralentis pénibles. Coupures fréquentes de son.
    Voyage en famille

    Plaisirs d'amour entre deux âges mardi 28 novembre

    L'Âme des guerriers mercredi 29 novembre

    Terrible... Je n'étais pas allé le regarder pendant le Festival pour cette raison.

    Tracks jeudi 30 novembre

    Mercredi 6 décembre 2006

    Arte Reportage Tchétchénie
    Encore une chronique de Mylène sur la résistance belle et digne de ce peuple. Hélas, Arte Reportage sera desormais le samadi à 19 h, horaire fortement mal choisi...
    Travail d'Arabe
    Assez marrant, un type sortant de prison, sérieux dans son travail mais que tout le monde sous-estime, dénonce au grand jour une mafia, presque sans le faire exprès...

    Les enfants de la manette jeudi 7 décembre

    Re-diffusion de ce documentaire inégal sur les drogués de jeux vidéos. Il est vraiment dingue de voir Peter Molyneux répondre sagement alors que son nom et ses frasques ont tant marqué mon enfance.

    Du Kinder Surprise considéré comme une oeuvre d'art samedi 30 décembre

    Aaah... Que de souvenirs... Je me souviens bien de la magie de l'oeuf, bruyant et lisse une fois arrachée l'enveloppe colorée... Mais je me suis surpris à reconnaître certains gadgets, comment faire pour les vendre au prix fort à ces passionnés ? Superbe séquence finale animée à l'aide de gadgets (après les Lego et Playmobil, il ne manquait plus que ça !).

    Jeudi 11 janvier 2006 :

    Le mouton enragé :
    Ambiance parisienne dès le début avec vue sur trains depuis un parc :-) . Son affreux, semble déclaé. J'ai l'impression de l'avoir déjà vu.
    Tracks :
    Pour Stewart Copeland, mais aussi de passionnants sujets sur les étudiants rebelles allemands, et Platinum Weird, le premier groupe du fondateur d'Eurythmics. Apparemment, c'est un canular, domage, c'est de la super zique avec une superbe chanteuse !

    L'Embrasement vendredi 12 janvier.

    Sous mes yeux le mardi 6 janvier :

    Après une terrible Thema sur l'excision, un film basé sur une bonnie idé mais manquant de surprises. Une fois de plus, j'ai vite deviné la suite.

    Pepe Carvalho La rose d'Alexandrie vendredi 16 février :

    Soirée Arte trè chaude...

    Panorama mardi 20 février :

    Rien compris à ce moyen métrage, bien qu'ayant devancé certaines répliques et la ressemblance avec Maï Lan de BETELGEUSE. Le son est supérieur à la moyenne.

    Tracks jeudi 1er Mars& :

    Dix minutes géniales d'anti-spécisme ! Suivies de John Lennon et des Puppet Mastas (décidément, ils sont dans tous les Tracks végétariens !).

    Cléo de 5 7 jeudi 8 mars:

    Certaines images du début sont en couleur ?! La supertition des personnages est insupportable, mais heureusement, on a le droit à une visite de Paris. Lors de la scène depuis le taxi, je retrouve mes émotions de mes deux premiers séjours, quand mon oncle nous faisait le taxi avec commentaires...

    Vendredi 9 mars 2007 :

    Quand la glace se rompt :
    Les nombreux allers-retours le rendent confus, sans compter que c'est un polar de plus sans grande surprise.
    Aragon, le roman de Matisse.

    Un héros très discret dimanche 11 mars :

    Un peu difficcile à suivre en raison de nombreux allers-retours, et pas très captivant, mais troublant : comment en étant sûr de lui, cet Albert Dehousse peut s'imposer en s'appuyant sur une totale imposture.

    Vive la bombe ! vendredi 16 mars.

    Opération D-Day vendredi 30 mai :

    Malgrè ce titre d&eacuet;sespéremment banal, un documentaire époustouflant sur la préparation, longue et méconnue, du débarquement, avec des moyens techniques incroyables et des héros qui se sont sacrifiés pour amélirer les chances de personnes qu'ils ne connaissent pas.

    Jeudi 5 avril 2007 :

    La traversée :
    Un héloge du mixage ethnique ! Sarko ne regarde certainement pas, hélas, il y aurait découvert des propos intelligents (à part leur habituelle ignorance de la géographie...).
    Tracks :
    Impressionnat reportage sur le Punk en indonésie : ça fait plaisir de voir une telle rebellion qui contraste avec l'habituelle résignation généralisée...

    Les Pirates de la Silicon Valley vendredi 20 avril :

    Hélas postsynchronisée, cette histoire des fameux débuts d'Apple est incroyablement réaliste, bien que la scène de la réconciliation entre Steve et Bill ne le soit pas.

    L'Amour en silence samedi 21 avril :

    Hélas postsynchronisé, un film avec la belle Emmanuelle Laborit.

    Mardi 24 avril 2007 :

    Les coulisses du hard discount :
    Devrait convaincre tout le monde de boycotter ces hangars de vente.
    Le Deal :
    Les nombreux allers-retours non-signalés rendent la compréhension difficile pour qui n'est pas au fait des subtilité de la politique anglaise, même en ayant vu les autres films de la série.

    Un été tendre vendredi 27 avril :

    Pas très original, mais une superbe jeune fille, et pour une fois, une scè d'amour très forte.

    Zoom Europa mercredi 30 mai :

    Après avoir été m'occuper du vieil iMac des Ramoné, j'arrive à temps pour le reportage sur les trains france-Allemagne, hélas très superficiel.

    Une terre à gagner vendredi 1er juin .

    Jours tranquilles à Corfou :

    C'est mal filmé et joué (par des acteurs qui ont tous des têtes à claques), surtout en français, la musique au Botempi, dans le style Henri Dès, est insupportable, faisant encore plus carton-pâte que le reste. Malgrè une critique elogieuse, ce film est l'un des pires que j'ai vu, décidemment, je n'aime vraiment pas l'humour anglais (enfin, j'imagine que c'est censé en être, sinon ça craint encore plus !).

    Long Way Home mercredi&bnsp;13 juin.

    Mardi 19 juin :

    Thema Tous fichés !
    Total&bnsp;contrôle :
    Vraiment déprimant et effrayant.
    Resistants.com :
    Avec une apparition de Richard Stallman :-)
    Big Brother City.
    Local Hero :
    J'avais tout de suite reconnu la guitare de Mark Knopfler dans ce film typiquement années 1980.

    Loin mercredi 27 juin.

    Battaglia, une femme contre la mafia Dimanche 8 juillet .

    Saint-Germain ou la Négociation Vendredi 13 juillet :

    Déjà vu ce numéro magistral montrant comment les puissants arrivent à garder leur contrôle sur le monde.

    Metropolis Samedi 14 juillet :

    Björk et Sjón. Elle est toujours aussi belle, hélas omnivore...

    Mardi 17 juillet 2007 :

    Gimme Shelter :
    Tout bonnemment incroyable...
    Jimi Plays Mon­terey :
    Idem, avec un meilleur son.
    Shake ! Otis at Monterey.

    L'Horloger de Saint-Paul Jeudi 19 juillet :

    Superbe...

    Mercredi 25 juillet 2007 :

    L'homme qui tua John Lennon.
    Court-circuit :
    Le truc :
    Sur les formats, je savais déjà presque tout, mais un utile récapitulatif, confirmant hélas l'abandon progressif du cinémascope.
    Deweneti.
    Mi-temps.
    L'élève.

    Jeudi 26 juillet 2007 :

    Que la fête commence :
    Pas évident de tout comprendre, mais suffisamment pour être révolté.
    Magic radio :
    Génial ! Vive l'afrique ! Dommage que cet documentaire nous immergeant dans la société africaine soit en mauvais numérique.
    La Maison haute.

    Dissonances vendredi 27 juillet :

    Surprenante reconstitution des années 1980. Malgrè les ellipses et la construction particulière, justifiant le titre, aucune surprise scenaristique.

    Mercredi 1er août 2007 :

    Simon :
    Une version hollandaise de "Les invasions barbares", avec l'impression qu'ils exagèrent dans la provocation. Un végétarien qui a une philosophie de vie incohérente !
    Court-circuit :
    Tyger.
    L'enfant borne .

    Coup de torchon jeudi 2 août.

    Mercredi 8 août 2007 :

    Après avoir eu le plaisir de voir Emmanuelle Grundman entourée de singes dans "La Terre&nbps;Vue Du Ciel" aux rencontres du réseau Sortir Du Nucléaire et un double TGV (le premier étant vide) superbe dans la pénombre,
    Les Clefs de la mai­son .
    Court-circuit :
    Sophie.
    Un simple amour.
    Candy boy.
    Dad :
    Dé vu.
    Casse noisettes.
    Je t'aime, moi non plus.

    Le sous-marin vert de M. Pilipenko lundi 13 .

    Café Europa en uniforme jeudi 16 :

    Quel scandale de le passer en version française ! Quel est alors l'intérêt ?

    Le Grand Silence lundi 29 octobre :

    Que c'est long... Je me suis endormi devant.

    Trotsky mercredi 31 octobre .

    Lascaux, le ciel des premiers hommes samedi 3 novembre :

    Incroyable d'avoir pu tourner ça sur les lieux, ça me rappelle mon émerveillement au planétarium de Lannion et à l'utilisation de progiciels libres d'astronomie. Hélas des saccades numériques.

    25éme Festival :

    Encore un programme exceptionnel, avec la possibilité de voir des films de propagande que les gens de l'époque allaient voir comme des divertissements !

    Samedi 18 :

    Fort Bloqué :
    Deux idiots (ce qui n'empêche pas la nana d'être top) volent une Fuego et roulent en écoutant Bruce Springsteen. Plein de super trains arrivent comme des cheveux sur la soupe, y compris un rapide d'Aquitaine en Bretagne ! Toute jeune Juliette Binoche. Projection dans le nouvel auditorium, confortable, mais en matériaux pourris
    et en projection vidéo uniquement :-(
    Afrique 50 + Les statues meurent aussi + L'Indonésie appelle :
    Trois attaques contre le colonialisme fort impressionnantes pour l'époque !
    Inauguration :
    Retrouvailles avec Fabrice et Katell (cette dernière étant à l'honneur cette année).
    Babel Caucase :
    Seul quelques minuscules extraits en était passés sur Arte. Séance de projection du documentaire entier complète ! À la maison, discussion philosophique autour de Pas les flics, pas les noirs , pas les blancs que Magalie et Eric sont allés voir sur mes conseils. Je n'imaginais pas cela en le voyant au dernier festival de Brest ! Je dois partir avant la fin pour le film suivant...
    Les galettes de Pont-Aven :
    Ça fait bizarre de voir les villages bretons et les vieilles voitures en cinémascope... Et °Marie poupé» est superbe à en mourir !

    Dimanche 19 

    Pestant contre les rues inadaptées au vélo, je me rends au vernissage de l'exposition de photos où on trouve la plupart des grandes pontes de la ville. Anna-Vari me demande de passer au Kezako.
    Le p'tit blanc à la caméra rouge :
    Eric sort son équipement de dessin pour saisir René Vautier qui nous fait chanter °Erwan, tu dors !»
    People's War :
    Vraiment pas génial, ça sent la propagande pour Ho Chi Min !
    Point de départ :
    C'est long, moche et incompréhensible. Quel dommage d'aller jusqu'au Vietnam pour en revenir avec ça ! Et la remise en question promise n'est pas du tout là!
    Babel Caucase :
    Nouvel tentative, cette fois remplie de succès. Presque 2 heures non montées sur ce périple, en 16/9 anamorphique, mais que d'émotion ! La salle comble a longuement acclamé et n'a pas caché sa révolte lors de la discussion qui suivit.
    Programme TiZef du soir :
    On aperçoit mon vélo aux Halles, ils ont donc filmé leur chien pendant le verissage. Impossible d'être incognito ! Séance d'explication dans la cabine du club sur les formats et supports.
    L'évangile selon les papous :
    Peut-on rire de cette catastrophe ?

    Lundi 20 :

    Eric doit venir numériser à la maison. Marrant qu'il soit à son tour sous l'égide de Stefan Moal, alors que ma soeur l'a eu comme prof d'anglais ! Insérer dessin canibales ?
    Zoo humains :
    Depuis le temps que j'en entends parler avec les anti-spécistes...
    Débat France-Afrique, france-à-fric :
    Le fait que l'exploitation de l'uranium nigérien est la base du développement du nucléaire français est dénoncé. Tous ceux qui essayent de s'y interresser sont menacés. L'Australie profite également de cet esclavage (tiens, ça me rappelle les rencontres Sortir du nucléaire il y a quelques jours !). Les ex-colonies n'ont jamais été réellement indépendantes, leur monnaie est gérée par le trésor français. Odile Biyidi-Tobner ne condamne pas l'action chinoise, ce sur quoi je ne suis pas d'accord. Les africains financent ainsi l'esclavage des chinois. Tiécoura Traoré est un peu anxieux avant d'intervenir. Des remous se produisent à 10mn de la fin quand un spectateur fait la promotion su système de concessions pour assurer des services publics, faisant référence au cas de la distribution de l'eau, qui selon lui serait un succés, de façon contre-productive, puisque c'est justement le plus gros exemple d'échec ! Réprobation forte de la salle. Curieux retour des choses de voir ce militant malien expliquer quels désastres sont produits dans son pays devant René Vautier, assis comme simple spectateur, aprés sa carrière bien connue ! L'absence d'autobus à cette heure m'oblige à remonter dans le grand vent (les tentes de la place ont même dû être démontées), ce qui me permet tout de même de renseigner une dame qui me suivait depuis un moment, qui voulait justement y aller et me demandait si elle était dans la bonne direction ! Pas vraiment !
    Les filles du 12 :
    Moins bien que ce que j'esperais, finalement une éternelle ritournelle de célibataires malheureuses.
    Lune froide :
    J'ai dormi devant cette copie catastrophique, superbe actrice jouant incroyablement la morte, malgré quelques signes de vie tout de même.

    Mardi 21 :

    Visite de l'expo Becassine/Banania à la MJC par son auteur qui ne peut s'empêcher de faire allusion à sarko à la fin, dont le discours de Dakar n'a pas provoqué suffisemment de réactions.
    Laissez-les grandir ici !
    Déja vu, et heureusement, car la projection s'est faite sans son !
    Surya :
    Sympathique alternance de différentes techniques d'animation.
    Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs :
    Ambiance explosive dans la salle comble (dans laquelle mes parents et les Quelennec) pour cette merveille que je revois avec plaisir ! Ensuite, mes parents et leurs amis boivent un coup avec Tiécoura Traoré pendant que je m'occupe de Avoir 20 ans dans les Aurès. Dans la salle se trouvent Mylène, l'actrice qui joue la fille de la rue dans Microclimat... 9 h30-->2 h, c'est un vrai travail être bénévole au festival !

    Mercredi 22 :

    De Torr-e-Benn àl'ACAV :
    Nous irons jusqu'au bout Les Kaolins de Plémet.
    Bretonneries pour Kodachrome.
    Clito va bien :
    Son incompréhensible pour ce discours très soixante-huitard et "plannig familial", pour certaines c'est la première vision d'un accouchement !
    Pleine Lune :
    Compilation d'animation de marionettes par Vivement Lundi ! Le son stéréo de l'auditorium du Port-Musée-médiathèque met bien en valeur la sonorisation approximative de l'Homme aux Bras ballants. R.I.P. et Le Jour de gloire sont des exclusivités. Je me suis encore endormi devant Le Cid, qui differe volontairement de l'histoire originale, dixit Emmanuelle Gorgiart, présente dans la salle.
    Débat La concurrence des mémoires :
    Le sujet n'est pas traité, mais remplacé par un délire d'historien ! Il y a foule pour Half Moon, et Catherine sort du travail.
    Loin du Vietnam :
    Plutôt foutraque, mais pas mal d'images interressantes. Copie catastrophique : rouge en 16 images/seconde (comme Que la bête meure juste avant) !

    Jeudi 23 :

    Chronique coloniale, Mother Dao :
    Je me suis endormi tellement c'est chiant ! Je tente de photogrophier les autobus alors qu'Eric les prendra un peu plus tard. En attendant le nouveau passage de «Le petit blanc à la caméra rouge», je constate que Violette est là et que Yves Jardin parle le Breton avec un naturel incroyable. Une jeune fille l'interroge sur l'arabe, la Palestine. Et alors arrive la superbe jeune journaliste que je voyais interroger des gens sur la terrasse ensoleillée du Rex avec son MiniDiscman lors de mes premières comme bénévole ! Elle parle breton avec Yves et lui présente celui qui semble être son petit ami. Je suis presque jaloux, elle est toujours aussi mignonne ! Yves critique la mise en scène sarkozyenne de l'enterrement du pêcheur. Nous restons écouter René et le réalisateur à la fin, Tiécoura Traoré est dans la salle aussi et je pose deux questions qui me brûlent les lèvres depuis ma première vision du film.
    Lumumba :
    J'arrive en cours, la copie est correcte, en 1,85 semble t'il, le son multi-canal mais compressé. Super fort : le Steven Biko du Congo !

    Vendredi 24 :

    J'apprends qu'il y avait foule à Western hier soir, plus de dix ans après sa diffusion en exclusivité au Festival (c'était aussi le cas de Des Bretons, Des Bretagnes).
    Pitchounes .
    Dancing 
    Nul et lent, en son compressé.
    Rosalie s'en va +Cid + Le chant de la baleine :
    Encore des exclusivités, la mère dans le dernier est la voix de la série Ma Sorcière Bien Aimée. Il est filmé en numérique et le transfert sur 35mm laisse à désirer. Après Vivement lundi !, c'est à Paris-Brest d'avoir sa séance ! Je prends en photo la jeune Lecoursonnais et Miette Strullu.
    Bamako :
    Film très africain aussi bien dans sa lenteur, sa construction étrange que sa révélation de la beauté de ce peuple ! Ça fait bizarre de voir Tiécoura Traor´ dans le film après l'avoir vu en vrai ! La discussion se poursuit avec lui jusque dans la cour du Rex, avec les Griveau, Tanguy, ... où il dit que billou finance les OGM via ses prétendues actions de générosité, je lui montre Connaissances du Rail, ce qui le ravit et n'en revient pas de ne pas l'avoir connu avant. Je jette ensuite quelques coups d'oeils à la fin d'Indigènes.

    Samedi 25 :

    Bzh, des Bretons, des Bretagnes :
    Intérêt limité, sans compter que cette idéalisation de la Bretagne me semble bien en décalage avec les vrais problèmes, comme les transports. À Douarnenez, mes patins de freins fondent à vue d'oeil ! Après un gouter brioché avec les parents et Christine, débat passionnant :
    De la loi du 23 février 2005 au ministère de l'identité nationale...
    Avec Olivier Le Cour Grandmaison (historien) et Mehdi Lallaoui (réalisateur des Massacres de Setif) nous transmettent leur verve tout en traitant en même temps à la fois du thème de la concurrence des mémoires si peu traité précédemment. Les interventions d'une personne ex-FN de l'assistance sont largement contre-balancées par celles, émouvantes, de d'autres personnes, donnant au tout une puissance qui mériterait d'être diffusées au delà du public comblant la salle du conseil en configuration longue, dont Mylène, des élus de la ville (y compris Mme Le Maire), des gens de toutes couleurs... Albert Billon boit un coup sur la place.
    Concert de cloture:
    Comme à chaque fois, la tristesse est un peu atténuée en voyant tous ses habitués dansant, accompagnés de gens venant d'ailleurs. Maman me présente Nadine, des gens de Gironde nous abordent, conquis par l'ambiance. Benoit Mayano est là et vient me voir ! Christine Mottay est avec son ami, ils attendent un bébé. Et hélas, pas de possibilité de poursuivre le plaisir au festival de Brest cette année, et peut-être plus avant longtemps.

    Metropolis Samedi 2 février :

    Supression de la publicité à São Paulo : quelle métamorphose ! Comme d'habitude, le publicitaire interrogé a des arguments ridicules. Puis un étonnant bunker de 19 km près de Bonn, qui a hélas été démantelé. Et Cory Doctorow a une vision très juste des risques de la société Internet qui s'installe, même si je ne suis pas d'accord avec tout.

    Pink Floyd à Pompéi mardi 5 aout .

    Emmanuelle mercredi 6 août 

    Ridicule déplorable. Je ne peux comprendre comment il a pu devenir aussi mythique. Les filles du botaniste chinois, juste après sur France 2, m'a vite fait oublier ce navet !

    Le péril jeune mar 12 :

    En fait j'avais déjà vu ce film mythique, mais je ne me souvenais que de quelques scènes, comme si elles faisaient partie de mon inconscient, telle ces prises de drogue sur du Pink Floyd... Certaines choses me rappellent mes années scolaires, mais dans l'ensemble, si c'était vraiment comme ça, ça devait être quelque chose d'être lycéen à Paris à cette époque.

    Concert for Bangladesh :

    C'est le concert en intégralité, et non l'espèce de documentaire.

    31E GOUEL AR FILMOÙ :

    SAMEDI 16 AOÛT :

    Le petit étranger :

    Fait penser au néo-réalisme italien, avec une musique pas mal qui m'évoque les films de Tati. Mais la morale est contestable !

    Rond-point Chatila :

    L'image vibre malgré les efforts de Liza :-( Je sors avant de m'endormir. Des gens gras et gros se marient sous la pluie. Dire que ça ne fait qu'une semaine que c'étaient Magalie et Eric ! Ce dernier est l'auteur d'un dessin figurant sur un t-shirt distribué à tous les équipages de la Jeanne il y a quelques années !

    Le mystère Hezbollah :

    Va un peu trop vite, donne un aperçu de la puissance des mouvements islamistes comme le Hezbollah. Ne donne hélas pas de points de vue critiques sur ce dernier.

    Inauguration :

    La circulation automobile dans les rues de Douarnenez est démente, il y a plein d'autobus aussi !Voir photos. Les discours font une large place au manque de soutien du festival par la nouvelle municipalité douarneniste, totalement absente pour la première fois, devant les locaux de cette dernière ! Le fondateur de natur ayur fait partie des 154 spectateurs de la séance inaugurale (qu'il faudrait plutôt programmer à 19 h 30, puisque c'est sa réelle heure de départ chaque anné), où Mme Jardin et Rolland se cherchent, alors qu'Erwann et Mr Lecoursonnais ont une discussion tendue concernant l'absence de la municipalité.

    Il était une fois Beyrouth, histoire d'une star :

    Le son affreux et le coté assomant des extraits passés à un rythme trépidant sont oubliés grâce à l'actrice principale Myrna Makaron.

    DIMANCHE 17 :

    Maël Velly est à la MJC, je l'ai vu aussi dans le journal filmé de CanalTiZef d'hier soir montrant le montage du chapiteau. Un mec ressemblant à Vincent Le Quellec descend vers le port-musée quand je remonte vers les halles, où je vois Sébastien et sa jolie compagne. On parle concours et Base élèves premier degré. Toujours personne de la municipalité à l'inauguration des l'expositions photographiques, ce qui est encore une fois abondamment souligné. Le
    buffet libanais végétarien est pris d'assaut.

    LUNDI 18 :

    Chroniques de Beyrouth : vérités et mensonges :

    Erreur de bande vidéo ! Liza va chercher la Beta à l'auditorium de la médiathè qui remplace finalement la DV insérée par erreur. L'assistance se montre hyper-compréhensive, pourtant certains sont clients habituels de salles parisiennes comme le Max Linder ! Faute de sous-titrages dans ce film en mauvais numérique (semble t-il), les oppositions des intervenants sont difficiles à comprendre quand on est pas spécialiste, surtout que la documentation que j'avais sur la guerre civile a fut jetée par ma mère il y a dix ans :'-(

    La nación Mapuche :

    Malgré les adorables gamins, moi et ma mère nous sommes endormis devant cette image en mauvais numérique. Qu'est-ce que Florent Pagny attend pour les aider ? Bruno Quénéa me filme pour CanalTiZef alors que j'ouvre la séance Résister n'est pas un crime !

    MARDI 19 :

    Le Liban dans la tourmente.

    Evel pesked en dour ? :

    Un peu rapide, sur la polémique concernant la ponction d'eau de l'Elorn. Bien que pointant le problème des camps de la mort, ne les remet pas complétement en cause.

    Questions d'images (voir photo).

    Route One USA :

    Je regarde un morceau de ce curieux documentaire, long, lent, dont la traduction est incomplète, qui pointe le doigt sur la dédence états-unienne de façon prémonitoire.

    MERCREDI 20 :

    Jacques + La femme-serpent :

    Pas mal d'animation, la plupart des gens ne viennent que pour le second film. Panique d'Olivier Bourbeillon quand les sous-titres des deux dernières bobines de ce dernier disparaissent. Un an après les embrassades avec René Vautier, on fête l'anniversaire de Christine Quelennec sur la place (photos).

    Massaker 

    C'est de la radio filmée. Un des insoutenables témoignages pourrait être utilisé pour lutter contre le spécisme.

    JEUDI 21 :

    Jean-Michel Carré parle du régime russe sur France Inter.

    Le jour où j'ai vu l'homme blanc :

    Les spectateurs sortent en ayant honte d'être blancs. En remontant déjeuner, papa m'annonce la mauvaise nouvelle : Christine a eu un accident de voiture en allant rejoindre Paolig pour manger dans une créperie après nous avoir quitté hier.

    La vie commence demain :

    Mylène dit qu'on dort mieux au Club qu'au Rex. C'est ce que j'ai fait pendant la séquence Picasso, après avoir fermé les yeux face aux images médicales.

    Programme INA Atlantique :

    En allant ouvrir le Programme INA Atlantique, je croise Stéphane Nolo, où Bruno filme Sarah qui est à la caisse. La mauvaise qualité de la projection à l'auditorium ne permet pas de se faire un avis sur la numérisation faite par l'INA. En tout cas, il y a un décalage entre le son et l'image.
    La Bretagne sans télévision :
    Dans un Douarnenez d'il y a 35 ans, faisant terriblement dépassé, l'accoutumance à la télévision est éclatante.

    Falafel :

    Toujours ces foutus sous-titres blanc sur blanc ... pour une histoire, s'il y en a une, pas vraiment passionnante.

    VENDREDI :

    Un Celtic Déménagements avec échelle élévatrice intervient à Kermarron.

    Harlan County USA : J'ouvre la séance avec la jolie Enora et toujours Sarah à la caisse. Le couple Le Garrec, adh&eacutre;rent au festival, fait partie de l'assistance. Une dame sort car elle se sent mal, comme mon père à chaque fois dans cette salle.

    Diwan, 30 vloza, 30 dremm 

    Voir photos de l'assistance et du collectif de réalisateurs. Mauvais son, sous-titres français incomplets et bourrés de fautes, les bretons sont trop brefs.

    Beyrouth fantôme :

    Conflit entre Jacques, l'opérateur du Rex depuis 30 ans qui a réglé en 1,85 et le réalisateur qui dit que c'est du 1,66. Avant le lancement, la tenancière du Rex demande désespérément si Katell Chantreau est dans la salle. Je lui dis que je suis sur que non, vu que j'étais ouvreur. Elle a du mal à me croire. Image toute petite en raison de l'absence de lentille adaptée, et alternant entre blancheur et jaunisse.

    Caramel.

    SAMEDI 23 :

    Inauguration du centre de ressources :

    Isabelle Vaudeleau est émue (voir photos).

    Waltz with Bashir :

    Introduit par Erwann et une co-programmatrice du festival Travelling. Le son n'est pas très multicanal :-o Les photos des invités de la semaine sont assemblées par Kristel Gary. Pendant que je tente de photographier le Van-Hool qui se montre enfin, Jean-François me donne l'exemplaire du Kezako que j'avais manqué :-) Au Rex, les gens sortant de Massaker sont attérés, continuant la discussion devant (photo). En effet, il n'y a pas eu de débat contrairement à la fois précédente. La réalisatrice rentre pour Le dernier homme. J'embête encore Oliver Bourbeillon pour qu'il prenne un ticket. Le réalisateur me dit que c'est celui-ci qui est en 1,85, Beyrouth fantôme étant bien en 1,66.

    Pas de festival de Brest pour moi cette année...

    Dommage... et pourquoi ?

    Arte 2009 :

    Court-circuit 31 janvier 2009 :

    Mauvaise route, Le thé de l'oubli, Mai Ling, La route du nord,

    La fonte des neiges :

    Séjour surréaliste dans un camp nudiste, pourtant partiellement autobiographique, avec une superbe adolescente pleine de désir comme j'aurais aimé en connaître. Dommage qu'il ait été censuré par la DDASS.

    Samedi 31 janvier 2009 :

    Metropolis.

    One Shot Not :

    Supers improvisations entre Manu Katché à la batterie et Marcus Miller à la basse puis au saxophone, avec claviers :-) Dommage que le son ne soit pas meilleur et l'image saturée d'effets esthétiques :-( Pascale Picard vient même faire du Middle of the Road&nbps;punkisant !

    Mardi 3 février 2009 :

    Demain, j'irai mieux .

    Le dessous des cartes 

    La Republique Tchèque à la présidence de l'UE.

    Radio Free Europe 4 février :

    En faire une émission radiphonique aurait largement suffi...

    Court-circuit 6 février :

    Traverser :

    Plutôt ésothérique !

    6 a.m :

    L'équivalent new-yorkais de IL EST CINQ HEURES PARIS S'EVEILLE. Mais à la place de musique yéyé, du Sigur Ros, cliché incontournable pour accompagner le ballet des avions devant le ciel rose. On pourrait presque être aussi bien à Cergy... De la vie de la ville façon Bret Easton Ellis, aucune trace, si ce n'est, hélas, l'activité des criées Bref, s'il n'y avait les immeubles filmés en mauvais numérique, on pourrait être dans n'importe quelle port...

    La Goyta.

    Notre pain quotidien le dimanche 5 avril.

    Thema A qui profite la faim mardi 7 avril :

    Malheureusement, ce qu'ils appellent maintenant Thema n'a plus rien à voir avec ce que c'était il y a 10 ans, mais une simple succession d'émissions.

    We feed the world, le marché de la faim.

    La Bataille du lait.

    Vendredi 10 avril :

    Ma vie est un livre vendredi 10 avril.

    Court-circuit :

    A letter to Coleen :

    La nullité de la jeunesse actuelle...

    Les trésors du peuple&nbp;Himba.

    Skhizein.

    Vendredi 19 juin 2009 :

    Almasty, la dernière expédition :

    C'est une farce caricaturant la href="http://groups.google.fr/group/ivcz?hl=fr">cryptozoologie dont le scenario est previsible en tous points, mais qui a le merite de changer les idees. Michel RAYNAL : [...]De nombreux clins d'oeil à qui connaît le sujet : mention du prochain conférencier Benoit Grison (un authentique cryptozoologue !), homme velu dans un congélateur et exhibé comme attraction foraine dans un camion (qui rappelle évidemment l'homme congelé &eaute;tudié par Bernard Heuvelmans aux USA en 1968), dessin de reconstitution de l'almasty fortement inspiré de la reconstitution de l'homme congelé en question par Alika Lindbergh, etc., sans parler de la ressemblance de certains coins des Pyrénées avec le Caucase ! En revanche, on peut regretter que des Géorgiens utilisent le nom "almasty" qui ne fait pas partie de leur vocabulaire (je suis loin de mes dossiers, mais je crois me souvenir que le nom de l'homme sauvage en géorgien est "agach-kichi" ou quelque chose comme ça)[...]

    Court-circuit 

    Présentation de Torpedo.

    Dish.

    Les relations sont tellement plus simples chez les homosexuels... sauf avec le héros, Israel (drôle de nom, mais il est super mignon).

    Bâmiyân.

    La Guerre des mondes :

    Recyclage de «Thema»...h2Dernier Domicile connu lundi 3 août/h2h2Docteur Prince & Mister Jackson mardi 4 ::/h2Entièrement d'accord avec la critique de T&eacteu;lérama. Je découvre le phénomène que fut Prince et à quel point il a discrétement marqué ma jeunesse. Et on voit Huey Lewis :-)h2Jeudi 6 août 2009 :/h2h3Le Monde de Peter Gabriel :/h3La ressemblance avec le «Music Planet Pop Gallerie» diffusé il y a une quinzaine d'années est époustouflante : presque le même discours dans les mêmes endroits, devant les mêmes appareils... Il y a juste que le bonhomme a vieilli :-) Formidable phrase sur le lien entre degré d'évolution et capacit&eaucte; d'empathie ! Mais dommage que ce végétarien n'aille pas jusqu'agrave; évoquer les non-humains dans les cercles.h3Pop Galerie Reloaded Bryan Adams/h3Pas grandes différences avec celui passé il y a une quinzaine d'années.h2Court-circuit vendredi 7 :/h2h3Mon cher ami./h3h3Les songes d'Edmée :/h3Le plus drôcle et interressant est le reportage sur le rélisateur.h3Masques./h3

    a href="http://www.arte.tv/fr/Tchetchenie---briser-le-silence/2840098.html"32e Gouel ar filmoù / Festival de cinéma de Douarnenez 2009/a :

    Vendredi 21 

    Inauguration :

    Dommage qu'Erwan ne nous fasse pas un descriptif complet des films programmées cette fois à la réunion des ouvreurs, sans doute en raison de l'imminenscence de l'inauguration. Cette dernière est gâchée par la prestation pitoyable du maire. Son discours de beauf laisse même entendre qu'il ne connaissait pas le festival avant. Et il applaudit quand un des intervenants appelle à ouvrir les frontières à l'immigration...

    Walter, retour en résistance :

    Cinématographiquement bricolé, mais remet quelques pendules à l'heure !

    Samedi 22 :

    Les 3 chambres de la mélancolie :

    J'ai dormi et me suis juste réveillé devant une scène d'égorgement d'un mouton :-(

    Le génocide arménien :

    J'ai encore dormi...

    Regardez-moi, je vousa regarde + Sourds àl'image :

    J'ai dû partir avant la fin pour assurer l'ouverture de «Bonjour, c'est moi» au Rex, ce qui a été fructueux, car j'ai découvert que Caroline, bénévole que je connais depuis ma toute première fois aux entrées il y a 10 ans, est vegane ! C'était cette fois là qu'une autre bénévole m'avait dit qu'elle avait des difficultés à avoir des congés pour venir. Effectivement, je ne crois pas l'avoir revue depuis. À l'époque, ça m'avait dégouté, j'avais peur que ça m'arrive un jour, et voilà que ça a failli être mon cas cette année ! À ce moment là, Jane Birkin passe sur la place du festival pour voir Mylène, Stéphane Hessel et tout... Par contre, la ville et le festival sont déséspéremment déserts :-(

    Devant la porte close dimanche 23:

    Tout n'est pas sous-titré...

    Lundi 24 :

    La journée s'annonce mieux : le gars (Le Doaré ? Celui qui me vendi mon VTT Peugeot bleu d'enfance ?) de «Vélo et Oxygène» est super sympa, rapide et pas trop cher.

    Greetings from Grosny :

    Il y a foule. Des gens disent qu'Arte a parlé du festival hier soir. Le gars d'Arte Reportage est justement dans la salle, avec de nombreux tchétchénes. Lors du débat, Zulaï Bagalova trouve la ville et ses habitants féériques !

    Le prisonnier du Caucase :

    Les jeunes hommes du film ont de superbes fesses !

    Itinéraire d'un merle chanteur :

    Ça me rappelle bien des choses, ainsi que mon cousin Thierry. La fin était prévisible.

    La cité des abeilles :

    Tiens, la réalisatrice (3 ans de moins que moi) aussi a ses grands-parents à Terre-Neuve ! Dommage que le film se conclue sur l'idée que des quartiers collectifs ne puissent plus voir le jour, ce que la réalité contredit pourtant !

    Grosny le 51 :

    Encore énormément de monde, ce thème mobilise ! Le film démarre trop tôt, alors que Monique Prevost était venue, après m'avoir salué, remettre un cadeau à Mylène pour son anniversaire (un livre sur le cinéma en Bretagne) : le sifflet lui est coupé quand la projection démarre ! Le film montre des femmes héroines dans la guerre, joyeuses, comme des versions féminines des hommes de Massoud l'afghan. L'ennemi est le même...

    Des nouvelles du 51 :

    Présenté en exclusivité, y compris avant d'être dans Arte Reportage, il a ému Mylène qui le voyait comme spectatrice pour la première fois, entourée de tchétchénes ! Son commentaire sur la bonne interprétation à avoir des choses est merveilleux, il aurait mérité d'être enregistré et associé systématiquement. Le gars d'Arte indique que son champ d'action est limité, le format de l'émission étant très précis. Apr&eagrave;s une référence au reportage (de Mylène aussi) sur le coté mafieu de ramzan kadirov de l'émission, qui avait été repris dans «Arrêt sur images», Aude Milin indique qu'on assiste au laboratoire de la mise en place d'une dictature par la force  à un peuple qui la refusait pourtant obstinément.

    Mardi 25 :

    Danse avec les ruines :

    Ramzan Akhmalov, en plus d'avoir une superbe fille et de porter un t-shirt rempli de marques françaises dans les ruines de Grosny, est un danseur étoile qui marque le début de l'histoire entre la Tchétchénie et Douarnenez. Après la projection, l'équipe tchétchéne va comme moi à l'exposition de photos, accompagné de Mylène et d'Arte. J'ouvre la séance de «La Maison des fous» avec la superbe Enora (magnifique chevelure) qui m'évoque Patricia Kaas, avant de retrouver Jacques, Alice, Eric, Magalie et les parents sur la place. J'entends Erwan dire à Mr Le Garrec que le jeune animateur des débats est le fils Veron, qu'il est monteur et a récemment travaillé avec Anne Loury. Après un repas non adapté aux végétaliens, on se précipite à l'hommage à Natalia et Rayana. Tout le public n'a bien sur pas pu rentrer dans Le Club.

    Mercredi 26 :

    Source :

    Suivi d'un débat. J'y apprends qu'un cameraman douarneniste qui revenait de reportage en Azerbaïdjan pour Nicolas Hulot s'est fait confisquer ses images.

    Surya, du levant à l'éloquent :

    Expérimental !

    Lormen :

    En attendant la séance dans le hall très mal configuré, ça parle Breton à ma gauche (Stéphane et Ana-Vari) et langue des signes à ma droite ! Le film manque d'explications.

    Témoins sourds, témoins silencieux :

    Ma haine du milieu médical ne risque pas de diminuer après ça.

    La symphonie du silence.

    Jeudi 27 :

    La fonte + Avril :

    Allégorie sur les relations de couple façon «nouvelle vague» et Mikhail Kobakhidzé. À la sortie de «Petit àPetit» au Club, je revois l'espagnole qui était bénévole aux entrées il y a 10 ans. D&ecaute;cidément !

    Les Montagnes du silence :

    Génial, le hall est rempli de signeurs ! Mais certains profitent de leur spécificité pour frauder. En même temps, c'est un peu l'arnaque, car suite à l'absence de sous-titrage, Isabelle fonce chercher un DVD. En projection... super...

    Débat «Autour de la culture sourde :

    J'y retrouve Eric et Magalie. C'est magique d'être entouré de tous ces signeurs ! La situation est pourtant désespérée pour eux. Dommage que leur discours soit toujours le même : refus des implants et du terme «handicap». Il devraient accepter mieux le dialogue avec les entendants, et nous aider sur les luttes que nous avons en commun : le dogme médical (le dogme de la technologie miraculeuse est aussi responsable de l'empoisonnement général de la planète et ses habitants). De nombreuses ressemblances avec la situation des végétariens, comme la réponse du gars de l'International Visual Theatre : «mais ce sont les autres les handicapés» s'applique à merveille pour le V ! Il semble quand même qu'ils aient été touchés par les similitudes entre les luttes sourdes et bretonnes, l'acteur disant même qu'il se sent plus proche des bretons que d'une prétendue identité française. Si seulement les échanges au sujet des écoles Diwann pouvaient leur donner des idées... Ils m'ont rappellé une chose que Magalie m'avait dite mais que j'avais oubliée depuis : beaucoup ne savent pas lire, et les sous-titres ne servent donc à rien pour les enfants et les adultes analphabètes. J'ai eu une idée pour gén´rer un signage dans les émissions TV et radio :
    1. Capturer les mouvements des signes très précisément.
    2. Coder ces informations dans un flux intégré au signal (même principe que les canaux audio et sous-titrage).
    3. Le récepteur affiche alors un avatar exécutant les signes ainsi transmis.
    Jean-Pierre Thomin est sur la place.

    Vendredi 28 :

    L'enfance sourde :

    La très jolie gamine n'est pas très locace, dommage. Et on retrouve cette généralisation excessive concernant les entendants qui auraient tous les maux !

    Contes en Langue des Signes française :

    Dommage qu'ils soient spécistes.

    Le serrurier + Nue + Love :

    «Nue» devrait faire l'objet d'une vision par tous les adolescents (en séparant garçons et filles) pour qu'ils acceptent leur corps, le manque d'estime étant un fléau ayant de dramatiques conséquences sur l'ensemble de la société. Dommage que je ne sois pas intervenu pour le dire.

    Samedi 29 :/h2h3Depuis qu'Otar est parti&nbps;:/h3Je trouvais justement que le quartier géorgien ressemblait à Montmartre... Et voilà que le fils s'installe au 14, boulevard de la Chapelle !h3Les couleurs lointaines du bonheur :/h3J'ai dormi. Me rappelle je ne sais plus quel film dans lequel un gars se faisait détrousser sur un pont (à Istanbul ?).h3Fin :/h3On finit le festival en famille, devant la vidéo de la conférence a href="http://www.fdn.fr/minitel.avi"Internet ou le minitel/a, qui, une semaine plus tard, sera en plein dans l'actualite pour L214. h1Arte :h1h2Backstage jeudi 1er octobre 2009 :/h2Je voulais bien sur voir l'accomplissement du duo Emmanuelle Bercot/Isild Le Bescot... Plutôt niais, avec une musique insipide. Heureusement que Mylène Farmer en fait de la meilleure ! L'idiotie du fanatisme est toutefois bien montrée.h2Court-circuit samedi 3 octobre :/h2h3N&oe;uds de cravate :/h3Cette description du monde du travail actuel me rappelle bien des choses...h3Un week-end à la campagne :/h3Agréable film fantastique, bien que le scénario ne soit pas de la plus grande originalité. L'accent québecois, qui empêche de tout comprendre, me rappelle la série Les Intrépides , et l'ambiance les films de genre du festival de Brest...h3Poussière dans la ville :/h3Comment notre société peut détruire une personne et son potentiel... Ce qui nous ramène au premier film de cette édition.

    L'Affaire Kravchenko 7 octobre 2008.

    Court-circuit 9 octobre :

    Naïde :

    Une fêe aux superbes cheveux roux vit en osmose avec la nature. Étrange plaidoyer contre la vivisection ?

    Ne tirez pas sur le fil.

    Delivrance.

    h2Déchets, le&nbps;cauchemar du nucléaire le 13 octobre.

    Rahel samedi 31 octobre.

    1989, l'Elysée au pied&bsp;du Mur 4 novembre.

    Vendredi 6 novembre 2009 :

    La Prison de l'amour :

    L'ex-agent quitte sa famille d'une façon fort brutale... En tous cas, ça montre que ce n'est pas l'apanage des femmes...

    Tracks spécial Terry Gilliam :

    Dommage que je ne l'ai pas mis en enregistrement, il aurait mérité d'être conservé (si on fait abstraction des coupures dans le son, devenues systématiques sur Arte en NICAM).

    Court-cicuit :

    Babel.

    Akumi :

    Déjà vu deux fois...

    Seuls :

    Un clip vidéo... C'est vraiment devenu n'importe quoi cette émission...

    Une femme sous influence lundi 14 décembre :

    Peter Falk est déjà dédié à sa femme ! Une réalisation en cadres serrés certes en avance sur son temps et prémonitoire, mais la plus folle n'est surement pas celle qui nous est présentée comme telle.

    Court-circuit vendredi 18 décembre :

    Trois films courts musicaux.

    Prévention de l'usure :

    Très «Dancer In The Dark»

    Sous un coin de ciel bleu.

    Le silence des machines.

    33e gouel ar filmoù :

    Jeudi 19 août 2010 :

    Après-avoir déjeuné chez Tudal avec maman et Damien, je vais avec ce dernier aider Stéphane Noleau a construire sa maison. On se croirait dans «autobio» de Cyril Pedrosa ! Ensuite Damien va chercher sa voiture à Plonevez-Porzay, je l'aurais bien accompagné sous ce temps magnifique si j'avais eu mon Brompton (commandé il y a quelques semaines) !

    Vendredi 20 août 2010 :

    Je suis propulsé «placeur des ouvreurs sur l'emploi du temps de la semaine», ce qui me refroidit pas mal, malgrè l'aspect multilingue de la rénion : une italienne, un basque de Bilbao, des signeurs... Il pleut des cordes quand on a fini à 17 heures. Ça s'est calmé pour l'inauguration, pendant laquelle Jean-Michel le Boulanger fait un super discours, ainsi que Daniel Maximin. Les différents invités caribéens disent des choses gentilles et originales pour nous saluer. Ils ont l'air vraiment super humains, dynamiques et rayonnants. Aung Kyaw Oo est entouré de sympathie de la part des haïtiens. Caroline évoque son départ le 24 septembre de l'association (une sacrée page qui se tourne) et on finit avec une chanson de Nolwenn Korbell et un slam du pawoleur Makil Duranty.

    Samedi 21 août 2010 :

    La ultima cena au Club :

    C'est un peu le bazar : problèmes d'objectifs de projecteurs, décoration pas encore mise en place dans les cinémas...

    Edwy Plenel :

    Il est encore trop dans le système à mon goût, mais dit bien que le début des problèmes vient quand on n'accepte pas la singularité de l'autre. Du coup, on le simplifie, caricature (ça rejoint le discours d'Alain Badiou sur les relations humaines) et ensuite ça peut aller jusqu'à l'exclure. On crée aussi les phénomènes par la parole : plus on parle de terrorisme, plus celui-ci se déclenchera effectivement. Et enfin quelqu'un qui dit que les propos de cristine lagarde sur la retraite sont scandaleux : ainsi il faudrait être «foutu» pour arrêter le travail imposé ? Après la conférence, maman le voit à la restauration en compagnie de Caroline et Gérard, et fait allusion au fait que ce mécanisme s'applique aussi aux non-humains. Un peu avant, quand c'est moi qui était dans la file pour le repas, le petit ami de la projectioniste Marie propose son aide à sa voisine, qui a des béquilles. Elle travaille dans le cinéma, est habituée des salles de la rive-gauche parisienne, mais ne connaissait pas le festival, qu'elle découvre à l'occasion de sa ré-éducation.

    Dimanche 23 août 2010 :

    Une Si Jeune Paix :

    Première diffusion depuis la restauration du film.

    The Agronomist :

    Je brave la pluie pour aller dormir devant.

    Rangoon :

    À l'ouverture avec Djenebou, j'ai le grand plaisir d'être rejoint par la traductrice Anaig qui me permet d'echanger quelques impressions avec la très ouverte et communicative Djenebou. Je n'ai hélas pas l'occasion de parler personnellement avec Anaig, qui doit travailler avec Djenebou au bar pendant le film. Ce dernier est superbe, en cinémascope... mais hélas en version postsynchronisée, la copie présentée étant celle d'un particulier. Phrase tellement vraie : «la souffrance est la seule promesse que la vie tient toujours... Alors quand on connaît du bonheur, l'apprécier comme un cadeau, un moment de répis». Je dois quitter la projection pour ouvrir «Maria Antonia», dont la copie est filmée en DV d'après un DVD.

    Lundi 23 août 2010 :

    Le Voyage à Panama :

    Plutôt gamin et prévisible !

    Le Premier Rasta :

    Documentaire non finalisé, son non-mixé. Le fait que la réalisatrice ait improvisé son métier se sent  ce n'est pas très captivant, une version radiophonique de son livre aurait suffi. Bruno Bové me donne un compte-rendu qu'il a fait du festival 2005. Maman, papa et moi y sommes en photo. 5 ans déjà...

    Mardi 24 août 2010 :

    Il y a un court métrage d'animation avant «Viva Cuba». Ce dernier semble être filmé en numérique :-( Le style de films que je voyais enfant lors de mes premiers festivals. Puis en allant vers l'auditorium, je vois la banderolle de soutien à Aung San Sou Kyi être déroulée à la mairie. Il est finalement impossible d'entrer dans l'auditorium, les 105 places étant, comme d'habitude, occupées. Maman prend la parole lors du débat sur la Birmanie avec Jane Birkin, Marie Battini, Frédéric Debomy, Aung Ko et Aung Kyaw pour parler de la Nef. Aung Soo Su Kyi n'aurait que 34 ans ! Le soir je suis rejoint par Damien à «Monstre sacré + The cat, the reverend and the slave».

    Mercredi 25 août 2010 :

    J'ai le Van-Hool pour descendre à l'auditorium... pour rien vu que la séance «Birmanie : résistants, business et secret nucléaire était complète 5 minutes avant l'heure de départ. Même le maire, à qui il avait été conseillé d'aller le voir, aurait été repoussé ! Je vais trainer à la médiathèque, comme d'autres festivaliers. Bien qu'elle ne soit pas très achalandée et que les objets soient mal rangés, on s'y perd quand même quand on a pas de recherche précise. En plus, les ordinateurs, qui cette fois fonctionnent, sont tous pris.

    Rangoon (de nouveau !):

    Fred et Linda Chapalain ne sont pas loin de moi. Daniel Le Bigot arrive dans les derniers. Erwan fait la présentation : premier film a avoir attiré le regard sur la Birmanie. Aung Ko, présent, joue dedans sous son propre nom. Patricia Arquette ressemble plus à Sophie Marceau qu'à sa soeur Rosanna. Lorsque son personnage, Lauran rencontre Aung San Suu Kyi, cette dernière n'aurait donc que 12 ans ! Jane se serait-elle trompé? Les interrogations de Laura rejoignent les miennes du moment. Les birmans opprimés sont montrés sous un jour très positif.

    Chienne d'histoire + Poison violent :

    Avec Damien qui n'a même pas mangé... Le premier est plus sympa au cinéma qu'à la télévision !

    Jeudi 26 août 2010 :

    Étant de service au Club pour «La Muestra», j'arrive à la séance «Monde des sourds» de la médiathèque en cours de projection. Du coup je rate «Le p'tit bal» et «La mort du signe». La salle comble apprécie «La clé des étoiles» et «Camille et Isabelle à deux voix» (anti-fourrure ?). L'après-midi, après que le bus conduit par Cyril allant à l'école Laënnec me soit passé sous le nez, un GX 317 de la ligne Tudbus 1 me conduit à la MJC. Malgré une fuite laissant entrer la pluie à l'arrière, il est presque à l'état neuf... bien plus que les GX 317 Euro 3 des TAO ! «Cerro Pelado» et «Now» manquent de contextualisation. «Les descendants de la nuit» a quelques moments interressants, mas pas suffisamment pour faire oublier l'inconfort de mon siège. Puis «Jean Zigler, contre l'ordre du monde» est encore plein. J'arrive quand même à rentrer avec l'accord de Jean-Yves. Le documentaire semble très court et laisse un peu sur ma faim. On y voit un trolleybus suisse. Je vais ensuite à la fin du débat «Monde sourd et monde créole : 2 formes de résistance ?» qui ne m'apprend rien.

    Birmanie : résistants, business et nucléaire :

    C'est un reportage d'investigation de Canal + diffusé en mars dernier, en séance supplémentaire suite au succès de la première, sans doute car il avait été conseillé au débat). Incroyable : le despote est un véritable «Oncle Picsou» avec sa piscine de billets !

    The Harder They Come :

    Ce film mythique ne fait même pas le plein, alors que plein de gens sont sous la pluie au concert de reggae sur la place. Le film, qui contient des elipses, montre un Jimmy Cliff évoquant le jeune Michael Jackson de la même époque.

    Vendredi 27 août 2010 :

    André Cesaire, un nè fondamental :

    Sarah Maldoror n'étant pas venue pour raisons de santé avec sa copie de «Un homme une terre, Aimé Cesaire», c'est le «nè fondamental&187; qui est rediffusé à la place, chose qui était visiblement ignorée de pas mal de monde, dont Yves Jardin (qui avait déà quitté ce même auditorium pendant le documentaire sur «Second Life»).

    Port au Prince ma ville + Chronique d'une catastrophe annoncée :

    Le premier documentaire est bati d'après un reportage de 10 minutes fait par des étudiants sur VHS. Difficile de l'apprécier dans cette horrible salle polyvalente de la MJC. Je tente ensuite «Retour en terre Mapuche», persuadé qu'il n'y aura personne... Encore tout faux ! Il y a même Fred Chapalain. L'ouvreur, sourd, est seul. Du coup je vais l'aider, ce qui n'était pas du luxe car la salle se remplit très vite et il y a un bazar monstre à gérer : il y a des places réservées pour les réalisateurs, Claude qui présente la séance, la traductrice LSF... Les toilettes sont hors-service. Suite à l'appel de Jean-Yves, plusieurs personnes laissent leur place pour des sourds qui sont encore à acheter leurs billets. Ça parle dans tous les sens entre les signes, les traductions dans les deux sens, le gardien, Jean-Yves, le caissier qui ne sait pas s'il doit encore vendre... Djenebou arrive finalement. Comme elle a plein de choses à faire, j'accepte de rester à sa place pour garder la salle, ce qui me vaut un bisou de la dame qui l'accompagne, puis d'elle même.

    Les Karens un génocide à huis clos :

    La contextualisation dicté alors que les images défilent est un peu insuffisante, il faudrait des cartes...

    Ouverture de 71;Por Primavera Vez + Maria Antonia» :

    Le fait que Bruno Bové vienne juste pour revoir le premier des deux me pousse à aller le voir...

    Samedi 28 août 2010 :

    Je fais rentrer Damien à l'auditorium à 14 h 30, il y a des sacrifices animaux dans «Divine Horsemen». Je me retrouve tout seul à la suivante, Émilie n'é,tant pas venue.

    La carte + Le + produit + Rond-Point :

    Le premier est en cinémascope, ouah ! Un projet, tourné de Royan à St-Palais sur Mer, qui devait être réalisé par le gars du «Baiser», information qui ne m'a pas du tout surpris. L'image est floue sur le second. Dans le troisième on voit des éluss pro-bagnole, très surs d'eux et de leur rayonnement, bien du terroir, au raz des paquerettes, imbus d'eux-mêmes et de leur village de ploucs, comme j'en connais trop, le GX 317 numéro 001 des TAN au double rond-point près de la place du Commerce où j'aurais voulu prendre des photos. Le réalisateur voit contrairement à moi un peu de poésie en ces lieux lorsqu'ils sont vides, alors que j'y vois l'horrible litière d'une société destructrice, rendus anachroniques. Tourné en un mois en camping-car (qui n'a probablement pas couché sur des lieux adaptés). Les giratoires sont bombés our que les regards ne se croisent pas. Le soir, un hommage est rendu à Caroline sur scène. Paolig me parle de la bourse aux miniatures d'Orléans des 15 et 16 janvier 2011. Je n'étais pas à celle de cette année, et pour cause... On reste ensuite à la soir&eacutge;e de cloture. Hélas le mauvais son gâche la performance des guitaristes de CARLTON RARA, que j'avais entendu peu avant 18 heures en traversant la place pour aller au Club. Le son reverbéré de leurs superbes guitares m'avait alors séduit.

    25e FESTIVAL EUROPÉEN DU FILM COURT DE BREST :

    7 novembre 2010 :

    Je prends l'Aqualys de 7 heures 48 pour aller à l'exposition sur les monuments dans le cinéma à la Conciergerie dédiée à Eric Rohmer), histoire de bien commencer ces vacances cinéphiles. Comme il est agréable de longer Notre-Dame qui ressort de grisaille dans les rues quasi-désertes ! Quel bien-être ! C'est quand même quelque chose ! La Conciergerie n'a pas de vestiaires et je ne trouve pas de parc vélo à proximité :-( Par contre, j'ai la bonne surprise de constater que l'entrée est gratuite, et les jeunes femmes de l'accueil très mignonnes. Finalement, heureusement que nous sommes le premier dimanche du mois, car ça ne mérite vraiment pas les 8 Euros du plein tarif : l'exposition est mal éclairée et le contenu un peu superficiel. La visite du peu qui subsiste de la conciergerie est très rapide ! J'en retiens que c'est un Henri qui s'est éloigné du peuple contestataire en se réfugiant au Louvres, transférant ainsi le pouvoir politique rive droite, alors que le peuple serait rive gauche et la justice entre les deux rives... Marie-Antoinette est guillotinée le 16 octobre 1793. Il pleut quand je reprends mon Brompton. Après moultes hésitations, je décide d'aller tout de même pique-niquer dans un parc, le Jardin Yizhak Rabin en l'occurence. Quel sentiment de liberté de passer à travers les gouttes avec sa conduite rigolote dans les rues de Paris, avec les couleurs d'automne en ces lieux chargés de souvenirs ! Sur le chemin, je vois un type, protégé par deux parapluies tenus par autant de filles, passer un antivol vélo à la disqueuse. En pique-niquant tant bien que mal dans cet environnement humide, je devine immédiatement que les enfants délurés qui s'y trouvent sont des louveteaux... Avec une louve qui, bien sûr, ne peut que m'en rappeller une autre... J'imagine que celle qui occupe mes pensées devait peut-ëtre mener ses groupes de la même façon, laissant les enfants courir sur l'herbe mouillée et dans les flaques avec leurs bottes... Je tente d'entrer à la cinémathèque avec mon billet «conciergerie», mais bien que celui-ci donne effectivement droit à la visite d'une part, et était donné gratuitement d'autre part, il faut tout de même faire plusieurs dizaines de mètres de queue pour l'échanger contre un autre ! Je préfère donc aller directement à la Cité des Sciences, où Benjamin Bayart fait une conférence (Thierry Stoher est dans l'assistance). Il y a des louveteaux au bord du canal(décidément !). La cité est magnifique sous la grisaille, ainsi que les arbres du Père Lachaise. Benjamin évoque la révolution de 1789 (décidément) dans sa conférence, dans laquelle on retrouve son humour, ses préoccupations et analyses habituels. Il évoque les rapprochements entre certaines choses qu'apporte Internet avec certains thèmes des campagnes des objecteurs de croissance, même s'il ne fait visiblement pas du tout partie de ces derniers. Je trouve qu'il a une vision trop idéale d'Internet, en décalage avec la réalité du comportement humain. J'ai un aperçu de ce dernier en constatant que la housse de mon Brompton (qui avait attiré des regards sympathiques lors de mon arrivée, il y a une sorte de sentiment d'appartenance à une même famille pour beaucoup de bromptonistes) a été volée :-( Le trajet de retour est galère entre les travaux, la nuit, le manque d'indications et les voitures beaucoup plus énervées que ce matin. Je n'avais pas réalisé la dernière fois que le passage par la place du colonel Fabien est ironique (Microkid's). En sortant du Potager du Marais, à exactement 11 mois de mes premiers échanges avec une certaine ex-louve, mon trajet ressemble beaucoup à celui qui fut le notre un certain 15 janvier... et le passage par le quartier Saint-Michel et l'exposition de propagande de la SNCF sur les grilles du Luxembourg à un certain 20 décembre (les photos concernaient à l'époque des vues spectaculaires de notre monde, nottamment de l'Asie)... Mais cette fois la ville est bien plus déserte et triste. Plein de véhicules occupent les voies autobus :-( Le TGV de nuit prend bel et bien la LGV, c'est bien ce qui m'avait semblé pour le Noël 2009 :-( Je cauchemarde que les autorités internationales ont autorisé les afghans à s'installer sur le territoire d'un peuple. Ceux-ci sont mécontents et d'autres camps s'en mèlent en déclenchant des hostilités. Des gens regardent les trainées parallèles, par deux, des engins aériens. Moi ça me terrorise. On se croirait dans le «Chateau Ambulant», «Dexter London»...

    Lundi 8 novembre :

    J'ai l'impression que le train arrive avec un peu de retard, sous la pluie. Il y a un monde fou à descendre d'une ZTER arrivant de Morlaix peu avant 7 heures, dont une bonne dizaine de cyclistes, et autant de militaires (qu'un autobus vient chercher). Foule identique à chaque train arrivant de Landerneau toutes les dix minutes environ... Ça fait bizarre de refouler ces lieux à vélo. Le Y8245 «fret» circule le long du port, sous un magnifique ciel d'après-pluie comme on en trouve qu'en Bretagne. Les ouvriers s'affairent à la pose des rails du tramway. Ainsi que d'autres gens, ils remarquent mon Brompton (impossible d'être incognito avec ce compagnon (impossible d'être incognito avec ce compagnon)). Je vais feuilleter quelques BD à «Dialogues», c'est génial, un vrai salon de lecture ! J'aurais aussi pu aller à la Passerelle... Et oui, les choses à faire ne manque pas dans cette ville culturelle, quel contraste avec ma banlieue dortoir... que de commerces hétéroclites avec du charme ! Et comme les bagnolards conduisent tranquillement ! Je vais justement dans le quartier Saint-Martin, mais pour aller faire des réserves pour la semaine à la Biocoop. J'ai l'impression de voir notre ancienne professeure de sports de Jean-Marie Le Bris passer à la caisse... Puis, nouvelle mauvaise surprise Bromptonnienne: comme je le craignais aprés mes mésaventures dans les rues caillouteuses et défoncées par les travaux du tramway, le pneu avant est crevé... Alors que je grignote avant l'arrivée d'une averse au «Moulin blanc», la lumière est tout simplement incroyable sur la rade  arc-en-ciel, nuage gris-noir, coin de ciel bleu qui crée une raie de lumière sur maisons et sur mer d'un bleu irréel... Je note tous les numéros de téléphone des vélocistes locaux en attendant de prendre possession de ma chambre à l'auberge de jeunesse, dont l'architecture m'évoque celle de l'ENSTB. Il faut toujours que ce genre de choses arrive au mauvais moment... Surtout que, alors que je n'avais rien à faire en début de journéee, c'est une horrible course depuis 15 heures. La réunion déstructurée (alors que je pensais ceci impossible, c'est encore pire qu'au festival de Douarnenez ! Il y a d'ailleurs pas mal de bénévoles en commun) des préposés aux vestiaires commence en retard (heureusement). Il y a une fille, un peu du style de Perrine, que j'ai l'impression d'avoir dé vu (peut-être à «Terre des merveilles» ?). Des marins étrangers sont paumés pour rejoindre le port en bus, et je les comprend ! Il n'y a plus de 15, ces derniers étant remplacés par un «3» sur deux ! Et il est effectivement impressionnant que tant d'arrêts soient équipés d'afficheurs de desserte, mais... encore faut-il que ceux-ci ne disent pas de bétises ! Je retourne me restaurer et me poser un peu à l'auberge de jeunesse (il faut préparer la journée très chargée de demain, en combinaison avec mes obligations de bénévole), oubliant que la soirée d'ouverture m'interressait... Je découvre que de toute façon, je n'aurais pu y entrer, la salle du grand théâtre (1000 places) ayant fait le plein. Vraiment dommage, car ça devait vraiment être un sacré truc. La séance était dédiée à Claude Chabrol.

    Compétition 5 :

    Faute de séance inaugurale, je me réfugie au petit théâtre. Revoir pour la première fois après toutes ces années la décoration du festival accompagnée de l'inédite bande annonce annuelle me fait tout drôle. Le plus surprenant, en fait, est que je m'y sens toujours autant «en famille» et «chez moi», malgré le temps et la distance ! Comme si les moments importants de ma vie se résumaient à ces moments passés devant les écrans des festivals (ne faisant pourtant qu'environ deux semaines par an au maximum !), le reste du temps n'étant que de négligeables intermèdes.

    Tre Ore :

    En cinémascope :-), mais sous-titres presque illisibles.

    Adieu Molitor :

    Instant de parcours d'une minable petite frappe. Heureusement que c'est sous-titré en anglais car le son est incompréhensible.

    Ke ego gai mena :

    Jolies vues de métro en cinémascope.

    Monsieur l'abbé :

    C'est surtout le dernier témoignage qui dit tout ! J'avais déjà entendu ces monologues, peut-être sur France Inter ?

    Mardi 9 novembre :

    J'ai un MAN, ça change des GX327 ! Il est beaucoup moins encombré à l'intérieur, c'est pratique pour le Brompton ! Les portes sont larges, coulissantes à l'arrière ! Dommage que les baies vitrées soient remplies d'affichages qui gachent la vue sur la superbe lumière (ciel noir au dessus d'immeubles éclairés en blanc). Le grand afficheur et la voix ne fonctionnent plus quand on contourne l'itinéraire normal en raison des travaux. Il y a plein de monde à la Biocoop à 10 heures et demie, et de superbes fruits et légumes (comme toujours dans cet établissement, un des pionniers, toujours intégre par rapport à la philosophie du bio, mais hélas très carniste), dommage que je ne doive acheter que des choses en boîte ! Les travaux du tram sont intenses sous la pluie et le vent. Je me sens étonament bien, la ville est bien moins opressante qu'Orléans. En emmenant in extremis (je n'y croyais plus ! Sinon c'était foutu pour la semaine à cause du jour ferié !) avant midi mon Brompton chez le seul vélociste (pile poil face à l'arrêt «Pilier Rouge», il aurait suffi qu'ils me disent ça par téléphone au lieu de tenter de me donner des repères visuels par rapport aux autres bâtiments !) ayant de quoi le remettre sur roues, je constate que les Citaro ont des emplacements pour vélo pliant :-) Les conducteurs sont sympas et ne vérifient pas systématiquement les titres de transport. Après le suculent repas au «Potager de mémé», qui accepte de s'arranger pour que ce soit végétalien avec gentillesse et bonne volonté, alors que c'est loin d'être évident, je débute mon premier poste de bénévole sur ce festival (nouvelle claque me rappellant comme je me suis éloigné de tout ce microcosme, car je n'y pense pas autrement, c'est juste quand je le redécouvre que je réalise ce que j'ai abandonné pour favoriser la proximité de Paris et du travail. Mais bon... quand je vivais ici, Paris me faisait cet effet quand j'y allais alors...).

    Compétition 1 :

    Je m'absente quelques instants de mon poste pour assister au début de cette séance. La salle est remplie de jeunes qui font le doublage de la bande annonce. C'est devenu une tradition... mais si ça commence dè le début maintenant, qu'est-ce que ce sera à la fin ?

    L'an 2008 :

    Met en évidence l'impact de la consommation de viande sur l'agriculture du tiers-monde !

    Bröderna Jaukka.

    Turning.

    Nowhere Boy :

    «Les Studios» sont loin d'avoir la philosophie du «Club» de Douarnenez. Ils ne pensent qu'au fric. Ils diffusent même des bandes annonces ! Il y a celle de «Quartier Lointain», que je reconnais tout de suite grâce au thème, malgré l'énorme changement d'ambiance du fait de son adaptation dans un contexte français. Et enfin, le film... Des spectateurs disent à juste titre qu'il n'est plus courant de voir fumer comme cela dans un film ! Les acteurs ressemblent peu physiquement aux personnages réels, mais leur jeu permet largement de compenser cela. Les intonations vocales se rapprochent étonnament de celles de John. Malgré le fait que je connais déjà l'histoire, sachant exactement à quel moment les événements vont se produire, je suis ému d'assister à la naissance, dans un terreau si difficile, du groupe musical le plus influent du vingtième siécle. L'histoire est bien plus aride en réalité que comme elle est présentée habituellement, nottamment à destination des jeunes. Le cinéma allume la lumiè avant la fin du générique... À l'arrêt de bus du Quartz, un jeune homme bourré parle à tout le monde. On est bien à Brest ! Une fois de plus, les horaires Bibus semblent assez fantaisistes, les véhicules semblant être en avance. Le MAN qui me ramène a des allures de métro avec ses portes louvoyantes, alors qu'on file à toute allure dans la nuit. J'espère que le réparateur a réussi à remettre en ordre mon pneu de Brompton !

    10 novembre :

    Je profite de la lumière exceptionnelle pour prendre quelques photos avant de prendre mes fonctions.

    Pour les Pitchounes :

    J'arrive à m'absenter de mon poste pour rejoindre les quasi-1000 enfants afin de voir ce programme :-) Je suis surpris, alors que le thème est le Royaume-Uni, que Aardman ne soit pas à l'honneur.

    Flojtelos :

    Au crayon feutre.

    Beau voyage :

    J'ai dormi (pas facile de dormir à l'auberge dans la même chambre qu'un festivalier revenant de «Cocotte minute» en pleine nuit et un ronfleur)...

    Rybka :

    Déja vu... Un enfant ne veut pas qu'on pêche un poisson. Il semble que ce soit une petite fille, contrairement à ce que je croyais.

    Cukas Laime :

    La famille de cochons citadins repr&eaute;sente des humains pour critiquer le comportement de ces derniers. Mais dommage de s'être basé pour cela sur les camps de concentration et les comportements qu'ils induisent.

    Le Silence sous l'écorce :

    Un peu Myazaki celui ci ! Il passe moins bien auprès des enfants. Une allégorie supplémentaire du jeu de la séduction.

    Wollmond :

    Spéciste et illogique. Beatrice, collègue bénévole qui vient d'Allemagne, moins résistante que Tanja, était pescovore mais est redevenue omnivore depuis qu'elle est à Brest. Elle me dit que Morgane, très jolie bénévole, est V. Et c'est Danny qui s'occupe de la restauration ! Lumig qui est éducatrice spécialisée (décidément...) me permet de savoir que les collaborations entre structures sociales et associatives continuent !

    Panorama Bretagne :

    Revenir dans une salle du multiplexe me rappelle une certaine soirée... Sauf que c'est tellement mal indiqué que je me trompe de séance. Les essais de projections en HDTV me mettent la puce à l'oreille, mais pas assez tôt pour que j'évite de rater le premier court de la séléction.

    En boîte :

    Un certain Joel Le Gall est cité parmi les figurants !

    L'enfant do :

    Des airs de Zabriskie Point (Julie Henry a une troublante ressemblance avec l'actrice de ce film). Ce court pourrait, on peut toujours réver, enlever toute envie de procréer.

    Cul de bouteille :

    Le petit personnage semble être une référence à «Princesse Mononoké». Je sors ensuite, vu que je connais les deux films suivants. Un PR112 de la CAT va à Plougastel, avant que je monte dans un Citaro articulé de la 1/4 (L'immense intérieur est bondé) pour récupérer mon Brompton. Même les autobus les plus récents du réseau ont toujours de vieux composteurs mécaniques, pas d'écrans de tous les bords... Quel charme désuet... alors que sur le réseau TAO, les autobus un peu anciens, forcément moins hétéroclites qu'à Brest, sont gâchés par des équipements tape-à-l'oeil... Paradoxalement, c'est Bibus qui m'a fait découvrir les afficheurs, et autres caractéristiques d'un vrai grand réseau de bus. C'est bien qu'ils y soient restés fidèles, mais dommage qu'ils n'affichent pas l'heure. Le ciel est encore une fois magnifique quand j'ai le plaisir de redescendre (enfin) avec mon Brompton ! Et en plus, ça n'a couté qu'une bouchée de pain :-)

    Cocotte minute :

    Project Alpha :

    Un petit air de «Planète des singes».

    .363 :

    Pas très clair, il faudrait le revoir pour comprendre.

    Pixels :

    Des allusions aux ordinateurs et éditeurs de jeux vidéos des années 1980 et aux jeux correspondants. Que de souvenirs !

    Civilisation :

    Heureusement que c'est sous-titré en anglais, car les paroles de la chansons des années 1940 sont incompréhensibles.

    Près d'ici.

    Cucccarazza.

    Tous les hommes s'appellent Robert :

    Excellent film anti-chasse ! À diffuser !

    Enfermé dedans !

    Vraiment très drôle.

    Muzorama.

    3X3.

    Le Syndrome du timide :

    Bien vu !

    Leave Not A Cloud Behind :

    Fait penser à «La Jetée».

    Lobster Club.

    Espèces de patates :

    Classe les pommes de terre à tort dans les légumes.

    Jeux pluriels.

    Rubika :

    Que se passerait-il si la Terre était un rubik's cube ?

    Babioles.

    Micro-dortoir :

    De typiques rêves d'enfants... J'interroge Morgane sur son végétarisme. Hélas, comme pour Virginie, la chef des bénévoles et Béatrice, il est surtout motivé par une question de goût. Et elle fume et a un petit copain :-/

    11 novembre :

    J'en apprends plus sur mon collègue de chambre qui est venu assister, comme moi, au festival : il est du festival de Clermont-Ferrand. Il avait même postulé pour remplacer Erwan et Caroline et dans d'autres festivals. Il y a aussi deux femmes qui vont à la même séance que moi à l'arrêt de bus sous la pluie battante. Au moins deux autres festivaliers montent dans le Lion City articulé au cours du trajet.

    Compétion Européenne 2 :

    Rita.

    Half Term.

    Grisberta.

    Samariten.

    Grand crus européens 1 :

    Dans ma rangée des gens parlent du dernier festival de Douarnenez, qu'ils ont trouvé moins bon que d'habitude. La sélection est sous le signe des histoires tounant en boucle :

    Raak :

    Pas sûr que tout soit cohérent.

    Vsichko za teb.

    Je suis parti après ce dernier pour assister au programme suivant.

    Pôle sud :

    Dans la file je suis mal à l'aise d'être derrière une famille dont le père frappe ses enfants. La séance est annoncée comme étant audio-décrite, pourtant mes collègues me diront ensuite qu'ils n'avaient eu aucune information à ce sujet. Par contre, les traducteurs LSF sont bien là.

    Comme un pingouin sans ascenseur.

    No Pinguin's Land.

    Lost and Found :

    Graphismes et animations sublimes ! Bien sûr, ça ne tient pas debout, sauf si on considère qu'il s'agit d'un rêve du garçon. Puis on a le droit à un spectacle organisé par Océanopolis, une transmission depuis l'enclos des pingouins et la diffusion de la scène que nous avions vu être filmée l'autre soir : deux personnages déguisés sortant du Quartz. Il n'y a pas beaucoup d'animation à l'étage du Quartz cette année, juste une exposition sur le film «Lost and Found» et le pole sud. J'y vais juste quand le groupe de sourds est là, la traductrice interprétant l'anglais du making-of vers LSF. Dire qu'il y a six ans j'étais impressionnée par ce lieu, jeune animateur cyberespace faisant la connaissance de Michel Briand, et maintenant je suis sollicité par les gens, bénévole complétement à l'aise dans ces lieux, suivant la même évolution que pour les lieux du festival douarneniste...

    Animazing Brits :

    Creature Comforts :

    Bonne introduction avant de voir Nenette tout à l'heure !

    The Man With The Beautiful Eyes.

    Intolerance :

    Me fait toujours rire &après toutes ces visions, même en connaissant la toute fin de l'histoire. Sous-titres difficiles à lire.

    Jojo in the Stars :

    Une sorte de mélange entre un Myazaki très noir et la cité des anges de Wim Wenders. Décidément, les anglais veulent sauver les terriens non-humains !

    Poor God.

    Hilary.

    Dog :

    Détails incroyables dans les décors, même si mes collègues le trouvent gerbant et déprimant.

    Dreams and Desires : Family Ties.

    Photograph Of Jesus.

    Astronauts.

    Rabbit :

    Déja vu il y a quatre ans, tout comme le récit bordélique de mariage d'une grosse dame dans le style gallois par Joanna Quinn au-dessus.

    Programme France Télévisions :

    Je croise un visage familier, je réalise qu'il s'agit de Roland N'Guyen. Gaël Naizet est venu avec son fan club !

    Eau forte :

    Ce court-métrage est en format panoramique. Rare en vidéo !

    Nenette :

    J'ai vraiment du mal à accepter les rires idiots de l'assistance devant le spectacle de cette pauvre orang-outang injustement emprisonée. Je me doutais que le film ne me plairait pas, mais pas qu'il faisait preuve d'un tel manque affligeant de réflexion.

    Quidam :

    Heureusement un peu d'humour loufoque pour se changer les idées après un triste rappel du spécisme généralisé. À la fin, une jeune dit que «Eau Froide» était insupportable... Quelle génération de pudibondes, incapables de voir la vraie beauté. Quand je rentre à l'auberge, la cuisine est fermée :-( Il faudrait vraiment un service public de l'hébergement qui offre des solutions vraiment utilisables...

    Jeudi 12 novembre :

    Rah, comme j'apprends in-extremis que je ne pourrais avoir accès aux services de l'auberge à midi, je dois préparer mon pique-nique de façon imprévue, ce qui me met en retard ! Au passage, en attendant mon Lion City, je vois un Agora Line et un GX 217 sur des lignes extérieures. Et comme tous les jours, un AGC... Les fréquences des «lianes» qui me semblaient bien autrefois m'apparaissent maintenant bien limites... Je me suis habitué à la capitale... Surtout que les véhicules font le plein et qu'on traverse des quartiers populaires vraiment vivants, avec un peu de personnalité (je n'aurais pas pensé dire cela un jour de Brest) ! Il y a plein de douarnenistes ce matin, dont monsieur Lecoursonnais. Les filles insistent pour que j'aille voir la fin de «vivement la retraite !».

    Fin de «Vivement la retraite !» :

    Et vous sinon, ça va ?

    Hurlement d'un poisson :

    Avec une fille du genre que tous les mecs sensibles rêvent de rencontrer et une Z2N en livrée «Transilien berlingots». Rachelle feuillete ma liste de films.

    Fin de «Golden nineties» :

    Where's the Money Ronnie ?

    Au restaurant, la jeune bénévole devant moi demande un plat V et Caroline la vegane me fait un grand coucou :-) Apparition surnaturelle, improbable rémanence de mon passé, furtif rêve qui passe... Sorte de songe éveillé dans lequel se confondent Lisa, son affection, et les premières rencontres de jeunes bénévoles il y a plus de dix ans.

    Panorama animation 1 :

    The Sick Boy and the Tree :

    Hélas raté, à force de reprendre du rab au restaurant.

    Hinterland.

    Benigni :

    Les aiguilles de l'horloge du décor ne tournent pas !

    Vasco :

    Horrible et rien compris (mais superbe fille !)...

    Une vie.

    Chienne d'histoire :

    Bah, ce n'est que, au moins, la troisième fois que je le vois...

    The Origins of Creatures.

    Ohus :

    Comme souvent, les sous-titres sont illisibles. Une séquence «Prince of Persia» !

    Sinna Mann :

    À projeter aux enfants (un truc de plus pour les aider)...

    Tentations :

    Quand je sors de la séance précédente, ça a déja commencé...

    A main nue.

    Juliette :

    Se termine en queue de poisson.

    Mémoires d'une jeune fille dérangée :

    La séquence avec Marie-Christine Barrault ne dit que du vrai, mais comme l'ont dit des spectateurs, fait un peu trop «publicitaire».

    Aglaée.

    Trois jeunes femmes amoureuses :

    Un recueil de de fantasmes d'adolescent, du niveau d'un film érotique de bas étage, et qui, en plus, trouve acceptable le viol d'un mec par une fille avec l'assentiment de la salle.

    Midnight Show :

    J'entre en cours de séance, ayant donc raté le ciné-concert sur des extraits de films, Angustia et Ofelia.

    36e sous-sol.

    Epilógus.

    Lester :

    Cette parodie de film de vampire est hélas prévisible.

    The Last Breath.

    Clonk.

    Samedi 13 novembre :

    Nous sommes quatre festivaliers à l'auberge. En fait, les deux femmes de l'autre jour y sont aussi. Elles sont du festival d'Annecy. Seul représentant des festivals bretons, je suis cerné :-) Avant d'entrer à ma séance, je conduis un espagnol à découvrir le festival via les «cocottes» ! Une fois de plus je joue le guide...

    Panorama animation 2 :

    Jean-François :

    Superbes décors.

    Old Fangs.

    The Boy Who Wanted To Be A Lion :

    Pourrait être un pamphlet contre l'oralisation des sourds. Les appareils existaient donc déja dans les années 1960 ?

    Tussilago.

    Viliam.

    Vovo.

    Tord Och Tord.

    Fröken Märkvärdig & Karriären.

    Les rues sont désertes, mais «le potager de mémé» est toujours aussi blindé !

    Mines de Rien :

    Le Bûcheron des mots :

    On y retrouve les préoccupations de Serge Avedikian. Je ne sais pas de quelle source j'en avais eu connaissance, mais il était déjà dans ma base.

    Des enfants dans les arbres :

    Ai dormi.

    Madagascar, carnet de voyage :

    Beaux dessins !

    Just Like The Others :

    Pas bien vu l'objet à la fin.

    Le petit dragon :

    Avec un générique typique des années 1970/80. Discussion avec Beatrice, on va manger ensemble d'un repas V chacun. Une autre végétarienne (encore) est derrière nous (une jolie fille que j'avais déja remarqué). Noémie est épatée qu'il y ait plein de gens qu'elle connaisse dans «Dounouia la vie».

    Accross the Universe :

    En cinémascope, ce film confirme la tradition comme quoi le long métrage de clôture du festival doit être un navet. En fait de comédie musicale, il s'agit plutôt d'une succession ` la «Forrest Gump» de clips vidéos dans des décors de carton-pâte sur fond musical des Beatles ré-interprétés à la mode Country Music gnan-gnan. Les seuls clins d'oeils humoristiques viennent de Jude, dont la voix et l'accent rappellent de façon surprenante ceux de John, quand il prononce des extraits de textes du groupe en pleine conversation, et des références à des films et à des épisodes de la carrière des Beatles. J'ai pressenti presque à chaque fois le démarrage des chansons, le contexte laissant peu de doute sur celle pouvant être choisie . Une belle part est faite à «Abbey Road» :-)

    Dimanche 14 novembre :

    Après être retourné voir les films «Pitchounes» devant lesquels j'avais dormi, je rencontre une autre végétarienne au restaurant, et arrive à échanger quelques mots avec Caroline. Celle du restaurant est orinaire de Clery-st-André et a fui le bassin orléanais au raz des paquerettes pour s'installer sur la providentielle terre bretonne !

    Films primés 1 :

    Muzicaa in sange :

    Se passe dans un commerce situé dans un dépôt d'autobus.

    Bingo.

    Des contes et des couleurs :

    Derevo Detstva.

    The Six Dollar Fifty Man :

    En cinémascope, me rappelle les histoires d'enfants que je voyais en tant que très jeune festivalier.

    Valise :

    Beaucoup apprécié des enfants qui claquent des mains pendant le générique.

    Anna Lovenstein.

    Le noyau de mangue.

    Juste quand je range mes affaires pour partir, Caroline passe. Elle me dit qu'elle ne vient plus au festival de Douarnenez suite aux crasses qui auraient été faites à Danny...

    Gouel ar filmou 34, Douarnenez :

    Le thème principal est "l'Afrique du Sud". J'espère que ça ira au delà du remuage des vieilles histoires d'apartheid, qui imprégnait l'actualit&ecute;, une certaine mode colorée pour l'Afrique et mon mental lors des éditions du festival d'il y a presque quinze ans. La situation est encore plus déprimante, sans "bons" ni "méchants" clairement identifiés, ni solutions à ces problèmes liés au déclenchement d'une bétise infinie chez l'humain en manque de repères. C'est le premier festival pour Marjorie, faut-il y voir une coincidence ? Elle en a fait la publicité, nottament en assistant sur la thématique sexuelle, qui est celle qui l'interresse le plus, influençant ses choix de débats, associations à rencontrer et autres activités. C'est aussi le premier festival de Douarnenez pour mon Brompton !

    Vendredi 19 :

    Curieux, après avoir remarqué mon Brompton, Erwan participe à la réunion des ouvreurs. Il n'a pourtant plus de responsabilités en ce domaine, et ne nous fait hélas pas de présentation des films comme il y a 10 ans... L'inauguration est décevante : pas de présentation des invités. L'adjointe «culture» du maire est huée par quelques personnes. Quelques discours sont toutefois bien envoyés, surtout celui d'Eric Premel, citant Steven Biko. Brigitte Mouchel, par contre, je la préfère à l'écrit (elle cite même Derrida) qu'à l'oral. Avec le couple Le Bleis dans l'assistance, c'est un festival évoquant mes révoltes adolescentes qui démarre timidement, bien loin de la splendeur que j'aurais pu imaginer à l'époque, si j'avais osé envisager qu'une édition puisse être consacrée à l'Afrique du sud, très médiatisé par rapport aux choix habituels de l'équipe. Je suis épaté par l'heure tardive à laquelle le soleil se couche en faisant un petit tour de Douarnenez en remontant à la maison avec Marjorie.

    Samedi 20 :

    Comme d'habitude, c'est le bazar pour la première séance au Club, The Wooden Camera. Je retrouve ensuite Marjorie et maman sur la place pour déjeuner. Il y a Flo, Jean-Louis, Monique... qui interrogent les gens sur les relations entre générations pour le stand de Solidouarnités.

    Année bissextile :

    Contrôle des entrées en compagnie de la superbe Charlène. En cinémascope, ce film est, plus qu'un portrait de la solitude, celui d'une femme correspondant au profil décrit dans «Ces femmes qui aiment trop». Que mon premier film mèle ce thème avec celui de la mort du pè est une nouvelle coincidence, comme «Rangoon» l'année dernière.

    Ouverture de Skin `Saint-Blaise :

    Inauguration de la salle, le projecteur 35 milimètres loué pour l'occasion est sous surveillance... tout comme le Brompton jaune qu'un spectateur m'a confié.

    Tsotsi :

    Le début semble irréel et caricatural, on dirait le clip de BAD de Michael Jackson ! Et comment le bébé survit-il ? Je vois dans ce film un hommage aux femmes, qui donnent le sentiment de vie à ce pauvre garçon.

    Une saison blanche et sèche :

    Là encore, les premières images font penser à un clip de Michael Jackson, contrastat avec les images de la famille afrikane qui font publicité ! Un équivalent à Cry Freedom, qui mérite d'être vu juste avant ce dernier comme introduction à la réalité du régime et de ce que fut le massacre des écoliers, la torture, le racisme et l'ignorance. La scène où un employé fait irruption dans la salle de torture me rappelle quelque chose, mais ` quelle occasion l'aurais-je vue ?

    Dimanche 21 :

    L'envol :

    J'ai dormi devant ce conte.

    Disgrace :

    Très étrange, avec des non-dits, une lesbienne ayant une mauvaise image d'elle, de beaux paysages en cinémascope contrastant avec la noirceur totale... Le thème du viol correctif est abordé, mais pas celui du SIDA qui y est intraséquement lié. Le personnage principal parle typiquement comme un professeur anglophone ! Ils ont l'habitude de garer leur bagnole de façon génante, est-ce un trait marquant de l'Afrique du sud ?

    Mapantsula :

    Une esthétique de série télévisée des années 1980.

    Lundi 22 :

    France  Inter parle du concert-hommage à Franz Fanon !

    The gods must be crazy :

    La séance fait le plein. C'est le gros bazar car nous n'avons aucune instruction particulière sur la façon de gérer le fait qu'elle est gratuite. En plus, la copie de Tsotsi est introuvable pour tout à l'heure. La projection est en version française, avec ces voix et musiques qui ont tant bercé mon enfance ! L'après-midi je vais voir les expositions aux halles avec Marjorie. J'ouvre «Venus Noir» à 23 heures. Des sourds se font avoir : ils sont venus après avoir lu «sous-titrage partiel» dans le catalogue. Je dois rester jusqu'` près de deux heures du matin garder le cinéma !

    Mardi 23 :

    À midi, à l'occasion des décevants abandons de charges contre DSK (qui n'empêcheront pas les médias de continuer à le suivre à la trace pour nous livrer tous ses étas d'âme. C'est sans doute plus divertissant que la poursuite de la catastrophe nucléaire japonaise et les leçons qui en découlent), discussion sur les facteurs conditionnant les femmes dans leurs choix de compagnons et des déterminismes intervenant dès les premiers instants par l'éducation dans l'enfance.

    The Wooden Camera :

    Plutôt naïf, même si dur et émouvant aussi. Aperçu de l'influence qu'ont les filles sur le destin des gars, surtout quand celles-ci sont inconséquentes (et jolies et charmantes en même temps !). Les talents de cinéaste du jeune Madiba sont impressionnants, touchant à l'abstrait et même atteignant un quasi-professionnalisme quand il capte Estelle.

    Ouverture de Noces Ephémères :

    Conflit avec des personnes qui arrivent de Brest en retard (car on ne peut plus faire rentrer en cours de séance cette année). Est-ce à cause du changement de tablier du "Pont de Recouvrance" qui a lieu ce jour ? Je constate que Charlène s'en va avant moi, qui suis pourtant «numéro 2», alors qu'elle est «numéro 1», c'est le monde à l'envers ! En tentant ma chance pour «The Burning» et «André Brank», je suis assis à coté de Denis Goldeberg qui parle avec des femmes. Les gens qui vont et viennent autour de la médiathèque-port-musée, touristes, n'ont pas la moindre d'idée de qui est ce vieux monsieur dans cette petite ville au bout du monde ! Il me fait un chaleureux au-revoir dans la grisaille venteuse, avant que le débat de la place fasse la promotion de la mutilation des penis pour lutter contre le SIDA. Il y a plein de vélos, pliants compris. L'autre jour j'ai vu Gwénolé Stephan, et je constate que les deux filles de Luc Morvan sont de plus en plus impliquées.

    Cry Freedom :

    La chanson de Peter Gabriel n'y est pas, mais son ambiance plane sur les vibrants chants et ambiances. Le texte français ne retranscrit pas toute la subtilité des choses dites. Le discours de Biko me fait vibrer, j'ai envie d'applaudir. Il peut s'appliquer aussi à la condition féminine, à celle des non-humains... Ça dépasse tout ce que je pouvais imaginer sur lui et sur les belles pensées pouvant naître dans ce genre de lutte contre l'oppression, d'après quelques bribes glanées sur lui et sur Alekos Panagolis, quand j'étais adolescent. Cristi parle comme lui, avec la même douce assurance. Et encore un 11 septembre... C'était un altruiste, Marjorie percevrait-elle que je suis de la même trempe ?

    Mercredi 24 :

    Je retourne voir Lumumba avec Marjorie. Il est quand même moins didactique que Cry Freedom et les paroles ne sont pas toutes faciles à comprendre, entre les différents accents (belge...) et le son de l'amphitéâtre. La scène finale est-elle inspirée du dernier couplet de Biko, de Peter Gabriel ?

    Jeudi 25 :

    C'est le grand jour pour maman et Eric à la cuisine ! Presque toute la famille (y compris Christine et Marjorie) s'y met, et il y a quand même du retard, on manque de matières premières... Je n'ose pas photographier les invités sud-africains avec leurs plateaux V. En tous cas c'est délicieux, c'est le repas le consistant et gouteux de la semaine, sans commune mesure avec ce qui est fait habituellement sur la place !

    Séance Bretagne :

    Dans la foule qui se presse pour la séance «Bretagne», je discute avec Kristel, ancienne chef des ouvreurs du comportement de Caroline. À un autre moment, je discuterais aussi avec Charlène et la projectionniste du «Midnight Show» du dernier festival de Brest ;-)

    Le Quidam :

    Re-visionage avec plaisir.

    Le vivier :

    On dirait que c'est tourné dans la même demeure qu'un autre film de Paris-Brest (présenté ici-même lors d'une précédente édition, avec une mémé ne voulant pas partir de chez elle, passant la nuit à écouter de vieilles cassettes sur les marches).

    Dans la ville rouge :

    Dommage que l'image soit si mauvaise et désyncronisée du son... Par contre, Nolwen Corbel se mettant au blues, ça gère ! C'est plein de connaissances, dont Jean-Louis, Jacques...

    Déjà la fin de cette journée depuis si longtemps préparée :

    Après le repas végétarien du soir (320 biryanis), on écoute Trio Charles Kely qui nous gratifie de quelques passages de batterie et de basses sympathiques ! Puis Canal Ty Zef nous montre à la cuisine ce midi, avec même la recette des sandwichs «south africake» aux couleurs du drapeau extraite de «Alternatives végétariennes» ! Le tout avec sous-titrage pour sourds, alors que la pancarte humoristique indiquant l'emplacement des traductrices a disparu !

    Miracle en Alabama :

    Les sous-titres sont illisibles. Ça doit être encore moins supportable pour les nombreux spectateurs sourds, qui ne pouvaient même pas tenter de comprendre l'Anglais ! Le fait que le film ne se passe pas «dans la tête» d'Helen le rend sans doute moins fort que le livre que j'ai lu il y a tellement longtemps (décidément, ce festival est une sorte de réunion de causes qui m'ont marqué dès l'enfance. Celui-ci est décevant, se consacrant trop sur l'apartheid et ne nous immergeant pas vraiment dans l'Afrique du sud). De toute façon il ne se consacre que sur une période bien précise : l'apprentissage embryonnaire d'Helen auprès d'Annie, dans une ambiance criarde.

    Vendredi 26 :

    Un festivalier sourd complimente mon Brompton.

    Plus jamais peur :

    Ce documentaire manque d'explications.

    Nothing but the Truth :

    J'ai une des dernières places, tout à l'avant.

    Soirée 

    Pendant le journal de Canal Ty Zef, je suis cerné par des signeurs&nbps;:-) Je suis toujours épaté par l'auto-dérision dont le festival est capable, avec un directeur qui n'est pas le dernier à rire des bétises racontées :-D Je découvre l'existence de la LSI. Pourquoi rester embourbé dans la LSF, alors ? Je n'ai vraiment pas le courage d'attendre le concert de slam de signes, annoncé pour minuit. Je fais bien de ne pas rester car je vais devoir accompagner Marjorie à l'autocar de 7 h 45 demain.

    Samedi 27 :

    Impossible de rentrer pour Amandla. Le bouche à oreille a fait son effet, des gens, dont Nolwen Korbell, arrivant 45 minutes avant ! En ouvrant la séance bretonne de 18 heures, je suis remarqué par la peintre que maman connaît et qui avait eu un article dans Télérama.

    Sonar ar glav :

    Bizarre, j'ai l'impression d'avoir déja vu la scène finale où il joue avec la barre à gauche sur la pellicule. À ce propos, on dirait que c'est une mauvaise numérisation d'après film pellicule.

    Jon face aux vents :

    Je ne suis sorti de mon sommeil qu'au moment où des centaines de rennes tombent dans l'eau quand la glace se dérobe sous leurs pattes.

    Hi-Jack Stories :

    La présence de ce film au festival me semble un peu superflue. Il y en a eu d'autres qui traitaient du sujet et qui auraient mérité d'être rediffusés. L'un des seuls intérêts du film est la pilosité naturelle d'une des actrices.

    Trente cinquième festival de cinéma minoritaire de Douarnenez :

    Nous éions dans le bain assez tôt en raison des coups de main donnés, rénions préparatoires et autres expériences culinaires pendant la semaine du 13 août. Dès cette date, les prémices d'installation ont déjà lieu sur la place.

    Vendredi 17 :

    À 15 heures 30, les derniers préparatifs de la place ont lieu avec frénésie sur la place. Je remarque avec effroi que la cabine téléphonique et ses tubes pouvant servir à accrocher les vélos se sont volatilisés :-( Comme c'est le cas depuis plusieurs années, l'inauguration est bien sombre et banale, les seuls moments forts sont pour moi les dénonciations par l'équipe des prétendues « crises  comme étant de la manipulation.

    Séance inaugurale :Vacas

    Catastrophe ! Les projections au Club, salle nouvellement équipée en tout numérique, s'annoncent mal ! L'image est métallique, saccadée, le son est dédoublé et désynchronisé de l'image, ça plante... Monsieur Le Moal est assis derrière nous.

    Samedi 18 :

    Erwan explique au type du « K » comment Daoulagad faisait des séances cinéma dans les voitures des deux principales artères ferrées de la région. Je revois mon « journaliste initiateur » du Kezako, qui revient au festival pour la première fois depuis tout ce temps ! Anne Jardin est éclopée. Des spectateurs occasionels, de passage, remarquent le changement de politique du cinéma. Pour ma part, je remarque la disparition de la pancarte « Noël Roquevert » et l'utilisation des véritables affiches sur le fronton. Le soir, à l'extérieur, de grandes affiches ont été collées, ainsi que le Kezako de ce jour. J'espère que les suivants seront distribués comme avant. Douarnenez a récupéré un fourgon-minibus du réseau Mistral (Toulon). Quel plaisir de voir «Land and Freedom » sur pellicule au Club à 18 heures, malgrè la présence furtive d'un objet dans le champ au début.

    Dimanche 19 :

    Brasil somos nós :

    J'ai dormi durant ce film saoûlant de paroles et de mouvements, dans lequel il y a un scientifique qui ressemble à Monsieur Cloître. En sortant, la mer est d'un bleu intense ! Guy le Fur rentre au K à 16 heures 30, alors que je suis consterné que les possesseurs de cartes permanentes soient contraints de prendre un ticket sur les séances non-CNC. Je retrouve Marjorie sur la place, où la traduction en LSF des annonces faites par Erwan est un peu laborieuse, surtout pour des noms de films comme «Société lozerienne ». Après avoir été appelé pour des histoires d'organisation du secteur des ouvreurs, je vais voir « La mystérieuse disparition de Robert Ebb », retrouvant maman et Fabien. Je ne peux pas rester pour « L'enfer vert des bretons », ni au débat sur les indignés, devant me rendre à la MJC pour ouvrir la séance gratuite « François Tosquelles », à laquelle se rendent Marjorie, Nadine, l'ancien chef des ouvreurs... La mer est desormais d'un gris mat et métallique. On doit refuser du monde. J'ai hélas la confirmation que le Kezako ne sera plus que sous forme d'affiches :-( Entre le départ pris pour lancer la séance et le débat qui suivra, je me dis qu'il est peu probable que nous puissions retrouver maman sur la place. Nous y arriverons pourtant, alors qu'elle occupe une table entière avec son équipe d'amis et de cuisiniers !

    Lundi 20 :

    Je n'arrive pas à me reveiller pour me rendre à la palabre sur la folie ou même au film «El Bola » qui finalement m'aurait bien tenté. Une toute jeune fille, Isis, aidant à la cuisine, est végétarienne ! Guy le Fur semble, lui, ne pas pouvoir se passer de sa bidoche. Richard Stallman n'aurait pas renié la distribution des recettes sur les plateaux.

    Vie et mort d'un espace en trois actes [no-res] :

    J'ai dormi devant ce film en « Creative Commons » (décidement, c'est la journée, même si le critère « non-commercial » n'en fait pas une licence absolument libre) tourné de 2010 à décembre 2011 qui m'évoque « Paysages manufacturés ».

    Squat, la ville est à nous :

    Qualité horrible, digne de celle d'un téléphone cellulaire... Mais quelle contestation ancienne de la part des jeunes barcelonais ! Ça me rappelle l'energie ressentie dans mes premiers festivals. Puis, à la maison, j'accueille Magalie qui arrive. Sur la place, au repas V du soir, on retrouve plein de monde : Catherine et ses enfants, Nathalie, Yoran, Sarah Flo... Le ciel est indescriptible de beauté alors que je discute avec cette dernière. Deux clowns se font poursuivre par des enfants.

    Mardi 21 :

    Le présentateur de « BETWEEN THE LINES » nous confirme que la politique d'Arte est d'utiliser des titres plus explicites en allemand qu'en français. Je fais rentrer les Quelennec et Nadine à « LOS LUNES AL SOL », alors que l'ouvreuse Fanny Bugnon, végétarienne, ressemblant à Jessica da Costa, me dit qu'un groupe de feministes pro-exploitation sexuelle ont violemment perturbé les rencontres de la veille sur ce thème.

    Séance de films courts bretons d'animation :

    On s'y retrouve tous, sauf Magalie.

    Tempête dans une chambre àcoucher :

    Plutôt hard !

    Petits joueurs :

    Encore un exemple de ce qu'on peut faire avec de simples jouets !

    Tati Ramitsu :

    Assez bas de gamme, inspiré, semble t-il, par « Itchi&nbs;et Scratchy show ».

    Intervention orale :

    Delphine Priet-Mahéo est interrogée par Erwan et le public sur les techniques et l'industrie de l'animation. Toute intimidée (comme moi dans cette même situation, en ces lieux il y a une vingtaine d'années) et rigolarde.

    Th´ et gaufrettes :

    Décidemment, on reste dans le thème des expropriations !

    Son Indochine.

    Oh Willy.

    Mercredi 22 :

    Ciné-concert Balle de Laine :

    Sophie, la projectionniste, est en colère car Christian veut baisser sa rémun&eacutre;ration. On est loin de la chaleur humaine qu'il distillait il y a quelques années :-( L'entrée se fait par groupe de 30, les adorables gamins du mini-festival apprennent la langue des signes en attendant la seconde représentation. Au K à 14 heures, débat avec Fanny Bugnon sur l'esclavage sexuel de nouveau, alimenté par l'autre ouvreuse. Elle me fait découvrir l'argument de la dé-criminalisation du viol en réponse à l'argument du choix de travail. En allant aux expositions avec Marjorie sous un ciel magnifique, je vois une 405 GR en état d'origine de la fin des années 1980 et une Fiat Tipo blanche en superbe état. On assiste au transfert forcé de chèvres d'un enclos à l'autre des Plomarc'h. Il y a d'adorables bébés cochons. L'un détale en hurlant lorsqu'il se fait électrocuter le nez en venant voir un petit garçon. On débat ensuite de ce qu'il faudrait dire à haute voix pour promouvoir le végétarisme dans ces situations. Les panoramas sont sublimes, avec ces maisons colorées au détour de ruelles devant l'eau d'un bleu profond et dense et la verdure des côtes qui nous encerclent. A l'intérieur, on a le droit à une lecture de textes accompagnée de notes au saxophone. La lumière reste allumée à l'étage de la médiathèque alors qu'il est fermé le soir :-(

    Jeudi 23 :

    Les aventures de Don Quichotte :

    En ouvrant la séance, je signale à un sourd que le film ne lui sera pas compréhensible. Il me remercie et me dit qu'il faudrait une traduction en langue des signes pour les enfants. Il me félicite pour mon badge « J'aime les animaux, mais pas dans mon assiette ». Je ne vais pas voir ce film qui me tente pour filer à « Les Fagor et les Brandt », qui aurait pu être mieux construit. Fanny ne reste pas au débat, je la retrouve avec tout le monde pour le repas à la maison (maman l'a invitée, inspirée pour cela par Fabien et moi).

    Séance festival de Cans :

    Après un documentaire d'un quart d'heure sur ce festival encore plus déjanté que celui de Douarnenez (plusieurs films y ayant été présentés sont programmées dans cette trente-cinquième édition), Mr Bear (sympathique film de genre), O Xigante, Estereoscopía, Percebeiros et Puerto Del Sonido (Banda Crebinsky manqua à l'appel ! Mais il faut dire que beacoup sortirent après Percebeiros), un gamin non cadré qui ne tient pas en place et qui n'avait rien à faire devant ces films pour adultes fait sonner mon antivol Xena.

    Ouverture de XXY :

    Lola Pay (soeur de Charlene ?) m'interroge sur le végétarisme. Un enfant de Kermarron me crie qu'il adore mon vélo. Eric est arrivé à la maison.

    Séance supplémentaire « François Tosquelles »

    J'apprends sur le tard qu'il y a encore du ramdam chez les ouvreurs, et que suite à des évictions on manque de personnel. Fabien, qui est donc revenu de Quimper, propose de me remplacer au K (au détriment de moments passés avec Mélina et sa soeur ?) afin que j'ouvre la séance supplémentaire « François Tosquelles » à la place. Entre les regards sur mon Brompton et les saluts des bénévoles, je me crois Marty sur son skate et écoutant THE POWER OF LOVE au début de Retour Vers Le Futur ! Un fourgon « Aides » circule. J'ai l'autorisation de regarder ces films dans lesquels il est difficile d'échapper aux cigarettes. Un des malades du premier film me fait penser au figurant qu'on remarque le plus sur des images reconstituant la libération des camps nazis. Le second est de la radio filmée, dont les paroles difficiles à comprendre sont remplies de gros mots. Daumezon avait fait partie des inventeurs du terme mal choisi de « psychologie institutionnelle » !

    Vendredi 24 

    L'ambiance est morose chez notre équipe de cuisine au réveil, on dirait qu'ils vont passer un examen ! Il y a un peu de monde dans les Tudbus. Une de mes collègues attend dans le sens inverse du mien. Après avoir passé les jolis jardins du boulevard Richepin, on double le GX317 positionné en permanence près de la MJC (pour le mini-festival ?).

    Son Indochine 

    Jean-François Le Corre (monsieur «Vivement Lundi ») donne comme références des éléments que j'avais déja sentis lors de la première vision de ce film qui me fait penser à la BD « Kenya » : « Un homme est mort », « Le petit dragon » (choses découvertes au festival de Brest !), l'Algérie et ses véterans.

    Mille jours à Saïgon :

    Marcelino y passe t-il deux, ou trois années ? Ils parlent superbement bien anglais et français, bien mieux que moi même ! Je ferais des rêves angoissants la nuit qui suivra...

    Samedi 25 

    Après l'ouverture de la séance supplémentaire de « Les Chemins de la Mémoire » au K, qui n'attire qu'une vingtaine de personnes, je rejoins la table AVF tenue sur le marché par maman, Nikol (qui présentait des tartares d'algues de sa création), Marjorie et Fabien, avec la divine mousse au chocolat au tofu soyeux faite par Magalie. On fait deux adh´sions ! Les qui passent sont souvent des festivaliers, vivant principalement hors de Douarnenez (forte représentation de Rennes... il y a même ma collègue vue à Ploaré la veille, de... Grenoble ! sans autocar pour prendre son Quimper-Lyon demain matin :-(  ). On prépare le sandwich (qui semble délicieux) pour Magalie, je vais le confier à Fannie à la tente « organisation » avant de remonter manger à toute vitesse le délicieux repas confectionné par Eric, avec une boîte géante de tartinade Tartex apportée par Nikol et la mousse au chocolat. Après avoir préparé, toujours en urgence, les cadeaux pour Jacqueline Kernaleguen, une des deux nouvelles adhérentes, qui doit m'apporter son Relevé d'Identité Bancaire à la MJC, où j'ouvre « Lucio », qui, comme Brasil somo nós, est curieusement construit et va hyper vite, avec des sous-titres illisibles.

    La bistrotière.

    Entrée du personnel :

    Refus manifeste de parler des non-humains :-( Le documentaire est assis entre deux chaises : si le but était de dénoncer l'aliénation provoquée par le travail à la chaîne, les souffrances physiques, pourquoi s'être limité aux abattoirs ? Sinon, si le but était de parler du contexte spécifique de ceux-ci, pourquoi alors évacuer la question du meurtre et des conséquences psychologiques engendrées par celui-ci ? Beaucoup de gens quittent la salle alors que défilent les images de cadavres. Celles-ci sont pourtant très gentillettes en comparaison de celles prises secrétement par les associations anti-spécistes. J'avais envie de leur crier que s'ils n'assument pas cette réalité, qui existe parce qu'ils délèguent lâchement ce sale boulot, ils devraient mettre en cause leur responsabilité dans ce génocide légal. Malgré l'évidence de la dissonance cognitive des employés, les meneurs du débat (les réalisateurs et Erwan) refusent de laisser s'installer la question du carnisme. Un restaurateur à qui maman avait donné « le guide des chefs » intervient pour dénoncer le gaspillage de viande. Et décidément, les débats de ce film sont à chaque fois houleux : nos interventions vont être mal prises lors de celui qui suivra la diffusion du film aux Carmes presque un an plus tard lors de sa sortie officielle, la réalisatrice et la dame du cinéma se comportant de façon odieuse.http://www.culturesignes.com/Culture_Signes/Seances_files/visuel_light_reference.jpg

    Gouel Ar Filmoù 2013 :

    Très mobilisé par la mise en place des nouveaux modem-routeur et ordinateur portable de ma mère (peut-être que Vivien Moreau, curieuse coincidence, nage dans le même genre de problématiques), je n'ai vraiment pas la tête dans le festival cette année ! Et il semble que je ne sois pas le seul, car l'organisation est, à mon grand désarroi, calamiteuse cette année (si ce n'est la bonne idée d'avoir adossé un récapitulatif des diffusions de films à la grille). Pourtant, comme souvent, plein de programmes de télévision et radio sont en rapport avec les thèmes du festival. La diffusion de la série "MacGyver" peut aussi passer pour une coincidence car j'ai un fort souvenir de présence des roms dans certains épisodes. Marie Prigent, jeune bénévole plutôt discrète il y a quelques éditions, est de nouveau ouvreuse cette année. Elle a changé physiquement et semble s'être épanouie.

    Samedi 24 août 2013 :

    Palabre sur la diversité tsigane :

    Le mot "gitan" viendrait de "égyptien", qui était souvent employé pour désigner ces peuples, avec "sarrasin", etc.

    Vision de "Si je veux&nbp;siffler, je siffle" :

    Premier film en 35MM que je vois depuis des mois. Même si la caméra est à l'épaule, ça fait du bien ! La fille ressemble à Lina. Dramatiquement, quelques semaines plus tard une histoire similaire se produira réellement, avec un violeur d'enfant assassinant sa psy.

    Vision de "LANN VRAZ" :

    Bof. Le passage au DCP aprè le 35 n'aide pas à y voir autre chose qu'un téléfilm... Gwen ne donne pas l'impression d'avoir passé cinq ans en Argentine. Mark ressemble à Jean-Jacques Goldman.

    Vision de "Policier, adjectif" :

    C'est Eric qui était attiré par ce film, dans lequel un Cristi mange du pain à chaque bouchée et essaye de philosopher. Pourquoi n'a t-il pas écrit anonymement à la famille pour la prévenir de ce qui se tramait ?

    Ouverture de "Poligono S&urcirc;r, Séville :cotéSud" :

    Indisponible faute d'accord sur le paiement des droits, remplacé par Bambi, au grand regret de quelques festivaliers qui considèrent que c'est le meilleur film de la sélection.

    Dimanche 25 août 2013 :

    Palabre "Histoire de Coray et de l'internement" :

    RAYMOND GURÊME, le dernier survivant vient témoigner.

    Ouverture de "La paludiè+Vies métalliques" :

    Mylène Sauloy est contente de payer son entrée plein pot pour soutenir le festival. Après que j'ai gardé le hall de l'auditorium, en sortant on discute de cinéma roumain.

    Lundi :

    Vision de "Caravane 55" :

    Super dénonciation des clichés et de la répression envers les roms. La spectatrice à coté de moi est en larmes. La réalisatrice n'a même pas pris la peine de se renseigner sur le nombre d'habitants d'Achères, ville qui résiste magnifiquement contre le pouvoir opressif et défent des idées progressistes époustouflantes. La suite devrait s'intituler "Six rue Lénine", mais elle est refusée par les chaînes de télévision.

    Vision de "Vidéogrammes d'une révolution" :

    Incompréhensible montage de vidéos d'une qualité déplorable montrant des gens inconnus pour les non-roumains et rendant limite malade. Dire que j'ai raté l'unique diffusion du "dernier été de la Boyita" car je devais ouvrir celui-ci...

    Repas avec groupe de végétaliens :

    Parmi eux se trouve un veganextremiste, Simon, qui connaît le site du "Mouvement Vegan". Il pense que Cristi exagère. Il ne croit pas si bien dire, car au même moment il passe son été enfermé chez lui à se faire détester de tout le milieu sur Internet. Je les quitte rapidement pour voir Picnic.

    Picnic :

    hélas pour rien car je dois sortir de la salle au bout d'une demi-heure à cause des mouvements de caméras. Dommage, il y avait plein de tramways et l'histoire semblait sympa.

    Vision de "Gypsy Caravan" :

    En voyant mon t-shirt AVF, une dame félicite l'équipe du délicieux repas de ce soir, alors que maman est sans doute justement à l'honneur dans le journal de "Canal Ty Zef" au même moment. Dans le film, Johnny Depp prend une vibrante défense des roms.

    Mardi :

    Pourquoi les sourds ont-ils des difficultés à l'écrit ?

    Stand AVF au village des associations.

    Vision de "Les Lendemains" 

    Liza Guillamot est très impliquée sur ce film comme une autre l'était sur un film au titre proche, également un premier long-métrage de réalisatrice, mais là c'est Marine Blanken la chef décoratrice.

    Mercredi :

    Vision de "Culture Signes

    Tourné en janvier 2010, en mauvais numérique. Liza était désolée que le son soit décalé. Éric et Magalie ont discuté avec la réalisatrice après la séance alors que Fabrice Bertin rentrait dans la salle sur son fauteuil.

    Vision de "Lupa" :

    Mal filmé, pas assez d'images par seconde. On dirait que la copine a ses aisselles partiellement naturelles. Visa 133 175.

    Vision de "Pascaline et Clara" :

    Avec un message relatif aux épilations incohérentes dans les films !

    Ouverture de "The Angry Inch" :

    La musique et l'accent anglais ont l'air d'être biens.

    Jeudi :

    Vision de "Les voix d'El Sayed".

    Rapide cours de LSF avec Magalie.

    Vision de "Orchids my Intersex adventure" :

    Première diffusion de la version intégrale en france. Les noms et prénoms de la réalisatrice, PHOEBE HART, sont pré-déstinés !

    Re-vision de "Au delà du silence" :

    Le personnel du "K" est toujours aussi antipathique. La place est transformée en marché avec caravane et étal de gourmandises, mais toujours pas de place vélo. Sylvie Testud, tout jeune, ne ressemble pas à l'actrice qui joue son rôle enfant. Laure, la plus experte des quatorze interprètes du festival, a servi de traductrice lors du tournage en 1994 car le film eest en allemand (langues signées et orales), Emmanuelle Laborit française, le père états-unien. C'est le principal film avec expression en langue des signes que Magalie (il lui donnera un goût prononcé pour la clarinette Klezmer) et moi connaissions et nous pensions bien sûr à celui-ci quand nous avions proposé le thème des sourds à Erwann il y a une dizaine d'années.

    Débat "trans et intersexes" :

    Complet (photos prises) ! Cet intérêt pour le sujet est émouvant, ainsi que la convergence des luttes, il est même suggéré que sourds et intersexes pourraient lutter ensemble. Les deux minorités se comprennent et réalisent que ce que dit l'une s'applique à l'autre. Entre "Orchids my Intersex adventure" et ceci, je retrouve enfin les émotions fortes des meilleures éditions. Un jeune de Toulouse ressemblant à Michael "hamster" Herinx intervient, une dame contre l'orthodentie... on pourrait ajouter aux mutilations et normes imposées ayant été abordées la circonscision, l'épilation, les vaccins...

    Ouverture de "Bambi" :

    À la séance précédente (Just the Wind, et ce n'est pas la seule dans ce cas), il a fallu refouler cent personnes. Cette fois encore, c'est la panique, les deux cents personnes rentrent d'un bloc et le film, présenté par Bambi en personne, commence avec 23 minutes de retard.

    Vendredi 30 août 2013 :

    Vision de "Swing" 

    L'intervenant dit que la qualité de la pelicule n'est pas exceptionnelle, face à la magnificience du numérique. Que nenni ! C'est là au contraire une superbe image 35 milimètres cinémascope :-)

    Ouverture de "Felicia plus que tout" :

    Quand je descends, je vois qu'il y a une foule monstre au "K" pour "Cígan", la queue allant jusqu'au garage PSA Belbeoc'h. Christian confie que le sujet principal de l'année prochaine sera "les peuples d'Indonésie" et que le très apprécié"L'acte de tuer" y repassera.

    Vision de "Diagnostiquer la différence" :

    Sous-titre faits par le militant ressemblant à hamster, avec une horrible syntaxe anti-sexiste et bourrés de fautes.

    Vision partielle de "Latcho Drom" :

    À chaque fois que ce titre était lancé dans les différents discours et discussions au fil des éditions, j'imaginais un film très noir sur des ghettos, de peuples oprimés... un peu tout l'inverse de ce qu'il est réellement, en cinémascope ! Est-ce le même vieux violoniste que dans "Gyspsy Caravan" ? Même si je suis sorti au bout d'une heure, c'est une journée très "Tony Gatlif" !

    Samedi 31 août 2013 

    Émouvantes expositions 

    Avec un passage par la magnifique vue sur la baie depuis les Plomarc'h avec différents tons de bleus et verts.

    Vision partielle de Both :

    Le film est en anglais non-traduit, mal filmé (comme une série B) et de mauvaise qualité vidéo.

    Bout débat après "Entre les mots" :

    Quelques questions techniques nécessaires sur les hormones, la réalité des reconstructions (elles sont uniquement plastiques, on ne recrée pas de glandes !) sont posées. Certains, hélas, rigolent. Dommage, je travaille ensuite à l'auditorium alors que les sourds et signeurs arrivent en masse pour "Avec nos yeux" dans une ambiance de jubilation qui fait oublier que le festival touche à sa fin :'-(

    Dernière ouverture :"Sonya et sa famille + Pretty Dyana + Montreurs d'ours tsiganes" :

    Yves le Bleis et sa femme sont dans la file. Je trouvais bizarre de ne pas les avoir vus cette année, c'est donc chose faite. Ils ont vu quelques films et me demandent des nouvelles.

    Retour dimanche :

    Le ventre noué de fatigue et de tristesse après un bout de nuit à débattre informatique et genre (il ne doit pas y avoir beaucoup de familles à être convaincues de la nécessité d'abolir celui-ci !). Il y a quelques festivaliers dans l'autocar peu rempli, Paolo et mon ex-collègue ouvreuse sont sur le quai à l'hôpital, accompagnant une autre festivalière. Le guichet routier est ouvert à Quimper, incroyable ! Même si l'affluence dans le train est un peu moins impressionnante qu'à l'habitude (conséquence des nouveaux horaires ?), il faut toutefois faire un déclassement pour qu'il y ait de la place pour tout le monde. Le nombre de trains est impressionnant, surtout à partir de Redon. Nous sommmes bloqué par des incendies après Savenay. Après une petite demi-heure, nous repartons à 200 km/h ! Il y a de magnifiques veaux et vaches blancs, une pancarte "travaillez à 2km du périph" sur un immeuble de Chantenay. Comme à l'aller, le train pour Bordeaux est à coté du notre. Essaient-ils de faire passer la pilule de la grande diminution des Bordeaux-Quimper sans rupture (ceux de nuit ayant disparu depuis longtemps) ? Ensuite pendant plusieurs nuits, je rêve de bénévolat au festival et d'impossibilité de communication si o supprimait brusquement la notion de genre.

    Trente septième festival de Douarnenez :

    Vendredi 22 Août 2014 :

    Fanny Bugnon et moi ouvrons Jalahan au lieu d'assister à la réunion du secteur des entrées, bizarrement sise à la médiathèque de façon peu conviale à un horaire tardif.

    Samedi 23 Août 2014 :

    Ouverture de Papouan Voices :

    Encodage numérique pourri.

    Vision de "Le Pays des Sourds" :

    Ce documentaire, originellement sur pellicule, est une sorte de "Cultures Signes" en france, 23 ans avant. Il a le même défaut que ce dernier, à savoir de manquer un peu d'explications. Très dur, évoquant un peu l'émotion après "Orchid" l'année dernière. Dommage que Nicolas Philibert n'ai pas pu venir, surtout que Laetitia Morvan ne répond aux questions que des choses dites et redites à quiquonque s'interresse à la question. L'inclinaison de l'image du retroprojecteur n'est pas parfaitement positionnée.

    Ouverture de "Les Voix Volées + Comment nous avons construit le métro de Moscou" :

    Pour cette première séance du "grand cru Bretagne", l'entrée du Club est un vrai hall de gare dans lequel le public demande toutes sortes de choses plus ou moins liés au festival et à "Toile d'essai", les organisateurs et les projectionnistes débordés font le point sur l'état de disponibilité et de préparation des copies pour l'intense semaine de diffusion quasi-continue qui est entamée depuis 18 heures, Kim, la caissière, qui ressemble à Clémentine Griveau et a les aisselles en mode "début de repousse engagé" se démène dans le fonctionnement très artisanal du secteur. La cabine de projection est une usine dont on verrait presque la fumée sortir du cerveau du projectionniste et de la chaîne de multiples copies, montages et préparatifs divers simultanés. Avant de laisser mon collègue, qui en avait vraiment envie, voir "Les Voix Volées", j'en aperçois le début, filmé à Brest. Nous apprendrons plus tard que le lieu fut choisi par hasard. Nous échangeons les rôles pour que je vois le documentaire sur le métro, présenté par Erwan. Le thème du travail me donne un peu l'impression de revivre la projection de "Entré du personnel". Je n'ai ensuite hélas pas le temps d'aller à "Figures d'enfance + Anaïs s'en va-t-en guerre". Il paraît que ce dernier est visible sur Youtube :-/

    Ouverture de Tinpis Run :

    Dommage que je doive rester garder l'entrée, j'aurais bien aimé voir ce qu'il donne en projection 35 millimètres.

    Dimanche 

    Ouverture de "Water and Romi" + "Dongeng Kancil tentang untuk Kemerdekaan".

    Vision de "Nicole et Felix" :

    La salle est, sans surprise, comble. In ne manque que René Vautier dans le public de ce film présenté pour la première fois, y compris pour les interressés et qui passe très vite. Je retrouve ensuite Marjorie et Fabien sur la place, avant d'aller au débat "Emploi, cultures et territoires en Bretagne", assez mal nommé.

    Ouverture de "De stand van de Zon" :

    Quelques personnes sortent du fait de l'image hachée du DVD pourri.

    Vision de "Feuille sur un oreiller" :

    Le présentateur, BASTIAN MEIRESONNE, est rigolo, a un débit très élevé, et dit que nous avons de la chance de voir la copie 35 millimètres qui a été utilisée pour la projection au festival de Cannes en 1998 ! C'est dingue, il demande notre indulgence pour les défauts alors que c'est un milliard de fois meilleur que du DCP...

    Lundi 25 AOÛT :

    "Le Massacre de Santa Cruz" est archi-complet, on rajoute même des chaises pour l'équipe et une dame venant de Landerneau ayant eu du mal à trouver la salle (l'auditorium du musée-médiathèque). Je passe ensuite au stand AVF
    , qui plait bien aux sourds, dont la table d'information est juste à coté. Je remonte ensuite en autobus sous un véritable déluge, en constatant qu'il existe une liaison Douarnenez-Locronan estivale non documentée.

    Ouverture puis vision en famille et avec Fanny et Élodie de "La petite casserole d'Anatole" +"Les murs de poussière"" + "HikiKomori" :

    On découvre qu'une des membres de l'équipe des ouvreurs est quasi-fruitatiste ! Il y a des liens inattendus entre ces trois films. Le premier a le son en echo :-{ Le second me fait penser à "La maison en petits cubes" (qui passera, je ne le sais pas encore, l'année prochaine), Princesse Mononoké et beaucoup d'autres choses. Le début évoque de récents événements de la vie de Marjorie (décidément, cette séance est bien pour elle !) Le troisième est de la radio filmée, mais où la grisaille tokyoite, amplifiée par le numérique, tient une grande place, ce que certains spectacteurs ont bien relevé.

    Vision d'une partie de "The act of killing" :

    La qualité n'est pas trop horrible pour du DCP.

    Ouverture et vision de "Balibo" :

    M'évoque "Cry Freedom" et autres grosses productions.

    26 Août 2014 :

    Ouverture de Stori Tumbuna : an Ancestor's Tale :

    J'aide aussi les sourds qui vont au café-signes, certains achètent même des places de cinéma, croyant que l'accès est payant ! Je conseille à Marjorie d'y aller au moment où elle passe par là pour visiter l'exposition de photos de Carlos Michaud "UN SOURD CHEZ LES PAPOUS". Dommage que je n'ai pas pris de photo de la mer, qui est d'un bleu magnifiquement profond, une fois mon service effectué. Les nuages arrivent ensuite.

    Vision de An dianar a rog ac'hanon + Du grain àmoudre :

    Le montage du premier, qui est en cinémascope :-), s'est achevé une semaine avant cette avant-première. Même Nolwenn ne l'avait pas vu. Dommage que les choses écrites en Breton ne soient pas traduites, en tous cas il semble bien que le plat préparé par le restaurateur soit végétalien. Le second est de la réalisatrice de "Rosalie s'en va" et "L'Enfant Do", que je suis censé avoir vu deux fois d'après le contenu de la page que vous lisez en ce moment. En cinémascope aussi :-), avec un scénario aussi prévisible que celui du précédent. Heureusement que maman ne soit pas venue à la séance (sur bouche à oreilles de l'équipe du festival, elle comptait voir An dianar a rog ac'hanon) car il remue bien trop de choses, et de façon fort réaliste.

    Ouverture de "Shape of the Moon" :

    Ce second volet de la trilogie de Leonard Retel Helmrich fait salle comble dans le monoplexe "Le Club". L'expression est de Anig :-) Quant à Sophie, la projectionniste, elle dit à voix basse "tout ça pour un DVD", sous l'effet de la colère de ne pas avoir mieux à présenter au public.

    Vision de "Les grandes marées" et Filmradiofilm :

    Après un pique-nique sous la pluie et un petit aperçu de l'exposition "La Fleur de l'Âge", je constate que le réalisateur du premier semble être un nerd et a un drôle d'humour : tout carniste qu'il est, est-il sérieux quand il dit des choses comme "nous étions tous bénévoles" en souriant ? Pas mal de flou dans l'image du second. Le tournage s'est déroulé sur quatre jours et hélas, suite à la mort de François Christopher, le réalisateur abandonne l'idée de faire des plans de la maison de la radio à la façon "Radio France : 24 heures sur 24" de Serge Moati et Denis Chaloyard. Un des travaileurs ressemble à Fabien Berger.

    Mercredi :

    Ouverture de la rencontre avec Max Stahl :

    Je croise Jean-Louis au niveau du cimetière où mémé est entérée, sous la pluie. Une traductrice LSF prend l'autocar pour Quimper.

    Ouverture de Salto Mortale.

    Ouverture de Geronimo :

    Pour cette avant-première de Tony Gatlif, on remplit la salle pile-poil, à la place près et in extremis, sans refuser un seul spectateur !

    Jeudi 28 AOÛT :

    Vision de "Le Garçon et le monde :

    Pas mal de cafouillages au niveau de la gestion de l'affluence et des places réservées aux enfants. Le film me rappelle les motifs mureaux du début des années 1990s, et, comme "la maison de poussière", évoque Ghibli, The Wall d'Alan Parker (dont les illustrations animées sont de Gerald Scarfe, non ?)... J'ai dormi.

    Ouverture de "Dieu et satan" :

    Après le traditionnel gâteau-sandwich scandinave AVF, je discute avec le caissier, Loig. Il utilise une Debian Mint en Breton sur son ordinateur portable.

    Vision de Post Partum :

    Produit en 2012, sorti en Belgique et au Luxembourg, mais boycotté en france.

    Ouverture de "Spartacus et Cassandra" :

    En présence de toute la famille, tregrave;s enthousiaste, épatée par le succès (malgré un intérêt artistique contesté par certains, on doit refuser quelque chose comme une soixantaine de personnes) et très désireuse de communiquer sa sensibilité sous le plafond du Club, digne d'un plateau d'Armagetron.

    Vendredi 29 Août :

    Vision du début de "Tante Hilda" :

    S'il n'y avait le format cinémascope et la musique pinkfloydienne, la première scène pourrait être issue d'une série pour enfants, genre "Spirou et Fantasio". Dommage que Hilda soit épilée.

    Ouverture de Wariazone.

    Ouverture et vision de "Le complexe de la Salamandre :

    Le résumé est raccoleur par rapport à la réalité de ce documentaire qui me confirme la fumisterie de l'art dit "contemporain" et le gâchis de ressources qu'il implique. J'avais reconnu le son du X73500. Une version différente de 52 minutes a étéréalisée. Depuis le premier entretien filmé, de Septembre 2012, l'exposition n'a toujours pas eu lieu.

    Ouverture de "The Land Beneath the Fog" à 23 heures, pfiou !:

    Fanny propose que le prochain festival soiot consacré aux Schtroumpfs. Du coup, délire avec elle, la caissière qui ressemble à Clémentine Griveau, le projectionniste et Bastian MEIRESONNE.

    Samedi 30 Ao&urcirc;t:

    Ouverture de "Blind pig who wants to fly.

    Et sans surprise, "First Contact", présenté par Edwy Plenel et le réalisateur, fait le plein. Dans la file et sur le chemin du retour, je discute avec le journaliste qui m'avait initié au Kezako et découvre qu'il est flexitarien depuis 25 ans et il est surpris que beaucoup de bénévoles le soient, et n'avait pas remarqué l'existence des repas V depuis toutes ces années ! Un des sourds de la plonge m'observe quand je détache mon Brompton.

    Vision de "Les chevalières de la table ronde":

    Film de Marie Hélia fait sur une commande du Planning Famililal, passée lors de ce même festival il y a trois ans. Il est dommage que le coté impur de la consommation de chair animale ait été écarté par une des intervenantes, alors que c'est assez juste. J'avais reconnu les Plomarc'h ;-) Le montage n'a pas été fait selon les volontés de Marie :-(

    Ouverture et vision de "Madame X" aprè de nouveaux délires sur les Schtroumpfs avec la même équipe qu'hier.

    Conclusion :

    Comme depuis plusieurs années, pas de présence des autres festivals bretons que sont "Les trois continents" et "film court de Brest" et je n'ai même pas vu Jean-François Vial.

    38 VET GOUEL AR FILMOÙ :

    Mauvaise nouvelle, j'ouvre presque tout le temps au K... il fallait bien que ça arrive après tant d'années au Club... ça s'ajoute au fait que j'ai l'esprit préoccupé :-( Je remarque toutefois que "La maison en petits cubes", que j'avais évoqué ici-même après la vision de "Les murs de poussière", est au programme cette année. Les sous-titres seront fantaisistes dans beaucoup de films. À ce propos, je ne verrai aucune référence à Dune MK.

    Inauguration :

    Encore une fois, Orléans est cité comme mauvais exemple :-p Discours enflammé et apprécié de Jean-Michel Le Boulanger. Yann annonce que les musiques seront plus dansantes que l'année dernière (personnellement je ne peux guère me prononcer sur le sujet).

    Samedi 22 :

    Palabre "Représentation de l'Indien au cinéma".

    Ouverture de "Impunité" :

    Je vois sortir Jean-Michel Le Boulanger sans avoir souvenir de l'avoir fait entrer.

    Vision de "Solo un cargador" et de "Metaal et melancholià" :

    Ai dormi pendant le premier.

    OUverture de Los Hongos.

    Ouverture de los colores de la montaña :

    Extase de constater que les aisselles de la caissière qui ressemble à Clementine a las aisselles naturelles cette année :-)))

    Dimanche 23 :

    Ouverture de Revolución + "Le sang du condor".

    Ouverture de "Las niñas Quispe" :

    Grosses tensions du fait du manque de place et du manque de diplomatie de Yann Moutel.

    Vision de 1636 +"Cousins comme cochon" :

    J'ai eu la toute dernière place de l'auditorium, à coté de Simon le végane ! Apparemment, d'après Erwann, la disponibilité des réalisateurs est un critère pour les combinaisons de films par séance. Il y a d'abord une présentation de films produits en Bretagne ces dernières années, je les ai presque tous vus :-) L'exposition ayant inspiré 1636 a aussi eu lieu à Orléans ! Magalie pense que les flous sont dus au manque de talent et d'adresse, alors que pour moi ils sont clairement voulus. Le film sur les cochons, contrairement au résumé qui en est fait, ne traite pas à fond la question de l'image du cochon mais est plutôt un plaidoyer pro-élevage-bio. Je crois que le Stéphane du camp de concentration "bio" de cochons est celui de "Sortir du nucléaire Cornouaille" ! On tracte les spectateurs, lors de leur sortie, sous la pluie. Marjorie et Magalie sont énervées des propos anti-V de jocelyne porcher repris pendant le débat. Maman ne peut s'empêcher de passer par là... Très tard dans la nuit, je découvre que ce qui me fait m'arracher les cheveux au sujet du numériseur de documents de la maison depuis des jours était dû à un problème de câble :-/

    Lundi 24 Août 2015 :

    Vision de la séance "INA Atlantique" :

    Le réalisateur de "Cousins comme cochons" est là, assis devant moi. Erwann annonce la fermeture de la place en raison de la météo, thème justement présent dans les trois exceptionnels films de la séance. Jolies adolescentes en bikini avec aisselles naturelles d'une époque d'insouciance à jamais révolue dans "La plage de Monsieur Hulot" :-)))

    Ouverture de "Las pequenas voces.

    Ouverture de "Noslatia, la belleza".

    Arrivée de Nikol à la maison.

    Mardi 25 Août :

    Je vais sur le stand AVF à Alternatiba. Magalie et Marjorie n'ont pas pu rentrer à la séance des courts-métrages "Bel-Air", qui aurait été subitement réservée par des groupes.

    Ouverture de "Opération Correa" :

    Le directeur, Yann Stephant, se montre excessivement négatif dans sa présentation du film, tout en partageant la critique des médias qui y est faite. Et surtout, personne n'était informé de la présence en introduction de "J'ai mal à ma dette", ce qui a créé une situation de panique. Le second volet serait fait et proposé au prochain festival de Biarritz. Dans le débat, le gouvernement Correa est qualifié d'extrème-droite, d'emprisonneur. Il accorde l'asile à Julian Assange mais espionne Internet. Un jeune équatorien nuance ces propos. Je continue la discussion sur Correa, les médias et les prétendus journalistes qui y interviennent avec trois personnes que je conduis à Alternatiba. Unanime déception devant le niveau pitoyable de yvon levaï et impressions plus positives envers Mme Quin et surtout, celui du figaro. Pendant le ramassage progressif des stands, je vais discuter avec la dame qui tient l'exposition sur l'informatique libre, une habituée et pilier du "village du libre" de la fête de l'humanité.

    Ouverture de Marmato :

    Séance de mise au point entre Virginie et Yann Moutel...

    Ouverture de Sabogal :

    À cause de celle-ci, j'étais juste pour aller voir "Kirri-nij en toull-karr" + "Le dernier continent" et pour participer à la vélorution avec les alternatibiens :-(

    Mercredi 26 Août :

    La mouette et le chat :

    Assez anti-spéciste, sur une musique très Peter Gabriellienne de David Rhodes, enregistrée à Real World.

    Distribution de tracts à la sortie de "Saigneurs" par Marjorie :

    Échanges de quelques sympathies avec Erwan. Les "coups de coeur Longueur d'ondes" contiennent "Tuer" ! Décidemment...

    Ouverture de "Territoire de la liberté" :

    Quelques personnes sortent, déçues par ce film qui se résumerait à de la beuverie.

    Ouverture de "La tierra y la sombra" :

    Je lis l'article du Kezako sur Marjorie/l'AVF.

    Vision de "Patrick nu dans la mer", "la céramiste" :

    Le terme "ciné-chorégraphie" aurait été inventé par Eric Premel pour cette série de portraits par Thierry Salvert et Cécile Borne dont je ne me souviens plus du nom.

    Ouverture de Much loved :

    Pour y assurer mon rôle, je n'ai pu voir que le début de "Les veilleuses de chagrins" qui était pourtant celui que je voulais vraiment voir dans la séance ci-dessus, suite à l'article du Kezako. En le quittant précipitamment, je vois une Mercedes break portant un autocollant "BE GREEN FUCK A VEGETARIAN" :-(

    Jeudi 27 Août :

    Ouverture et vision de"Le sang du condor + Revolución" :

    Ai dormi.

    Ouverture de NN (salle 1) et Maidan (salle 2) :

    Pas génial d'ouvrir deux films avec une seule équipe. La signalétique sur la grille et l'entrée du cinéma est confuse. La semaine est passée à une vitesse folle, et comme l'année dernière, une partie des films proposés en avant-première pendant celle-ci fera l'actualité cinématographique de la rentrée. Il y a aussi une exposition sur les Incas du Perou aux musée du quai Branly.

    Vendredi 28 Août 2015 :

    Dommage, je ne vais pas voir Fausta alors que d'après maman il est génial.

    Ouverture de "the look of silence" :

    Yann Moutel porte un t-shirt Ho Chi Min :-o Je vais voir les expositions. Celles-ci, accompagnées des commentaires de certains visiteurs, sont déprimantes :-( et me font un peu mesurer à quel point j'ai raté beaucoup de choses cette année. Sympathique concert sur la place (Tito del Monte ? effectivement, ils m'évoquent Jim Murple Memorial).

    Sangre de mi sangre :

    Il y a même des gens qui viennent avec leur chaise pliante pour faire la queue ! Je suis à coté des Griveau. Quelques spectateurs partent en cours de film. À la fin, ma voisine, après avoir notamment été horrifiée par le massacre des agneaux terrorisés, dit qu'elle a beaucoup aimé, que ça montre les conditions des abattoirs de là-bas (alors que c'est pourtant exactement la même chose en Europe) et que ça donnait envie de ne plus manger de viande !

    Ouverture de "El verano de los peces veladores :

    Je découvre à cette occasion que ma partenaire bénévole a les aisselles naturelles :-) Malgré mon appui et celui de Fanny Pihary, Yann refoule Gabriela Chihuailaf afin de finir enfin par lui donner un ticket. Bizarre, le film "Patagonie, les couleurs de la discorde" figure dans l'index du catalogue mais nulle part ailleurs.

    Samedi :

    Vision d'une partie de "Calle Santa Fe" :

    Ai dormi.

    Ouverture de "El Abrazo de la Serpiente" :

    Christine de "Toile d'essai" discoure sur mes "Vegetarian Shoes" puis je croise mon parrain Bernard au retour.

    Vision de Paraiso :

    Film curieusement un peu asiatique, avec la même difficulté à différencier les personnages. Ces derniers sont bien différents de ceux de "L'h&eaccute;ritier de l'inca" alors que les lieux sont les mêmes. Une scène de poussin devant un restaurant m'évoque le film semblant être un "Mister Boo" de la fin des années 1990s sur lequel mes parents étaient tombés sur Arte (Si quelqu'un a une idée de ce que ça peut &ecitre;tre, qu'il me le dise).

    Vision en famille de "La Muerte de Jaime Roldós".

    Abonnement à la cinémathèque de Bercy :

    Je ne relaterai ici que très peu de mes activités à la cinémathèque (qui occuperont pourtant une grande partie de mon temps libre à partir de la rentrée 2015, date de la prise de ce fameux abonnement, motivée notamment par la rétrospective "Philippe Faucon" dont le film Fatima a fait sensation il y a quelques semaines au festival) car :
    1. ce serait matériellement impossible (` moins d'y consacrer un site Web complet et l'intégralité du peu de vie qui me reste hors des murs de celle-ci)
    2. ce ne serait pas tellement dans le sujet de cette page. À ce propos, le simple fait de m'y être abonné est une entorse à mes convictions, la programmation de celle-ci n'étant principalement militante que sur un dogme : tout montrer, sans distinction ni aucun jugement. Mais dans les faits, bien sû, comme dans tout bon cinéma "art et essai" ou lors des meilleures périodes d'Arte, les programmes interrogent quand même énormément nos sociétés. J'ai décidé de le faire après avoir constaté deux choses dans les programmes que j'y avais pris au fil du temps :
      • C'est le dernier endroit où il est possible de voir des films sur pellicule, notamment tous ces classiques qui manquent cruellement à ma culture ;
      • le prix de l'abonnement est tellement interressant qu'il est impossible d'y résister !
    J'évite les films vraiment les pires, mais je dois avouer qu'il est bien difficile de résister à certaines sirènes, sans compter que ma sensibilité diminue.

    WILL HUNTING :

    Première vision le 14 MAI 2016 en SALLE HENRI LANGLOIS :

    1. Le rapport d'image ressemble à du 1, 85 ;
    2. Le son est bon, surtout les basses durant le générique, de Dany Elfman ;
    3. Robin Williams me fait toujours penser à Phil Collins ;
    4. Treize ans après un grand jour, plus la pelicule du film et mon émotion coulent, plus je pense qu'il aura sa place parmi mes préférés, tout en me demandant qui me rappelle la jeune femme chérie de Will (l'ancienne V du secrétariat de l'UFR 10 de philo ?) ;
    5. Dommage qu'il y ait une scène spéciste totalement inutile :(
    6. Inversement d'autres choses auraient mérité d'être mieux expliquées ;
    7. Un certain nombre d'allusions exigent un esprit vif pour être comprises ;
    8. À la fin il y a le logo d'Europe 2 ;
    9. Bien sûr, comme le scénario est écrit par des hommes (Ben Aflek et Matt Daemon), la séduction homme/femme est idéalisée, les techniques de drague et de maintien de la tension sont fort mauvaises !
    10. Will ressemble tellement à Marjorie que, sur la passerelle au-dessus de la Seine je réfléchis à cette idée qui m'opsède depuis le milieu du film : il faut absolument qu'elle le voie. Faut-il l'emprunter dans une médiathèque ? Mais il y a mieux : chose pas trè courante, le film repasse une troisième fois. Le mieux serait donc de se rendre à celle-ci, quitte &agrace; ce que je lui offre les coûts financiers.

    Vision avec Marjorie le SAMEDI 28 MAI 2016 en SALLE HENRI LANGLOIS :

    Finalement les choses se combinent incroyablement bien, quitte à annuler ma participation à l'opération "des hommes osent le fer" de Zeromacho Orléans : j'ai justement des entrées gratuites pour le salon Naturally offertes par Futaine chez qui j'ai des achats à faire, suggérés par Marjorie (depuis toutes ces années je ne voyais même pas que des têtes de lit étaient au catalogue), et il y a trois conférences qui m'interressent ce jour ! Nous sommes donc devant les portes dans la fraîcheur quelques minutes avant l'ouverture, faisons un tour rapide des stands, assistons à "De viandard à végane", "Les graines germées" par Meli-jo qui nous épate. Après moult recherches nous trouvons de justesse un discret stand de restauration rapide végétalienne. Nous ne restons ensuite pas à la conférence sur les ondes, faisons nos achats puis rejoignons Cluny en tramway + bus où j'ai repéré un endroit où Marjorie pourra enfin changer ses billets taiwanais. Lorsque l'agent répond "oui" à la question, j'ai l'impression d'être le personnage qui obtient son cadeau à la fin du film Duets :-))) Entorse au rêve, la commission retenue ne sera pas négligeable... Nous rejoignons ensuite la cinémathèque avec le 24 et allons voir le seul Myazaki disponible en visionnage à la demande à la médiathèque de celle-ci et que je n'avais toujours pas vu : "Le château de&nbs;Cagliostro", puis, pour couronner cette journé de rêve digne de celles que je vivais autrefois dans cette ville, vient enfin le chef d'oeuvre tant attendu :
    1. Marjorie me montre la dame des jeux de casse-tête du salon "Respire Le Mans" 2015 qui est dans le coin des caisses :-o
    2. Il faudrait le voir avec des sous-titres anglais.
    3. Marjorie a trouvé à qui me fait penser l'actrice : à Emmanuelle Cerepes !

    CONFÉRENCE CHRÉTIEN ET L'INVENTION DE L'HYPERGONAR LES PREMI&EGRAVE;RES ANNÉES DU CINÉMASCOPE le 3 JUIN 2016 :

    FRANÇOISE LE GUET TULLY :

    La qualité des vieux films et photos est incroyable. Les premières images panoramiques à être montrées au monde (en Hypergonar, futur cinémascope) montrent Paris !

    JEAN-PIERRE VERSCHEURE :

    1. Il nous repasse l'extrait du film de Sean Pen qui me rappelait quelque chose, avec l'enfant qui voit une fillette se faire tuer dans la neige et un flic moustachu qui commence l'enquète six heures avant le début de sa retraite et les effets de flare.
    2. Il se répète, ça ressemble aux deux précédentes conférences que j'ai vu de lui, en moins bien... il dit même qu'il faudrait faire une conférence sur l'espace scénique de chaque procédé, alors qu'il le fit (ce fut la première que je vis) ;
    3. Toujours des détails techniques abordés trop vite et succintement que je ne comprends pas bien ;
    4. Il est toujours emerveillé par les possibilités de diffusion de la salle Henri Langlois, dont les bordures motorisées peuvent délimiter une image dont le rapport est proche de 2,8 !

    39VET Gouel ar Filmoù :

    Vendredi 19 :

    Je me demandais justement pourquoi le festival du cinéma minoritaire de Douarnenez serait épargné par l'état d'urgence... et bien très mauvaise nouvelle : les sacs sont interdits en grande partie et les bénévoles vont devoir contrôler leur contenu.

    Inauguration :

    Le maire de Douarnenez est plus décalé qu'il ne l'a jamais été !

    Vision de "Aller vers le soleil" :

    Séance inaugurale payante :-( Le présentateur annonce une "vraie séance de cinéma" car en copie 35 MM :-) Elle fut presque sauvée de la destruction. Bonne musique, des ellipses.

    Samedi 20 :

    Ouverture et vision de "Sans retour possible" :

    Ça aurait été largement mieux en radio. Exécution d'animaux  non-humains sous des pretextes religieux.

    Tentative de vision de "La fin des Ottomans" puis Bakur:

    Séances plus que complètes. Il n'y a paq que le nombre de spectateurs à augmenter visiblement chaque année, celui des vélos et aisselles naturelles aussi.

    Dimanche 21 Août 2016 :

    Vision de "Il était une fois en Anatolie" :

    En numérique contrairement à ce qui était annoncé sur le catalogue :-( Les policiers roulent au GPL :-o

    Ouverture de "Mercenaires".

    "Un été sans eau" est remplacé par "La fin des Ottomans" :

    Du 35 MM à la MJC, je trouvais ça bizarre aussi... Quelle barbarie dans l'histoire racontée par ce documentaire en deux parties que j'ai donc finalement pu voir...

    Ouverture de "Gúlistan, terre de roses" :

    Presque cent personnes n'ont pas pu rentrer...

    Lundi 22 Août :

    Ouverture de "Tout en haut du monde" :

    Je vois Mme Zanaki !

    Tentative d'aller vor&nbp;Ekûmenopolis :

    Même des personnes présentes 40 minutes avant n'ont pas pu rentrer... Deux dames m'interrogent sur le végétarisme.

    Ouverture de "Paotred al Loc'h" + "Le veau, la vache et le territoire" :

    Katell est entrée de justesse avec deux enfants.

    Fin du débat :

    Sur la place je vois Caroline, l'ex-bénévole que j'avais vu pour la dernière fois il y a près de six ans au festival de Brest. Elle me trouble toujours, n'arrête pas de boire des coups et de jouer joyeusement avec un enfant, exposant à la vue de tous ses aisselles naturelles (tout comme celles de Christine de "Toile d'essai", de bien des bénévoles... dont une toute jeune qui irradie en robe) alors que des horreurs sont décrites par les intervenants.

    Mardi 23 Août :

    Tentative de voir "Nulle part en France" + "Les corps interdits" + "Nowhere Line" puis "Sur le chemin de l'école" :

    Trop de monde. En tenant ma chance pour la seconde, je croise Lorna qui me dit que la première de ces séances était plombante. L'après-midi c'est la chaleur qui est faite de ce metal quand je vais aider sur le stand de l'Association Végétarienne de france. Une dame noire nous dit que son fils est V, dommage que l'on ait pas plus discuté. Caroline Troin, aux aisselles naturelles (mais dont la tête a perdu il y a longtemps son toit de chaume), pique plein des saucisses V et dit à ses collègues "elles sont végétariennes" !

    Ouverture de "Souffler plus fort que la mer":

    La nouvelle caissière semble me draguer. Il y a une fourgonnette France 3 avec une énorme antenne parabolique, sans doute émettrice et semblant diffuser un sifflement désagréable. J'ai l'impression curieuse que cette édition est de nouveau couverte par les médias. Le bruit aigu s'arrête lors du repliage, très long, dommage que je n'ai pas vu celui de l'antenne en entier.

    Ouverture et vision de "Gúlistan, terre de roses" :

    On fait entrer Caroline l'ex-bénévole, elle se souvient de moi. La caissière ressemble à celle de tout à l'heure mais cette dernière est bel et bien dans la file des spectateurs, dont les premiers étaient même assis en cercle devant les portes. Malgrè un format cinémascope (avec un problème léger de trapèze) et une combattante ressemblant à Kim l'ex-caissière aux aisselles naturelles, le film est chiant.

    Séance INA Atlantique :

    Les catalogues sont épuisés ! Les spectateurs qui rient et font des commentaires à tort et à travers couvrent certaines paroles.

    La révolte des agriculteurs bretons :

    Incroyable comme ce reportage de 1961 pourrait presque passer maintenant sans modification. Erwan le dira en conclusion de la séance.

    Saint-Brieuc : la longue grève :

    Idem... ces mouvements et actions ne datent pas d'aujourd'hui malgrè ce que le pouvoir tente de faire croire, accompagné du bras armé de la repression, passant même au-dessus de la justice.

    Gauchistes ou révolutionnaires :

    Erwan ne surfe pas sur la mort de Michel Rocard lors de sa présentation, dans lequel il apparait comme un révolutionnaire, un hommage plus impertinent que ceux diffusés sur les médias !

    Plogoff, le nucléaire contesté.

    Plogoff.

    Ouverture et vision de "Ma vie de Courgette" :

    Le temps orageux du début du film correspond à la réalité ! Un nourisson dans les spectateurs. À la fin débat avec les enfants sur la provenance du surnom "Courgette".

    Ouverture de "Mon enfant":

    Décalage d'environ une minute entre les sous-titres et le reste. Dans le hall France 3 enregistre une entrevue avec l'intention de faire croire qu'elle est en direct.

    Vision de "La plage" + "La forêt sacrée" :

    La plage :

    Son mauvais (le bruit de la mer semble hyper compressé), un seul plan séquence à Beg Meil ! Les repérages ont été longs. 18 prises ont été faites avant la bonne. Symbolise ce que nous ne voulons pas voir.

    La forêt sacrée :

    Heureusement qu'il y a la séquence de questions/réponses après avec la trè jolie productrice de "Vivement Lundi !" pour expliquer toutes les choses éludées par le film. Les stratégies militantes contre les mutilations sexuelles me rappellent les oppositions entre différentes stratégies pour la lutte contre le carnisme.

    Jeudi :

    Repas V :

    Justement, Simon, qui ne s'arrange pas, bien au contraire, ne tire pas cette conclusion de "la forêt sacrée". La boîte des menus est placée trop discrétement et le sandwich scandinave un peu moins subtil (toutefois épuisé en quelques minutes).

    "Le troupeau" (ouverture) 

    Un bricolage a été fait pour ajouter des sous-titres électroniques, trop peu lisibles.

    Vision de "I love them all"/"Je les aime tous" :

    Yann Moutel ronchonne quand il sait qu'il y aura un débat entre les deux films (le second est "Exotica, Erotica etc..."). Le début du film (qui aurait dû faire 45 minutes mais France 3 a imposé la limite des trente) est un peu gaché par les basses venant de la fin du film en salle 2 (probablement "Peter et Elliott le dragon".

    Vision des films bretons d'animation :

    Une jeune femme en robe aux aisselles naturelles :-)

    Le colocataire :

    Par la réalisatrice de "thé et gaufrettes". Inspiré d'un film de polanski, il est fait sous TV Paint, avec une brosse "Criterium" créée exprès. Visa 143 255, avec un chat :-)

    "D'Ombres et d'Ailes".

    "Le réveur éveillé" :

    Ce documentaire sur Laguionie est dédié à Bruno Le Floc'h et commence en train avec le X2144.

    Remake, Remix, Rip-off :

    Sur Blu-ray, on y voit un magnétoscope Betamax Sony, me fait penser à "Madame X".

    Vendredi 26 Août :

    Ouverture de Kûpek :

    Une spectatrice aux aisselles naturelles.

    Ouverture de "Tu tournes en rond et tu es dévoré par le feu" et "L'archipel des âmes en peine" :

    Marjorie a détesté le premier film (référence à Syd Barett ?), maman et elle ont adoré le second.

    Samedi 27 Août 2016 :

    Suite armoricaine :

    Passé ici-même pour son lancement commercial en Mars. Stefan Moal y est figurant. On dirait presque que ça se passe partiellement au même endroit que "le rêveur éveillé". Tout ceci s'ajoute au fait que la réalisatrice soit une vieille amie du festival qui la soutient depuis le départ. Des ressemblances avec "les lendemains" aussi. Le débat qui suit est houleux. L'actrice m'évoque Tanja. Une séance supplémentaire de "Crossing the bridge" avait été annoncée, elle est bien sûr annulée !

    Ouverture de "Aller vers le soleil".

    Vision de "Sur le chemin de l'école" :

    Tourné apparemment pendant l'année scolaire 2007-2008 alors que moi aussi j'étais soumis au résultat d'un concours. Ça permet de finir le festival sur une note d'espoir enfantine. La journée avait aussi commencé sur ce thème, mais à un âge oû les choses me semblent fichues.

    Vendredi trois Mars 2017 : "Conférence : 1927-2017 : Anniversaire du « Chanteur de jazz » (1927), triomphe du Vitaphone par Jean-Pierre Verscheure" :

    1. On croise et double plein de trains dont deux Corails en même temps !
    2. Je vais continuer de consulter les articles numérisés sur Gremlins à la médiathèque et y découvre que :
      • Pierre&nbs;Murat avait déjà la mauvaise habitude de révéler les fins de films, dont celle de celui-ci !
      • Frank Marshall et Kathleen Kennedy sont mariés et vivent modestement comparativement à leur carrière (déjà à l'époque) ;
      • Spielberg y ferait une apparition ;
      • Le roman révéle que les mogwais sont une création génétique extra-terrestre ;
    3. En 1925 seules Fox et Warner s'interressent au son.
    4. "Western Electric" est la première à fournir un système : lecture de disques synchronisés avec le film, son photographié.
    5. Vers 1928, Photophone de RKO.
    6. Après la catastrophe de 1929, Rockfeller qui possède déjà "Western Electric" se trouve propriétaire de RCA et du coup les concurrents vont s'imbriquer.
    7. Vision d'un Fatty Arbuckle qui parle de l'inventeur d'un produit rendant incassable la porcelaine, en anglais, sous-titré en français et néerlandais ;
    8. Vision d'un Mickey en anglais non sous-titré dans lequel il mendie un 24 Décembre avec Pluto ;
    9. Vision d'un Buny de 1957 en copie Technicolor par imbibition ;
    10. Une petite centaine de systèmes sonores est recensée ;

    "LE CAS PINOCHET" 2 FÉVRIER 2018 :

    Reflets blanc-gris un peu surnaturels sur la Seine très haute. Ce n'est qu'au cours de la présentation que je réalise que le film est de PATRICIO GUZMÁN, le réalisateur de "Nostalgie de la lumière" et &le bouton de nacre" (que ma voisine de gauche semble avoir adoré) ! Et il est présent ! Je l'imaginais jeune et bien moins connu... La Seine très haute dans la nuit, affleurant presque les berges, fait comme un miroir d'eau.

    (PINKY) L'HERITAGE DE LA CHAIR VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2018:

    Problèmes et coincidences dans ce très bon film anti-raciste d'Elia Kazan :

    1. Comme souvent, le résumé révèle trop de choses ;
    2. L'actrice choisie ne ressemble pas du tout à une afro-américaine mais plutôt à une personne du nord de l'Europe : Miou-Miou, Björk, Lisa Mazé... Coincidences, son compagnon est un quasi-sosie de Huey Lewis , il y a une scène de tribunal peu avant le final commençant par des accusations similaires à celles qui seront faites à Selma dans "dancer in the dark" ;
    3. Sa valise est clairement vide lors de son arrivée chez sa grand-mère au début ;
    4. On dirait qu'elle a une tâche sur la robe quand elle court en larmes au début ;
    5. On devine les couleurs, en particulier sur la couverture typique en motifs carrés ;
    6. La locomotive au début porterait le numéro 140 ?
    7. La scène avec cette dernière et quelques autres évoquent "back to the future/retour vers le futur" et d'autres films états-uniens ;
    8. Les vieilles dames ne font pas 80 ans ;
    9. Licence d'exploitation : 73731 ?
    10. Sous-titres ajoutés informatiquement.

    LA LIGNE GENERALE de SERGUEI M. EISENSTENnbsp;ET GRIGORI ALEXANDROV JEUDI 10 JANVIER 2019 :

    Introduction :

    Le travail d'écriture de ce film très peu projeté, car censuré pour être trop ou pas assez communiste selon le lieu alors que débute au même moment la parution de "Tintin chez les soviets" dans "le petit vingtième", s'étend de  1924 1929. Staline exige que celui-ci suive les évolutions de ses obsessions dont il croit devoir se servir pour se maintenir au pouvoir, mais au final ce ne sera pas sufisamment fait à son goût. On peut lire un nom sonnant "Europe de l'ouest" au générique : Edouard Tissé.

    Mon ressenti :

    1. Je n'ai pas compris le texte d'introduction ;
    2. Sans surprise, j'ai dormi devant ce film muet ayant une durée plus proche des deux heures que des 95 minutes annoncées ;
    3. L'actrice principale ressemble à Élodie Vieille-Blanchard ;
    4. Aisselles naturelles, liées à la richesse, la volupté...
    5. Liens avec une autre thémathique simultannée de la cinémathèque : le spécisme ;
    6. Pendant toute la séance il y a des bruits d'idiotphones :-(
    7. Des gens rentrent et font du bruit à la fin de séance, apparemment avec la bénédiction du personnel de la cinémathèque :-(

    Explications post-projection de Stéphane Bouquet et Bernard Benoliel :

    1. Bernard pense encore au parallèle entre jardin d'Eden et communisme.
    2. Dans la ligné de sa conférence sur Jean Renoir, il renchérit sur les allusions sexuelles du film, prenant la suite de Stéphane ;
    3. Les cochons sont filmés comme s'ils se précipitaient joyeusement vers l'abattoir, ce qui ne déplairait pas à jocelyne porcher, décidément à l'honneur en ce moment, dont ça alimenterait les délires. En tous cas Bernard, lui, n'est pas dupe, étant longuement tordu de rire par cette vision utopique et idyllique des choses. Stéphane dit "agence 24" au lieu de L214 ! Il parle du film "la grève" (est-il tiré du livre ?) en y voyant un parallèle entre les conditions humaines et non-humaines totalement opposé à l'état d'esprit de "LA LIGNE GENERALE". Serguei sera d'ailleurs déçu que l'effet ne fonctionne pas, les spectateurs étant à l'époque habitués à voir les animaux souffrir ;